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L’UNESCO inscrit la techno berlinoise au patrimoine culturel de l’humanité 

18 mars 2024
Par Robin Negre
La techno berlinoise fait désormais partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
La techno berlinoise fait désormais partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. ©Tint Media/Shutterstock

Ce genre popularisé et démocratisé dans la capitale allemande dès les années 1990 gagne une nouvelle reconnaissance.

L’évènement est symboliquement très fort. La techno berlinoise, mouvement emblématique de la musique apparu dans les années 1990, fait son entrée au sein du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Se faisant, c’est tout un genre musical et une culture singulière qui gagnent une nouvelle reconnaissance, des années après un long combat mené par les acteurs principaux de la techno pour y parvenir. 

En faisant partie intégrante du patrimoine culturel allemand pour l’incarnation des valeurs touchants à « la diversité, le respect et l’ouverture d’esprit », la techno berlinoise peut ainsi espérer plusieurs aides pour son développement et son maintien. Elle figure désormais aux côtés des 150 et quelques éléments du patrimoine allemand inscrits à l’UNESCO.

La techno berlinoise, reconnue à travers la planète.

Le berceau de la techno

En inscrivant la techno berlinoise au patrimoine culturel, l’UNESCO met en lumière l’importance de la ville dans le développement de ce genre musical. Dès la réunification, l’underground berlinois développe une contre-culture bien spécifique, emprunt de liberté, de nouvelles expressions et notamment marqué par le symbole de la chute du mur de Berlin.

Pendant plus de 30 ans, la techno berlinoise se développe et devient une référence pour les amateurs, attirant public et artistes d’autres pays. Des noms célèbres ont émergé grâce à la richesse musicale de la ville, dont Paul Kalkbrenner, Nina Kraviz ou encore Ellen Allien.

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Dès 2011, plusieurs artistes — dont le fondateur de la Loveparade, Dr Motter — militent pour cette reconnaissance à l’internationale et ont pu être témoin de cette inscription au patrimoine de l’humanité le 13 mars 2024. Sur le site allemand de l’UNESCO, le lien entre la musique et la ville est également fait, indiquant notamment que « la techno est devenue la bande sonore de l’esprit d’optimisme après la réunification. »

Ce qui était un temps underground est (enfin) reconnu à sa juste valeur.

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