Après avoir confirmé dans The Guardian la sortie de Fossora, son onzième album studio, à l’automne prochain, la célèbre artiste et actrice islandaise Björk a donné plus de détails sur ce nouvel opus qui lui a entre autres été inspiré par la mort de sa mère, l’activiste Hildur Rúna Hauksdóttir, en 2018. Sortie prévue le 30 septembre prochain.
Cinq ans après son dernier album, Utopia, Björk signera son retour cet automne avec un onzième album studio intitulé Fossora. L’artiste islandaise, découverte à l’international dans les années 1990 grâce à Debut, son premier album solo – qui s’est également illustrée au cinéma dans Dancer in the Dark (2000) de Lars von Trier, pour lequel elle remporta le prix d’interprétation lors du Festival de Cannes, ou plus récemment dans un petit rôle sur mesure dans The Northman de Robert Eggers – avait annoncé il y a dix jours la sortie prochaine de l’album dans une interview pour The Guardian.
Björk a aujourd’hui officialisé la date de sortie de Fossora, qui sera disponible dès le 30 septembre prochain, et a dévoilé la pochette atypique de ce dernier ; plutôt que d’utiliser des mots pour marquer la différence entre deux de ses albums, la chanteuse préfère se servir de ces raccourcis visuels, de ces « cartes de tarot fait maison », dit-elle, pour capturer l’essence de l’album. Björk a laissé entendre qu’un premier single, Atopos, ne tarderait pas à être dévoilé.
Un album (extra)terrestre
Ce onzième album comportera treize titres, dont deux chansons composées en mémoire de sa défunte mère, Hildur Rúna Hauksdóttir. La famille jouera visiblement un rôle central dans l’album puisque l’artiste de 56 ans y a également invité ses propres enfants, Sindri et Ísadóra, que l’on entendra sur les choeurs. En partie inspiré par l’expérience de la pandémie, Björk s’est notamment entouré du duo indonésien Gabber Modus Operandi pour donner corps à un album, une fois n’est pas coutume, à la fois organique et expérimental et en l’occurrence partagé entre la clarinette basse et la techno hardcore ; et comme l’indique l’étymologie de l’album (du latin fossor : creuser, fouille), un opus plus directement terrestre que ses prédécesseurs.
En attendant l’arrivée du premier extrait de Fossora, Björk a lancé ce 1er septembre une série de podcasts revenant sur l’ensemble de sa discographie, intitulée Björk: Sonic Symbolism. Les trois premiers épisodes sont à présent disponibles.
