L’édition 2019 du salon Laval Virtual a ouvert ses portes, et si l’évènement s’adresse surtout aux professionnels, quelques attractions tout à fait grand-public s’y cachent. Comme la possibilité de faire du parapente tout en restant à Laval.
On peut faire beaucoup de choses en VR, comme plonger pour observer des baleines, ou se retrouver dans l’espace quelques minutes. Les possibilités sont presque infinies, si ce n’est qu’il n’existe bien souvent pas d’outils permettant de se mettre totalement dans les conditions. Difficile de trouver un caisson de gravité zéro pour se prendre pour Thomas Pesquet, et difficile aussi de trouver un lieu adapté – et un casque étanche – pour plonger avec les mammifères marins.
Par contre, si on veut faire du parapente en réalité virtuelle, il suffit de se rendre au Laval Virtual 2019, et de trouver le petit stand de Paraglider VR, proposé par l’entreprise montpelliéraine Studio Muybridge. Impossible de ne pas le voir lorsqu’on déambule sur le salon, c’est celui où une nacelle trône en plein milieu. Largement de quoi éveiller notre curiosité.
L’un des fondateurs se charge des démonstrations et explique que les développeurs ont revu à la baisse la vitesse de l’expérience, beaucoup trop intense pour le grand-public. Il n’en fallait pas plus pour qu’on accepte de s’installer sur le siège, en mode “vol libre”, le mode “course” nous effrayant un peu il faut bien l’avouer. Dans cette nacelle, nos pieds ne touchent pas le sol. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’impression de planer est au coeur de l’expérience, et qu’avoir les pieds plantés au sol augmenterait le motion sickness, ce phénomène qui donne la nausée. Pour pallier à ce phénomène, les développeurs expliquent aussi avoir installé un ventilateur, qui souffle au niveau du visage de l’utilisateur lorsque celui-ci prend de la vitesse (virtuelle).
Pour contrôler ce parapente, les manettes du HTC Vive sont reliées à des cordes. On tire celle de gauche pour tourner à gauche, celle de droite pour aller à droite, et les deux pour monter ou prendre de la vitesse. L’impression est vraiment réaliste, même si le décor relève plus du “cartoon” que du “réalisme”. Ces décors sont d’ailleurs très charmants, les développeurs ont dissimulés de nombreux détails cachés, comme dans des grottes qui deviennent à la fois des lieux de chasse au trésor et où nos compétences de vol sont mises à rude épreuve.
Ce type d’expérience de réalité virtuelle, qui pousse le concept à son maximum, pourrait en tout cas se retrouver un jour dans des salles d’arcade.