Le réalisateur chercherait une solution pour que son comédien puisse participer au prochain The Movie Critic, en dépit de sa maladie.
Quentin Tarantino aura toujours fonctionné à l’affectif. Son attachement à ses actrices et acteurs résonne tant dans ses propos à leur égard que dans les rôles qu’il n’aura pas manqué de leur offrir, souvent essentiels et parfois décalés dans leur carrière.
L’acteur Christoph Waltz et ses deux personnages majeurs dans Inglorious Basterds (2009) puis Django Unchained (2012) en sont l’une des plus belles démonstrations. L’un des autres moteurs de Tarantino reste une forme de nostalgie. C’est elle qui l’aura poussé à réhabiliter John Travolta dans l’un de ses films essentiels, Pulp Fiction (1994).
« Zed’s dead baby, Zed’s dead. »
Palme d’or à Cannes il y a presque 20 ans déjà, la comédie dramatique culte mettait aussi en valeur un Bruce Willis étonnant, dans un rôle le sortant de sa routine des « actioners » habituels, dans lesquels il aura fini par s’auto-caricaturer parfois, comme dans le très mauvais Piège en eaux troubles (1993), cherchant à retrouver le succès de la trilogie Die Hard.
Le boxeur Butch reste l’une des figures iconiques de Pulp Fiction, que Tarantino ne pouvait oublier. D’autant que l’acteur, atteint d’aphasie, aura été contraint de prendre une retraite anticipée, désormais loin des caméras.
Double hommage
Pour son prochain et supposé dernier film, le réalisateur aurait exprimé la volonté de rendre hommage à Bruce Willis, soit par l’utilisation d’images d’archives, ou d’une brève apparition de l’acteur, pour un petit caméo. C’est ce que croit savoir le Daily Mail, selon une source proche de la production.
Pour rappel, The Movie Critic se déroulera dans les années 1970, et rendra hommage au 7ᵉ art quatre ans après le dernier film de Tarantino, Once Upon a Time in Hollywood (2019). Le cinéaste respectera, à l’évidence, les souhaits exprimés par la famille de l’acteur quant à ce projet touchant.
