À peine quelques jours après sa sortie, le dernier Zelda engrange des résultats à peine croyables, en France comme à l’étranger.
L’engouement ayant précédé la sortie de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom avait été certes très fort, mais les attentes sont une chose et les résultats concrets en sont une autre. Comme le rapporte Oscar Lemaire, journaliste du site Ludostrie spécialisé dans l’analyse des chiffres de vente, le dernier-né de Nintendo aurait dépassé les 500 00 exemplaires vendus en quelques jours seulement, rien que dans l’Hexagone.
Pour prendre la mesure d’un tel résultat, il faut comparer ce chiffre avec le lancement de FIFA 23 en octobre 2022, qui avait démarré fort avec 420 000 exemplaires. Le jeu de football vise chaque année le titre de meilleure vente, mais peut surtout s’appuyer sur sa présence sur toutes les plateformes. La performance de Zelda, disponible uniquement sur Switch, n’en est que plus exceptionnelle.
Qu’une question de physique
Sans avoir le détail des chiffres à l’étranger, certains analystes avancent déjà d’autres comparaisons frappantes. Aux États-Unis, Zelda aurait réalisé un démarrage plus de 50 % supérieur à celui d’Hogwarts Legacy, pourtant l’une des plus grosses ventes de l’année portée par le poids de la licence Harry Potter. Au Royaume-Uni, le jeu s’installe en tête du podium des meilleurs lancements de la saga, et en deuxième place pour un lancement Nintendo derrière… Wii Fit, avec sa fameuse balance, à la cible dépassant largement celle d’un « simple » jeu vidéo. Surtout, la présence d’un accessoire physique souligne un élément essentiel. Ces chiffres de lancement ne concernent que la version boîte, les ventes en dématérialisé étant désormais nettement supérieures.
Larmes de dépit
Dans les prochains jours, les données relatives aux ventes sur l’eShop de Nintendo devraient donc sceller un peu plus l’incroyable performance de Tears of the Kingdom. Avec un tel départ, le record de 30 millions d’exemplaires vendus dans le monde de son prédécesseur, Breath of the Wild, semble plus qu’à sa portée. Un tel succès provoque cependant des désagréments.
D’abord avec d’inévitables ruptures de stock potentielles, déjà évoquées par les spécialistes de la distribution. Ensuite, avec les commentaires amers de quelques développeurs, tel David Jaffe, créateur de God of War. Ils estiment en effet que le dernier Zelda échappe aux critiques habituelles sur la partie technique, qui ne manquent pas de pleuvoir sur les autres sorties. Chacun jugera de la pertinence de cette position, ou d’une forme de jalousie bien compréhensible.