Le concept original du célèbre FPS coopératif prépare un nouveau coup, avec la sortie de son troisième volet le 21 septembre prochain.
Le studio suédois Starbreeze a fait grand bruit en annonçant, plus de dix ans après Payday 2, le retour de son gang de braqueurs en ce début d’année. Toujours très pratiqué, le dernier jeu en date a aussi bénéficié de l’influence d’autres titres comme GTA V et son mode GTA Online, ou de séries comme La Casa de Papel (Money Heist à l’international). Le programme de Netflix partage, outre le principe de casse, les masques, emblématiques du FPS coopératif.
Pourtant, ce second volet a fait son temps, et il était donc l’heure de remettre nos voleurs au goût du jour. La première bande-annonce l’a brillamment démontré durant le récent Xbox Game Showcase. Tout d’abord, avec un nouveau moteur, l’omniprésent Unreal Engine 5, qui donne à Payday 3 une réalisation de haut vol, forcément. Dégâts localisés, reflets et effets de lumière variés ou textures haute définition participent à donner aux graphismes un rendu bien plus réaliste.
Braquage à la suédoise
Arme au poing, là encore, il était temps d’apporter du nouveau. Beaucoup plus proche des FPS tactiques qu’auparavant, Payday 3 se montre nerveux, explosif, avec des armes uniques à débloquer après avoir enchaîné les victimes au niveau de la sécurité. Un petit côté Rainbow Six qui pourra donner envie aux amateurs de se lancer, pouvant facilement rattraper leurs erreurs en faisant parler la poudre.
Ce n’est pourtant pas le but initial d’un braquage, censé se dérouler sans accroc et sans déclencher l’intervention des forces de l’ordre ou d’agences de sécurité spécialisées. Car la grande évolution de la licence réside dans sa plus grande richesse d’approches, marquant le retour en force de l’infiltration, comme en atteste le dernier trailer en date.
Tout d’un futur Heat ?
Progresser discrètement, neutraliser les gardes, les ligoter, subtiliser le butin et s’enfuir sans laisser de traces : voilà l’objectif idéal. D’autres techniques viennent s’ajouter, telles que la possibilité de prendre des otages, soit comme bouclier, soit comme monnaie d’échange.
Par ailleurs, les développeurs ont précisé que la préparation des braquages serait plus minutieuse qu’auparavant. Avec une telle somme d’ajouts à ses possibilités, Payday 3 devrait séduire un large public, et ce, en dépit de l’annonce d’une connexion internet obligatoire, ô combien impopulaire. Les fans de De Niro et Val Kilmer dans Heat peuvent préparer leurs grands sacs à billets.
