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Marre des titres racoleurs ? Artifact aussi et agit pour les pénaliser

23 mai 2023
Par Benjamin Logerot
Artifact n'a été lancé qu'en janvier 2023 et compte se poser en alternative sérieuse à Twitter pour les personnes en recherche d'informations.
Artifact n'a été lancé qu'en janvier 2023 et compte se poser en alternative sérieuse à Twitter pour les personnes en recherche d'informations. ©Artifact

Le jeune réseau social permet désormais de marquer des titres comme étant racoleurs sur son fil. L’entreprise réfléchit aux pénalités infligées à ce genre de titres d’articles créés pour booster l’engagement.

Cette fonctionnalité fait partie d’une mise à jour ajoutant quelques autres nouveautés sur Artifact, qui ne baisse pas le rythme. Le tout jeune réseau social sur smartphones permet donc de marquer une publication comme ayant un titre jugé racoleur, ou clickbait. L’objectif affiché est de présenter à la communauté un fil d’actualité rempli le plus possible d’articles fiables et informatifs.

Assainir le fil d’actualité

Dans sa dernière version, le réseau social lancé en janvier dernier par les deux fondateurs d’Instagram, Artifact, a ajouté une toute nouvelle fonctionnalité. Désormais, lorsqu’un utilisateur ou une utilisatrice de l’application aperçoit sur son fil un titre qu’il ou elle juge trop racoleur, il est possible de le marquer comme tel. Pour cela deux manières. En lisant l’article, il suffit de taper sur le menu à trois petits points en haut ou d’appuyer longuement sur le post de l’article directement dans le fil.

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Une nouvelle option au menu de l’application permet de marquer un article comme possédant un titre clickbait. ©Artifact

Dans l’article publié sur le blog du réseau social, Artifact explique que les retours « serviront de signal et auront une influence sur le classement pour que nous puissions prioriser les articles utiles par rapport aux articles trompeur auprès de la communauté. » Le site The Verge a pu avoir plus d’explications sur ce que compte faire l’application. L’entreprise va d’abord collecter les signalements avant de réfléchir aux actions à mettre en place en réponse. Plusieurs approches seraient essayées, dont le fait de réduire la présence d’un article sur les fils des utilisateurs et utilisatrices ou même modifier le titre en lui-même.

Cette dernière solution présente quelques problèmes puisqu’il s’agirait alors de changer un titre écrit par une personne externe sans son accord. De plus, si le nouveau titre n’est pas considéré comme assez qualitatif par la communauté, les risques que l’auteur ou l’autrice de base subisse les retours courroucés ne sont pas à exclure. La stratégie finale est encore à déterminer selon Artifact.

Des émojis de réaction

De manière un peu plus légère, Artifact a également annoncé l’arrivée de deux autres fonctionnalités sur son application. La première est l’ajout de réactions par émojis aux articles. Le géant Facebook propose déjà cette possibilité. Cela permet à la communauté d’avoir une idée de ce que les personnes ressentent par rapport aux articles et de partager son sentiment également. Enfin, l’appli permet de partager un morceau d’article en tant qu’image. Une façon plutôt utile de partager un extrait d’un article intéressant à un contact qui n’a pas pour habitude de cliquer sur les liens. L’option est déjà disponible sur iOS et devrait l’être sur Android plus tard dans la semaine.

Artifact continue donc son bonhomme de chemin et se montre très dynamique quant à la sortie de ses mises à jour. Depuis le lancement de l’application en janvier dernier, dans un monde où les masses recherchent des alternatives à Twitter, celle-ci a ajouté des résumés d’articles générés par l’IA, des commentaires ou encore la possibilité de créer des profils de rédacteurs et de les suivre.

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