Plusieurs informations sur Grand Theft Auto VI et son éditeur Rockstar Games viennent d’être révélées. Un personnage féminin jouable fait son apparition, aux côtés d’un personnage masculin, façon Bonnie and Clyde.
Alors que GTA V se vend toujours par palettes malgré son ancienneté (165 millions de copies vendues depuis 2013), la très attendue sortie du prochain opus de la saga Grand Theft Auto, GTA VI, n’est probablement pas pour tout de suite. Il faudra patienter au moins encore… deux ans.
Mais, via deux (1, 2) longs articles, le souvent très bien informé journaliste Jason Schrier du média américain Bloomberg a aujourd’hui deux informations de taille à révéler : l’un des personnages jouables du titre sera une femme – une première -, et Rockstar Games semble avoir fait bien des efforts pour devenir une entreprise plus respectable et tolérante.
Enfin un personnage féminin jouable dans GTA
Dans GTA VI, les joueurs incarneraient un duo de personnages inspirés des criminels Bonnie et Clyde. Une femme dans GTA : une première. Jusqu’ici, le populaire jeu vidéo était exclusivement une affaires d’hommes. L’héroïne du futur jeu serait par ailleurs d’origine latino-américaine.
Concernant le cadre du jeu, une version fictive de Miami aurait été retenue par Rockstar. Un choix qui marche dans les traces d’un certain GTA : Vice City, mais Schrier précise : « Rockstar a désormais l’intention de mettre le jeu à jour en permanence, en ajoutant régulièrement de nouvelles missions et de nouvelles villes, ce qui, espère la direction, permettra de réduire le crunch durant les derniers mois du jeu. Néanmoins, le monde du jeu par défaut reste vaste, avec plus de lieux intérieurs que les précédents jeux Grand Theft Auto, ce qui a un impact sur le calendrier de production. » GTA VI sera donc un jeu service.
Rockstar Games nettoie ses rangs de sa toxicité
Depuis 2018 et les accusations d’employés concernant sa culture du crunch, d’intimidations et d’ambiance teintée de masculinité toxique, Rockstar Games a travaillé à améliorer son image et, surtout, l’ambiance dans ses bureaux. D’après une vingtaine d’employés ou anciens employés interrogés par Schrier, ce « boy’s club s’est transformé en vraie société » au cours des quatre dernières années. Des managers toxiques ont ainsi été remerciés, les blagues transphobes ont été retirées de GTA V et un mode online baptisé Cops ‘n’ Crooks a été annulé après les manifestations suite à la mort de George Floyd.
GTA VI s’annonce donc, dans le fond en tout cas, plus inclusif que les précédentes versions. Reste à espérer que le résultat sera meilleur que la GTA Trilogy.
