Avec plus de 800 millions de dollars en trois jours, la franchise renoue avec le succès qui avait fait défaut à son épisode Vanguard.
C’est un nouveau record dans la longue succes story du FPS le plus vendu au monde. Très attendu par la communauté après un épisode Vanguard jugé comme décevant, Call Of Duty: Modern Warfare II a réalisé un lancement à la hauteur des attentes de ses producteurs, Activision Blizzard. Avec 800 millions de dollars de recette en seulement trois jours après son lancement, le jeu devient le plus rentable à ce stade, dépassant le précédent record établi par Modern Warfare 3 en 2011 avec « seulement » 775 millions de dollars après cinq jours. Un succès qui s’explique notamment par un développement plus ambitieux, une pléthore de nouveautés et une communication bien huilée.
Plus fort que Marvel et Tom Cruise
Sur ce dernier point, les pontes d’Activision n’ont pas manqué de s’autocongratuler, en comparant notamment les chiffres faramineux de leur dernier-né avec les deux blockbusters de l’année au cinéma. En effet, Modern Warfare II fait mieux que des films tels que Top Gun : Maverick ou Doctor Strange in the Multiverse of Madness, une sacrée performance. Si la manager générale de Call Of Duty, Johanna Faries, n’a pas manqué de remercier les joueurs pour cet immense succès, elle n’oublie pas non plus de leur donner rendez-vous pour le lancement de Warzone 2.0, le 16 novembre prochain. La déclinaison free to play du FPS devrait, elle aussi, établir des records, et profiter au jeu payant via la synergie établie par l’éditeur.
Record à double tranchant
Si l’heure est aux félicitations, dans les coulisses, il est toujours question du rachat d’Activision Blizzard par Microsoft, jaugé par les institutions internationales garantes du respect des règles de la concurrence. Ces chiffres vertigineux donnent en effet plus de relief encore aux déclarations de Jim Ryan quant à l’importance stratégique de Call Of Duty dans l’écosystème PlayStation, dont il dirige la division chez Sony. Et ces mêmes données rendent caduques les tentatives de Microsoft de minimiser l’impact qu’aurait un tel rachat sur la concurrence avec son grand rival. La bataille entre les deux géants sur ce sujet épineux est donc relancée.