La trilogie Batman Arkham vient d’être annoncée sur Nintendo Switch, proposant une expérience radicalement différente à ses joueurs.
Avec un premier volet sorti en 2009 et le dernier en 2015, on pourrait penser que la sortie tardive de la trilogie sur Nintendo Switch ne serait pas vraiment un événement. Pourtant, parmi un catalogue de titres assez « acidulés », la saga développé par Rocksteady apparaît comme une alternative plus que bienvenue aux habituelles sorties sur ce support.
Pour commencer, Batman Arkham est, tout simplement, ce qui s’est jamais fait de mieux en termes d’adaptation de comics en jeu vidéo. S’appropriant tous les codes du héros imaginé par Bob Kane et Bill Finger en 1939, elle se paie le luxe de scénarios et d’une jouabilité exemplaires.
Une VO stellaire
Impossible de taire la performance de certains de ses doubleurs, Mark Hamill (Star Wars… enfin, vous voyez non ?) en tête, qui campe un Joker aussi exceptionnel que dans Batman, la série animée. Enfin, la saga utilise de façon récurrente une mécanique devenue très populaire, en jouant avec le fameux quatrième mur, matérialisé par l’écran opposant la réalité d’un côté et la fiction de l’autre. En somme, difficile de faire plus brillant que ces trois titres majeurs, qui jouissent par ailleurs d’une qualité artistique largement appuyée par la technique.
Adaptation héroïque
C’est justement sur ce point que le portage de ces trois aventures sur Nintendo Switch relève de la gageure. Le plus récent Batman Arkham Knight notamment, sorti sur PS4, Xbox One et PC, paraît être un sacré challenge pour la puissance assez faible de la dernière console Nintendo. Le studio californien Turn Me Up, spécialiste des adaptations sur ce support, devrait pourtant y parvenir, fort de son expérience acquise sur d’autres jeux phares, tels que Two Brothers ou It Takes Two.
Pour couronner le tout, on appréciera forcément le clin d’œil du studio au regretté Kevin Conroy, l’inoubliable voix du justicier de Gotham. Rendez-vous cet automne pour découvrir Batman Arkham Trology, avec l’intégralité de ses contenus additionnels, ultime argument pour achever de vous convaincre.
