Le réalisateur Neill Blomkamp a récemment dévoilé son intérêt pour l’une des licences majeures de l’éditeur japonais, enflammant les réseaux.
Avec le prochain Gran Turismo, dont les divers éléments dévoilés laissent déjà augurer le meilleur, le réalisateur sud-africain Neill Blomkamp parviendra sans doute à se racheter après de nombreux échecs. Pourtant, tout avait parfaitement commencé avec sa première réalisation devenue mythique, District 9. Dans un monde futuriste où les extraterrestres sont discriminés par la population et parqués dans un véritable ghetto, l’allusion à peine voilée à l’apartheid faisait mouche. Sans oublier de faire la part belle à des effets spéciaux et un style documentaire parfaitement adaptés au sujet.
Échecs et Matt
Seulement voilà, après le carton tant critique que commercial surprise, ayant dégagé plus de 210 millions de dollars au box-office, le réalisateur n’a pas connu d’autre succès probant par la suite. Elysium, ambitieux film futuriste mettant en vedette Matt Damon (La Mémoire dans la peau), aura juste rentabilisé son coûteux développement. Pire, Chappie, un retour sur les terres natales de Blomkamp qui traite de façon personnelle le monde en s’appuyant sur son futur, aura été un flop retentissant. On n’évoquera enfin que le titre de son dernier long métrage, Demonic, fiasco critique total. Et si, finalement, ce qui manquait depuis District 9 au talent du metteur en scène, était des univers préexistants ?
De Nine à Prime
Voilà sans doute pourquoi un fan aura demandé directement sur Twitter au réalisateur si un projet autour de Metroid pouvait l’intéresser. D’un « oui » laconique, Blomkamp a déchaîné les espoirs les plus fous des adorateurs de Samus Aran, héroïne de la saga. Il faut dire qu’avec l’interminable attente accompagnant le quatrième jeu Metroid Prime, la communauté s’impatiente.
En outre, l’univers futuriste et l’héroïne surpuissante dans son armure dotée de pouvoirs offriraient une source d’inspiration fantastique au Sud-Africain. Nintendo ayant plus que profité du succès du film Super Mario Bros et son milliard de dollars de recette, le développement cinématographique de ses licences, créant un probable « NCU », pourrait donner de l’épaisseur à cette folle perspective.
