Les utilisateurs peuvent désormais désactiver l’historique de conversation, ce qui signifie que le chatbot ne conservera aucune trace de leurs discussions avec lui.
Souvent critiqué pour son traitement des données personnelles, OpenAI propose une nouvelle option pour respecter leur vie privée. L’entreprise à l’origine de ChatGPT a annoncé, mardi, qu’il était désormais possible de désactiver l’historique de conversation dans les paramètres de son robot conversationnel. Une fois cela fait, les discussions d’un utilisateur ne seront plus enregistrées dans la barre latérale à gauche du chat. La désactivation de l’historique signifie également qu’OpenAI n’utilisera pas ses conversations pour entraîner et améliorer ses modèles.
« Nous espérons que cela fournira un moyen plus facile de gérer vos données que notre processus de désinscription », a déclaré la société dans un article de blog, ajoutant qu’elle conserve tout de même les nouvelles conversations pendant 30 jours lorsque l’historique est désactivé. Ces dernières ne sont examinées que « lorsque cela est nécessaire pour surveiller les abus », avant leur suppression définitive, assure OpenAI.
Un abonnement destiné aux professionnels
L’entreprise a également ajouté une option d’exportation dans les paramètres de son robot conversationnel, afin de « faciliter grandement l’exportation de vos données ChatGPT et la compréhension des informations stockées par ChatGPT ». Concrètement, elle permet aux utilisateurs de recevoir un fichier avec leurs conversations ainsi que « toutes les autres données pertinentes » par courriel.
Outre ces nouvelles options, OpenAI a annoncé travailler sur un nouvel abonnement appelé ChatGPT Business. Disponible dans les prochains mois, il sera destiné aux « professionnels qui ont besoin de plus de contrôle sur leurs données ». Il leur permettra de conserver l’historique de conversation tout en interdisant à l’entreprise d’utiliser leurs données pour entraîner ses modèles. Ces annonces sont un moyen pour OpenAI de répondre aux inquiétudes des autorités de protection de données, dont plusieurs ont récemment lancé des enquêtes sur elle et son chatbot.