L’un des jeux les plus attendus de l’année est déjà passé au crible des critiques et a ouvert ses portes à certains joueurs en avant-première.
Les centaines de milliers de fans de Harry Potter n’ont plus qu’un petit jour à attendre avant de plonger (enfin) dans l’univers de Poudlard et ses environs. Cependant, la presse spécialisée, ou les joueurs ayant eu un accès anticipé en optant pour les versions Deluxe et Collector, ont déjà pu plonger dans la magie de ce monde ouvert tant attendu.
Les plus inquiets peuvent être rassurés : le site Metacritic, célèbre agrégateur des notes internationales récoltées par un jeu, affiche un joli score de 86/100. Avec 56 tests effectués par des professionnels, les contours des qualités et défauts de la production d’Avalanche Studios sont déjà dévoilés. Entre enthousiasme communicatif de développeurs amoureux de cet univers magique et menues lacunes liées à leur inexpérience sur une aussi grosse production.
Tour de magie réussi
La plupart des critiques mettent en lumière un même émerveillement sur la fidélité absolue aux romans et aux films, tout en donnant la liberté aux joueurs de créer leur propre avatar pour se lancer dans l’aventure. Un voyage aussi riche qu’immersif, avec des tonnes de références, une écriture parfois brouillonne, mais toujours respectueuse du monde de Harry Potter.
Surtout, la mécanique des combats à coups de magie se montre efficace, le monde ouvert très complet, avec une durée de vie flirtant avec la quarantaine d’heures pour en faire le tour. De quoi faire d’Hogwarts Legacy plus qu’un simple jeu dédié aux seuls « Potterheads ». L’impatience de ces derniers a par ailleurs permis au titre de battre le précédent record de Cyberpunk 2077 en termes d’audiences sur Twitch, avec 1,3 million de spectateurs en simultané.
Rowling in the Deep
Mais tout n’est pas parfait au royaume des sorciers. D’abord, quelques lacunes pointées du doigt par les testeurs, avec un bestiaire finalement peu varié, des problèmes de caméra et autres soucis de finition qui gâchent parfois le plaisir. En outre, certaines critiques évoquent un monde ouvert un peu trop générique, à la façon des derniers volets d’Assassin’s Creed.
Mais c’est surtout la polémique autour de la transphobie de J.K.Rowling, créatrice de Harry Potter, qui alimente les critiques. Les droits touchés par l’autrice sur les ventes du jeu ont conduit à un boycott, souvent revendiqué avec agressivité sur les réseaux sociaux. Les développeurs ont tenté, avec la possibilité de créer un avatar transgenre, d’arrondir les angles. Il faudra attendre que le buzz retombe pour savoir si cette décision aura été suffisante.
