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La décision forte d’Activision pour lutter contre les tricheurs sur Call of Duty

16 novembre 2021
Par Alexandre Manceau
Sorti le 5 novembre dernier, Vanguard connaît un lancement plus compliqué que prévu.
Sorti le 5 novembre dernier, Vanguard connaît un lancement plus compliqué que prévu. ©Activision

Face à des cheaters toujours plus nombreux, Activision a décidé de durcir le ton avec une mesure que certains qualifient d’extrême.

S’il y a bien une chose que les gamers ne supportent pas, c’est la triche. Tomber face à des joueurs qui usent de stratagèmes variés pour gagner est une source de tension et nombreux sont ceux à avoir rage quit en pleine partie, se sentant impuissants. Les gamers ne sont pas les seuls à être agacés par la triche. Quand on est à la tête d’une licence qui s’est vendue à plus de 400 millions d’exemplaires en moins de 20 ans, on se doit d’être attentif, et Activision l’a bien compris. Des millions de joueurs se retrouvent chaque jour sur Call of Duty Vanguard, dernier opus de la série, ou encore Warzone, le battle royale de la licence.

La triche, véritable fléau de Call of Duty

Si cette licence a permis à Activision d’engranger trois milliards de recettes sur les 12 seuls mois de 2020, l’éditeur doit toutefois gérer un problème de plus en plus préoccupant : la triche. Il y a quelques jours, Activision a franchi une étape symbolique dans sa lutte contre les cheaters avec la mise en place d’un logiciel polémique. Malheureusement, il ne semble pour l’instant pas infaillible et la triche est même présente dans les tournois officiels Call of Duty. Pour remédier à cette situation, Activision aurait donc décidé de passer à la vitesse supérieure. D’ores et déjà appliqué sur Vanguard, le logiciel Ricochet doit arriver le 2 décembre sur Warzone. Il bénéficiera aussi d’une mise à jour permettant de renforcer la lutte anti-triche. Mais une petite subtilité va changer les choses : à partir de décembre, les joueurs ayant obtenu un perma ban pourront être bannis sur tous les jeux de la licence Call of Duty, qu’ils soient passés, présents ou futurs.

De quoi mettre en danger l’avenir de la licence ?

C’est du moins ce que l’on peut apprendre sur un post spécial publié sur le site officiel de la licence. Pour rappel, sur Warzone, près de 500 000 comptes ont déjà été bannis, selon des chiffres datant de mai 2021. Call of Duty reste un poids lourd dans le milieu du gaming, mais la triche est en train de ternir l’image de la licence. Comparés à Black Ops Cold War, les chiffres de ventes pour le lancement de Vanguard au Royaume-Uni sont en baisse de 40 %. Dans le détail, les ventes physiques ont baissé de 26%, tandis que les ventes numériques enregistrent quant à elles une chute significative de 44%. Si les jeux basés sur la Seconde Guerre mondiale ont historiquement moins attiré que les épisodes modernes, les affaires de triche toujours plus nombreuses peuvent aussi expliquer ces chiffres en baisse. Outre l’aspect commercial, avec l’approche de Noël, le mois de décembre s’annonce crucial pour l’avenir de Vanguard et de la franchise Call of Duty en général.

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Article rédigé par
Alexandre Manceau
Alexandre Manceau
Journaliste
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