Ce 17 août en salles, le film de science-fiction Vesper Chronicles tente de semer les graines de l’espoir dans un monde déprimant.
Ce mercredi, le film belgo-franco-lituanien Vesper Chronicles va se donner pour mission de montrer au cinéma l’un de nos nombreux futurs post-apocalyptiques possibles. Le réchauffement climatique n’est visiblement que le début.
Ici, les écosystèmes se sont effondrés malgré les tentatives de l’Homme de réparer ses propres erreurs à grands coups d’ingénierie biologique. Les quelques survivants sont coupés en deux : quelques privilégiés se sont retranchés dans des citadelles autoritaires coupées du monde, tandis que les autres tentent de survivre dans une nature devenue à la fois stérile et hostile. C’est ici que se trouve la jeune Vesper (Raffiella Chapman), qui rêve de mettre à profit ses talents de bio-hackeuse, quand un vaisseau en provenance d’une citadelle s’écrase près de chez elle. À l’intérieur, une mystérieuse femme (Rosy McEwen) risque de changer la donne.
La SF n’est pas réservée qu’aux gros budgets
Réalisé et écrit par Kristina Buožytė et Bruno Samper (duo déjà derrière Vanishing Waves), le long-métrage indépendant se paye les services de Dan Levy (J’ai perdu mon corps) à la musique.
Durant presque 2h, Vesper Chronicles manque malheureusement de rythme et d’enjeux dans lesquels se sentir véritablement investis. Si le casting (notamment Eddie Marsan de Ray Donovan), les décors et les effets spéciaux et visuels sont solides – surtout pour un film à budget raisonnable -, l’ensemble ne prend malheureusement jamais vraiment. L’univers pourtant, aussi sale que dur, se montre assez convaincant.
Un film qui peine à passionner
L’histoire, particulièrement centrée sur la volonté de survie et d’émancipation de ses personnages, ne raconte finalement pas grand-chose de très neuf ou de surprenant au cours de son long déroulé. On s’ennuie poliment, malgré une sincère envie d’apprécier la proposition, qui ne manque pas d’arguments visuels et de potentiel pour développer son univers à l’idée centrale qui se tient. Un peu moins de longueurs et davantage d’action auraient peut-être permis au film d’être un peu plus qu’un énième film d’anticipation catastrophe oubliable.