Désormais aux côtés de leurs homologues masculins dans le mode Ultimate Team, les sportives ont de beaux atouts à faire valoir.
Misogynie, moqueries, commentaires « repris de volée » par les créateurs du jeu… Parmi toutes les nouveautés accompagnant ce premier volet d’EA FC 24 (anciennement FIFA), l’intégration des footballeuses sur les terrains du mode Ultimate Team a beaucoup fait réagir. Grâce à l’early access, nous avons pu vérifier qu’il y avait, au contraire, toutes les raisons d’apprécier cet ajout majeur.
1 Un vent de fraicheur
Chaque saison d’Ultimate Team a beau être différente, avec une réévaluation globale des statistiques et de nouveaux événements qui mettent en lumière certains joueurs, l’essentiel ne change pas. Certains sportifs restent les chouchous des joueurs, année après année, donnant parfois un sentiment de lassitude.
Les quelque 1600 cartes de joueuses intégrées au mode, en plus de celles des futurs événements, apportent une plus grande variété et peuvent aboutir à des équipes moins stéréotypées.
2 Des pépites à découvrir
Avec moins de clubs dans leurs championnats et la présence des premières divisions féminines uniquement, les joueuses sont surtout présentes sous la forme de cartes Gold et Gold Rares (également bien utiles en « fodder » pour les défis création d’équipe).
Outre les inévitables Sam Kerr de Chelsea ou Alexia Putellas de Barcelone, nombre de joyaux sans doute moins connus du grand public vous attendent dans les packs. La redoutable attaquante nigériane Oshoala, l’ultra-complète milieu offensive américaine Sophia Smith… La liste est longue.
3 Des affaires en or
Qui dit Ultimate Team, dit forcément marché des transferts. Et sur ce point, impossible de ne pas remarquer l’évidence : les joueuses, à statistiques égales, sont moins chères que leurs homologues masculins. Outre le manque de connaissance de leurs effectifs, leurs championnats, nuisant à l’alchimie, peuvent expliquer cette particularité. Mais il est possible de jouer sur d’autres points, comme leurs clubs (qui sont pris en compte comme identiques, qu’ils soient en ligue masculine ou féminine) et leur nationalité, notamment avec un changement d’entraîneur.
