Le chanteur, Harry Belafonte, s’est éteint à l’âge de 96 ans. Il était aussi acteur et militant pour les Droits Civiques.
Le légendaire chanteur et activiste Harry Belafonte est décédé à l’âge de 96 ans, des suites d’une insuffisance cardiaque comme le confirme le New York Times. Fils d’immigrants caribéens, Belafonte grandit à New-York avant de devenir un chanteur à succès. Surnommé le « Roi du Calypso », l’Américain se fait connaître dans les années 1950 et 1960 avec les tubes Jump in the Line (1960) et The Banana Boat Song (Day-O) (1956) qui connaît un second succès grâce au film Beetlejuice (1988) de Tim Burton.
Son album Calypso, publié en 1956 devient le premier 33 tours à s’écouler à plus d’un million d’exemplaires. En plus de sa discographie solo, dont le dernier album Paradise in Gazankulu est publié en 1988, Harry Belafonte était également un acteur – récompensé par un Tony Award en 1953 – ainsi qu’un grand militant pour les Droits Civiques.
Un proche de Martin Luther King
Activiste et militant, Harry Belafonte devient une des voix de la lutte pour les Droits Civiques dans les années 1950 et 1960, aux côtés de son ami Martin Luther King. Soutien de l’UNICEF et opposé à l’Apartheid, il participe à la création du morceau We are the World en 1985, réunissant les plus grandes stars de la chanson de l’époque.
Très critique de la politique étrangère des États-Unis, l’artiste devient un opposant au gouvernement de George W. Bush, pointant du doigt les noirs Condoleeza Rice et Colin Powell lors de la Guerre en Irak. Dernièrement, Harry Belafonte avait dénoncé l’élection de Donald Trump, comparant l’accession au pouvoir du Président au « début du quatrième Reich ».
Considéré comme un EGOT, Harry Belafonte est un des rares artistes à compter parmi ses récompenses un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony Award pour son travail.
