Les amoureux de la couronne britannique et de la série phare du diffuseur pourront entamer le visionnage dès 9 heures, ce 16 novembre.
Six saisons pour couvrir le règne d’Élisabeth II : c’est un challenge que le créateur de la saga, Peter Morgan, a relevé avec brio. Déjà rompu aux codes et intrigues autour de ce règne mémorable, en étant scénariste du film The Queen (2006), il a su insuffler dans The Crown ce savant mélange entre réalité, intimité supposée et casting royal – un cocktail bientôt repris pour un biopic sur John Fitzgerald Kennedy.
Les plus grands moments ayant marqué la vie d’Élisabeth II ont trouvé leur place dans chaque saison, de son mariage à nos jours. À l’évidence, la fin de la saga a dû être réécrite suite au décès de la Reine, le 8 septembre 2022. Une tragédie nationale à la portée mondiale, qui ne manquera pas de rendre la fin de la série encore plus poignante.
La couronne perd son joyau
Pour ménager cette conclusion attendue, Netflix a décidé de scinder cette ultime saison en deux parties. La première sera disponible dès ce 16 novembre à 9 heures, et la seconde le 14 décembre. Pour lancer le sprint final, un autre événement tragique constituera le point d’orgue de ces premiers épisodes, avec la mort de Lady Diana.
Jouée par une impeccable Elizabeth Debicki (Gatsby le Magnifique, Les Gardiens de la Galaxie 2 et 3, Tenet), la princesse va trouver la mort dans le tristement célèbre tunnel du Pont de l’Alma. Tout l’intérêt de ce passage dans la vie d’Elizabeth II (Imelda Staunton) résidera dans sa réaction, ou plutôt son absence de réaction, face au décès de la princesse du peuple. Sa rancœur face à l’ex-épouse du Prince Charles (Dominic West) n’a pas été effacée par cette mort brutale.
Pudeur de rigueur
La part d’ombre et les rumeurs autour de l’accident ayant également coûté la vie à l’amant de Diana Spencer, le producteur Dodi Al-Fayed (joué par Khalid Abdalla), ainsi que celle de leur chauffeur, sera également au cœur des intrigues. Le 31 août 1997 a marqué la monarchie britannique durablement et écorné son image.
En parallèle, l’ascension du Premier ministre Tony Blair (Bertie Carvel) contraste avec l’état de choc dans lequel la mort de Diana a plongé la couronne. Promettant de ne pas montrer l’instant exact de la mort de Lady Di, mais seulement la course poursuite avec les paparazzis ayant entraîné le crash, les producteurs ont probablement cherché à respecter sa mémoire et préserver leurs spectateurs.