Depuis son lancement, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom pousse les joueurs à redoubler d’imagination pour concevoir les plus folles inventions. Voici quelques-unes des pépites les plus incroyables que vous pouvez tenter de reproduire chez vous.
Lorsque Nintendo a annoncé que son nouveau Zelda embarquerait suffisamment d’outils pour nous permettre de faire tout ce que l’on voudrait dans le jeu, on pouvait difficilement imaginer que cela irait aussi loin. À la base, on croyait que le pouvoir Emprise permettrait simplement de coller certains éléments avec d’autres pour construire des machines rudimentaires : passerelles improvisées, petits engins de transport, etc. Mais cela, c’était avant de voir cette capacité associée aux artefacts soneaus : des items alimentés en énergie pouvant agir comme des moteurs, des gouvernails et bien d’autres choses encore.
Avec de tels atouts entre les mains, tout le monde peut tester les prototypes les plus démentiels pour construire autre chose que de simples montgolfières gonflées à l’air chaud. La seule limite est notre imagination… Mais là où les joueurs les plus paresseux (ou pragmatiques) se contentent le plus souvent d’assembler un minimum de choses pour concevoir des inventions pratiques et fonctionnelles, d’autres se lancent dans des projets complètement dingues.
Outre l’envie de repousser toujours plus loin les limites du système de jeu en exploitant la richesse incroyable de son moteur physique et chimique, ces créateurs inspirés sont surtout motivés par l’envie d’amuser la communauté des fans de Zelda en imaginant ce à quoi d’autres n’auraient peut-être jamais pensé.
La rôtissoire à Korogu
Étonnamment (ou pas), les premières inventions farfelues issues de l’esprit malade des adeptes de Zelda: Tears of the Kingdom ont pris la forme de véritables engins de torture. Les principaux souffre-douleurs à en avoir fait les frais sont les Korogu, créatures sans doute trop adorables pour mériter une existence paisible en Hyrule, à l’abri de la folie meurtrière des joueurs.
Ces derniers voulaient-ils leur faire payer les heures incalculables perdues à les traquer aux quatre coins du monde ? Ou n’ont-ils juste pas pu résister à l’envie de les voir gesticuler pitoyablement à chaque fois qu’on les soulève du sol ? Le fait est que ces braves Korogu ont fini par inspirer à certains des supplices moyenâgeux vraiment trop sadiques pour être passés sous silence.
Difficile, d’ailleurs, de n’en retenir qu’un seul ici, tant ces engins de torture rivalisent d’ingéniosité pour faire souffrir ces pauvres êtres. On a pu les voir crucifiés, mis au bûcher, foudroyés, noyés, catapultés dans les airs, envoyés sur orbite accrochés à des fusées, ou même subir les tirs de pelotons d’exécution entièrement automatisés.
Des dizaines d’autres supplices gratuits aux allures d’attractions de fête foraine ont ainsi été mis au point pour faire payer on ne sait trop quoi aux créatures les plus sympathiques du jeu. Cependant, la palme revient peut-être aux rôtissoires plus ou moins sophistiquées qui ont été conçues pour mettre les Korogu en brochettes.
Précision importante : aucun Korogu n’a été blessé ni tué durant ces exécutions, ces créatures peureuses étant totalement invulnérables.
Le poulailler de l’enfer
S’amuser au détriment de personnages incapables de se défendre, c’est bien joli, mais autant allier l’utile à l’agréable. Cette fois, ce sont les cocottes qui en sont la cible. Célèbres dans la saga Zelda pour leur caractère soupe au lait, les poules possèdent une propriété bien connue des joueurs : elles attaquent en nuées si jamais Link se met à leur taper dessus et on peut facilement y laisser la vie. C’est la raison pour laquelle les fans prennent généralement la précaution de ne jamais leur porter atteinte, leur témoignant tout le respect dû à leur statut d’icônes de la franchise.
Seulement voilà : dans Tears of the Kingdom, il peut y avoir un intérêt à martyriser les cocottes puisque cela les pousse à pondre des œufs… Il n’en fallait pas plus pour inciter certains esprits tordus à concevoir des enclos à cocottes permettant de les maltraiter en toute impunité afin de ramasser les œufs par paquets de 12 en vue d’une nouvelle recette à tester pour le goûter.
L’enclos de capture mobile pour chevaux
Pas le temps de faire preuve de discrétion et de finesse pour capturer et dompter votre future monture ? Pas de problème, un cheval surpris peut se laisser honteusement prendre au piège d’un minuscule enclos mobile formé de quatre rondins collés entre eux que vous déplacerez à distance.
