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Percy Jackson et les Olympiens : 3 choses à savoir sur la série Disney+

18 décembre 2023
Par Agathe Renac
“Percy Jackson et les Olympiens” sort le 20 décembre sur Disney+.
“Percy Jackson et les Olympiens” sort le 20 décembre sur Disney+. ©Disney+

Le demi-dieu le plus connu au monde fera son grand retour sur le petit écran ce 20 décembre. Avant de plonger dans cette série signée Disney+, L’Éclaireur vous propose de voyager dans le temps pour découvrir tous ses secrets.

1 Une saga littéraire vendue à des millions d’exemplaires

Tout a commencé dans une chambre d’enfant. Professeur d’anglais et d’histoire, Rick Riordan avait l’habitude de lire les périples des héros grecs à son fils pour l’endormir. « Une fois que tous ces mythes avaient été contés, Haley était très triste, confie-t-il sur son site Internet. Il m’a alors demandé si je pouvais inventer de nouveaux récits avec les mêmes personnages. (…) Il m’a fallu trois soirées pour raconter toute l’histoire, et quand j’ai terminé, il m’a dit que je devrais l’écrire et en faire un livre. »

Rick Riordan a fait confiance en l’intuition de son fils, et écrit cinq tomes qui sont devenus de véritables best-sellers (le sixième étant prévu pour mars 2024 en France). Ces derniers ont été vendus à plus de 180 millions d’exemplaires dans le monde, et 500 000 dans l’Hexagone. Inaugurée en 2005 avec Le Voleur de foudre, la saga a rencontré un large succès public et critique ; elle a remporté plusieurs prix, dont un du New York Times, et a été traduite en 42 langues.

2 Quand l’auteur reprend le contrôle de sa saga

Le succès de la saga littéraire a poussé les grands studios hollywoodiens à s’emparer des aventures de Percy Jackson. Le Voleur de foudre a été adapté par Chris Columbus (Harry Potter à l’école des sorciers) en 2010, et le second tome, La Mer des monstres, a été porté à l’écran en 2013 par Thor Freudenthal (Journal d’un dégonflé). Malgré un bel accueil du public, ces films ont été vivement critiqués par l’auteur lui-même.

À plusieurs reprises, Rick Riordan a fait savoir qu’il n’était pas satisfait de ces adaptations, et qu’il ne souhaitait pas y être associé. Il a récemment expliqué dans une série de tweets qu’il ne les avait toujours pas vus, et qu’il ne souhaitait pas le faire.

« Je les juge d’après les scénarios que j’ai lu, car ce qui m’intéresse le plus, c’est l’histoire. Je n’ai évidemment rien contre les acteurs, tous talentueux. Ce n’est pas leur faute. Je suis désolé qu’ils aient été entraînés dans ce désastre. (…) Pour vous, c’est deux heures de divertissement, pour moi, c’est le travail d’une vie passé à la moulinette alors que je les ai suppliés de ne pas le faire. (…) Mais tout va bien. Nous allons bientôt réparer ça. »

Cette réparation, c’est cette fameuse série Disney+ sur laquelle il a activement participé. Il a fait savoir qu’il avait été « impliqué dans tous les aspects du show ». Il a notamment écrit le script, pour que cette adaptation soit fidèle à ses livres. Il était aussi accompagné de Jonathan E. Steinberg (Black Sails, See) et Joe Tracz (Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire) pour piloter la série.

3 Un – vrai – retour aux sources

Maître de sa propre adaptation, Rick Riordan a décidé de tout reprendre à zéro pour satisfaire les fans de la première heure et séduire un tout nouveau public. Percy Jackson et les Olympiens reprend donc les aventures relatées dans le tout premier tome, Le voleur de foudre. On y fait la rencontre de Percy, qui découvre qu’il est un sang mêlé (moitié dieu, moitié humain). À 12 ans, ce dernier apprend qu’il est le fils de Poséidon, qu’il a des pouvoirs surnaturels et qu’il doit rejoindre un camp pour se protéger des monstres magiques – rien que ça.

Dès son arrivée, l’adolescent fait la rencontre d’autres demi-dieux, et apprend qu’il doit mener une quête pour retrouver l’éclair perdu de Zeus. Cette dernière le mènera en enfer pour sauver sa mère, détenue par Hadès. La série, très bien réalisée et jouée, nous permet de découvrir la mythologie, ses divinités et ses créatures, de Poséidon en passant par Méduse et le Minotaure. C’est un show addictif qui se dévore sans modération et apporte un peu de magie à cette fin d’année morose.

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Article rédigé par
Agathe Renac
Agathe Renac
Journaliste