L’adaptation du manga de Nakaba Suzuki a enfin trouvé une date de sortie française. Elle sera diffusée dès le 31 janvier sur Netflix.
L’activité de Netflix autour de son catalogue d’anime se fait sur plusieurs fronts : de la création pure, des projets mettant à l’honneur des licences anciennes ou des vétérans de l’animation, mais aussi l’acquisition des droits d’œuvres majeures. Récemment, le diffuseur a jeté son dévolu sur Jojo’s Bizarre Adventure, s’en octroyant ainsi l’exclusivité. Après la diffusion du film Seven Dealdy Sins Grudge of Edinburgh en deux parties, Netflix entamera cette fois, dès janvier prochain, la diffusion de l’adaptation en anime de sa suite, Four Knights of the Apocalypse.
Apocalypse à venir
En 2012, Nakaba Suzuki entamait l’écriture du manga Seven Deadly Sins, s’inspirant en partie des légendes arthuriennes et des péchés capitaux pour un shōnen dans un univers heroic fantasy. Plus de 40 volumes après ses débuts, le manga a non seulement connu un grand succès commercial, avec près de dix millions d’exemplaires vendus, mais aussi la reconnaissance critique avec le prestigieux prix Kōdansha en 2015.
Une fois le récit achevé, Suzuki a décidé de prolonger l’aventure avec une suite située 16 ans après l’original. Un nouveau personnage central, Perceval, va devoir enquêter sur les quatre chevaliers de l’apocalypse. Jeune garçon innocent et paisible, il va vivre un événement tragique le projetant vers un destin plein d’aventures et de révélations.
Séance de rattrapage
L’été dernier, les spectateurs de Netflix ont profité de la seconde partie du film Seven DeadlySins Grudge Of Edinburg. L’intérêt de ce long métrage était de faire le lien entre le premier manga et sa suite, de façon intelligente. Aussi, les spectateurs qui voudraient rattraper leur retard en attendant le 31 janvier pourront dévorer les épisodes des cinq saisons de Seven Deadly Sins, puis le film transitoire.
Ils seront alors fins prêts pour découvrir Four Knights of the Apocalypse, dont la diffusion japonaise avait débuté le 8 octobre. Un léger retard, un peu inhabituel dans le domaine, Netflix n’ayant pas opté pour le simulcast sur cette licence.