Mais, quitte à se montrer malin, autant le faire avec panache. Certains pièges à chevaux font ainsi preuve d’une sophistication étonnante en intégrant des ressorts qui rendent fous ces malheureux animaux.
La presse hydraulique antimonstres
Et si, au lieu de faire souffrir ces pauvres équidés, vous vous attaquiez à de vrais adversaires ? Même les Lynels les plus costauds ne résisteront pas aux mâchoires piquantes de cette presse hydraulique de 1 000 tonnes créée pour venir à bout de n’importe quel ennemi.
La taille de l’engin permet même de broyer des monstres énormes qui ne savent plus comment réagir alors que Link se situe totalement hors d’atteinte, confortablement installé aux commandes de sa machine de guerre.
Le Metal Gear Rex
En mettant à la disposition des joueurs un armement potentiellement destructeur, avec des artefacts tels que des lasers, des canons, des ressorts ou des lance-flammes, Nintendo leur a tendu la perche pour imaginer d’étonnants engins de combat parfaitement fonctionnels.
On a ainsi pu voir fleurir des vidéos de robots géants dignes de Gundam ou de vaisseaux inspirés de Star Wars. Mais aussi des drones, des chenilles mécaniques, des chars d’assaut et autres méchas suréquipés pour prendre d’assaut de forts ennemis sans même avoir à lever le petit doigt.
Terrestres, volantes ou maritimes, ces inventions se révèlent cependant très coûteuses en énergie et en matériaux, impliquant souvent de multiples artefacts savamment connectés entre eux grâce à l’Emprise. La palme revient peut-être à ces ersatz de Metal Gear Rex que ne renierait certainement pas Hideo Kojima, le créateur de la série Metal Gear Solid.
La Batmobile de The Dark Knight
Si le design et les finitions vous parlent davantage que l’architecture des véhicules, vous faites sans doute partie de ceux qui retardent au maximum le moment de mettre la touche finale à leur création. Il a fallu beaucoup de patience aux joueurs ayant tenté de reproduire le plus fidèlement possible le Light Cycle issu du film TRON, le chasseur TIE de Dark Vador ou encore la Batmobile Tank imaginée par le réalisateur Christopher Nolan pour la trilogie The Dark Knight.
Le Hover Bike (ou Airbike)
Les constructions les plus simples sont souvent les meilleures. Si vous faites partie de ceux qui n’ont pas envie de passer du temps à optimiser des inventions ultrasophistiquées, cet engin-là ne vous demandera, lui, qu’une poignée de secondes pour être opérationnel.
En plus d’être extrêmement simple à réaliser, le Hover Bike est sans doute aussi l’engin volant le plus facile à manœuvrer pour voyager dans les airs. Il s’agit d’une version améliorée du Glider qui permet des virages beaucoup plus serrés.
Deux turbines et un gouvernail suffisent à le construire, à condition d’utiliser l’Emprise avec une grande précision. Les points de colle doivent en effet permettre à ce minuscule aéronef de s’articuler correctement lorsque vous le pilotez, pour un résultat incroyable qui a déjà été adopté par des milliers de joueurs séduits par l’ingéniosité de ce concept.
Cet engin très peu coûteux en matériaux permet même de survoler les miasmes des profondeurs sans danger (avec ou sans phare !), mais il vous faudra tout de même plusieurs réserves d’énergie pour en profiter sur une longue durée.
Un ordinateur ?
Rien n’effraie les joueurs versés dans les mathématiques : certains ont eu l’idée de mettre leurs connaissances à profit pour réinventer certains concepts informatiques dans le jeu. Cela prend la forme de portes logiques représentant les états « 0 » ou « 1 » que l’on peut tout à fait essayer de reproduire dans le jeu.
Il « suffit » pour cela de faire tourner des panneaux rotatifs en utilisant des faisceaux de lumière activés par des miroirs. Ne comptez pas sur nous pour vous expliquer la chose, mais on se rapproche visiblement beaucoup des calculs binaires qui constituent les fondamentaux des calculatrices et des ordinateurs. Un petit pas pour Link, mais un bond de géant pour la communauté ?
Et tous les “fails” d’anthologie
Pour finir, n’oublions pas que les fiascos font aussi partie intégrante de l’expérience et que la mise au point de tels prototypes implique forcément quelques déconvenues. Petit florilège d’inventions saugrenues aux effets indésirables :