Dans sa traditionnelle newsletter hebdomadaire, le journaliste Mark Gurman l’assure : iOS 18 sera la plus grosse mise à jour de l’histoire des iPhone.
Le journaliste de Bloomberg avait déjà laissé entendre qu’iOS 18 pourrait voler la vedette au prochain iPhone. Il en remet aujourd’hui une couche et l’affirme : la prochaine mise à jour du système d’exploitation des smartphones d’Apple sera historique.
L’IA et le RCS en tête de gondole
Alors qu’Apple est sur le point de lancer son premier nouveau produit depuis les AirPods avec le casque Vision Pro, les développeurs de la firme travaillent d’arrache-pied pour faire en sorte qu’iOS 18 fasse date dans l’histoire d’Apple. Comme d’habitude, la prochaine version de l’OS sera présentée à la WWDC, en juin, pour une sortie publique entre septembre et octobre.
D’après Gurman, iOS 18 marquera l’entrée d’Apple dans la bataille de l’IA — l’un des sujets majeurs de cette année 2024. Les détails manquent encore pour savoir exactement de quoi il retournera. Tout juste sait-on qu’Apple travaille sur un modèle de langage pouvant rivaliser avec ChatGPT. À ce titre, l’assistant vocal Siri pourrait bénéficier d’un soin tout particulier avec iOS 18 afin de se hisser au même niveau que les nouvelles intelligences artificielles en termes d’efficacité.
Autre nouveauté majeure à laquelle s’attendre : la prise en charge du standard RCS. Déjà actée il y a quelques semaines par Apple, cette concession va enfin permettre de mettre fin à la guerre de chapelles qui oppose les utilisateurs et utilisatrices de mobiles Android ou Apple en termes de messagerie instantanée. iMessage permettra d’envoyer des messages enrichis (de vidéos, de gifs, de réactions en tous genres) à des terminaux qui ne tournent pas sous iOS. En d’autres termes : c’en est fini du SMS peu sécurisé et lacunaire dans ses fonctionnalités.
Une année riche en rebondissements pour Apple
Si les premières semaines de janvier nous ont appris quelque chose, c’est que 2024 va marquer un tournant historique dans la politique d’Apple. Outre ces changements attendus et bienvenus, nous apprenions il y a quelques jours que le Digital Markets Act européen forçait Apple à abaisser un certain nombre de barrières concernant les applications sur iPhone. En clair : on ne sera plus obligés de les télécharger depuis l’App Store officiel à partir du mois de mars et la publication de iOS 17.4.
Dans le même temps, la présence des navigateurs tiers va se renforcer sur iOS. Les développeurs n’auront en effet plus l’obligation d’utiliser le moteur WebKit (le même que Safari) sur iPhone et pourront donc proposer des applications tournant sous Chromium (Chrome, Edge, Brave…) ou Gecko (Firefox).
D’autres changements importants concernent également les développeurs, mais l’enthousiasme est bien plus mesuré. En effet, même si la présence de magasins d’applications alternatifs sonne comme une bonne nouvelle en cela qu’ils échapperaient ainsi à (une partie) de la taxe de 30% que prélève Apple sur les ventes, une autre contrainte viendra les freiner : chaque première installation d’application depuis un magasin alternatif coûtera 0,50$ au développeur (à partir d’un million d’installations). Même s’il s’agit d’une application gratuite. De quoi en décourager plus d’un à franchir le cap.