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Astérix et Obélix, Au service de Sa majesté : une adaptation réussie des Gaulois ?

14 avril 2024
Par Robin Negre
"Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté".
"Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté". ©Fidélité Films

À l’occasion de la diffusion du film sur France 2 ce dimanche 14 avril, retour sur cette adaptation d’Astérix au cinéma, et son échec.

1 Une double adaptation

Après deux films adaptants à chaque fois une seule bande-dessinée d’Astérix, Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté (2012) fait le choix de s’inspirer de deux albums du Gaulois : d’un côté, Astérix Chez les Bretons (1966) et de l’autre Astérix et les Normands (1966). Astérix et Obélix vont, en effet, en Angleterre pour venir en aide au peuple breton, et sont accompagnés du neveu d’Abraracourcix, Goudurix — interprété par Vincent Lacoste –, envoyé chez son oncle pour devenir un fier Gaulois.

Différents éléments des deux albums sont ainsi mélangés (la recherche des tonneaux remplis de potion magique, les guerriers normands désireux d’apprendre la peur, le match de rugby) alors qu’Astérix et Obélix : Au Service de la Majesté multiplie les sous intrigues et les rebondissements.

La bande-annonce d’Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté.

2 Le plus grand échec d’Astérix

Avec moins de 4 millions d’entrées en France, Astérix et Obélix : Au service de Sa majesté est l’adaptation live du gaulois ayant connu le moins de succès, bien loin des six millions d’Astérix aux Jeux Olympiques (2008) et surtout d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) et ses 14 millions de spectateurs. Il faut dire que le public et la critique ne s’y trompent pas.

Avec son manque de subtilité, ses gags éculés et une incompréhension totale de l’univers d’Astérix, le film de Laurent Tirard demeure la plus mauvaise itération consacrée au personnage créé par Uderzo et Goscinny… L’échec est tel qu’il faudra attendre plus de 10 ans avant de retrouver un film live action d’Astérix au cinéma, avec Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu (2023) de Guillaume Cannet.

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3 Un quatrième film, un troisième Astérix

Après Christian Clavier pour les deux premiers films et Clovis Cornillac pour le troisième, c’est au tour d’Édouard Baer de reprendre le rôle iconique du guerrier Gaulois à moustache.

Seulement, sa participation, quelques années plus tôt au film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre dans le rôle désormais culte du scribe Otis, créé un décalage étrange. Le film ne s’en cache pas (y faisant maladroitement allusion) et la sensation de voir un cosplay hors-propos ne trompe personne : l’illusion ne marche pas.

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