Il est trop mignon ! Voilà la réaction unanime provoquée par le Palm lorsqu’on le sort de sa boîte. Mais ce smartphone au format mini, qui vous accompagnera dans vos sorties comme au sport ou en pleine nature, est bien plus qu’un simple téléphone secondaire. Découvrons-le ensemble.
Une belle réussite visuelle
Le Palm PVG 100E affiche sa vocation premium dès la boîte. Très classieuse, elle met en valeur le smartphone et donne un sentiment de qualité dès le premier contact. Une fois ouverte, l’emballage laisse apparaître un très joli smartphone au format ultra compact. Le Palm ne mesure en effet que 5,06 x 9,96 cm pour une épaisseur de 7,4 mm et un poids de 62,5 g ! Comme son nom l’indique (Palm = paume en anglais), il est conçu pour tenir dans la paume de la main, et le moins que l’on puisse dire c’est que le pari est largement gagné, comme on peut le voir sur les visuels ci-dessous. Le premier le montre dans ma main, le second posé à côté d’un Samsung Galaxy S10+.
Le Palm est livré avec son chargeur + adaptateur secteur, une clé pour accéder au logement de carte SIM, un livret de garantie et un book de présentation du produit, le tout sous un forme élégante et soignée. La version du Palm PVG 100 que nous testons est une version standalone, c’est à dire qu’il peut fonctionner de façon autonome avec une carte SIM, contrairement à la version Companion qui nécessite d’être connectée à un smartphone « maître » pour fonctionner.
Tout sauf un gadget
Le Palm ne cherche évidemment pas à rivaliser avec les derniers flagships, ce n’est pas du tout son créneau. Mais il n’en propose pas moins des caractéristiques qui tiennent la route pour l’usage auquel il est destiné. Son écran HD de 3,3″ offre une densité de 445 pixels par images. Il est motorisé par un processeur à 8 cœurs Snapdragon 435, assisté par 3 Go de mémoire vive (RAM). Le stockage interne, hélas non extensible, est de 32 Go.
Malgré son format lilliputien, ce smartphone Palm propose des fonctionnalités digne des grands, de la reconnaissance faciale à l’étanchéité IP68 en passant par son port USB type C réversible, la disponibilité du GPS + Glonass, la présence de 2 haut-parleurs, etc. Il dispose d’un capteur secondaire de 8 MPixels pour les selfies et autres appels vidéo, et d’un capteur principal de 12 MPixels.
Le Palm PVG 100E dispose d’une batterie 800 mAh. L’autonomie annoncée est de 3 heures en conversation, jusqu’à 6h en streaming de musique. La charge totale se fait en 68 minutes et on peut récupérer 50% d’autonomie en 30 minutes. L’autonomie peut paraître juste au premier abord, mais elle correspond parfaitement à l’usage auquel il est destiné, comme nous allons le voir.
Un mini smartphone, oui, mais pour quoi faire ?
Le premier point à aborder, avant de rentrer dans le détail du test, c’est l’intérêt d’un tel produit. Il est évident que le Palm ne se destine pas à un usage de smartphone principal. On voit mal l’utilisateur passer de l’usage permanent d’un écran grand format comme celui d’un Samsung Galaxy S20 Ultra au 3,3″ du Palm ! D’autant que, comme nous l’avons vu plus haut, son autonomie n’a rien de monstrueuse et qu’il montrerait vite ses limites dans un usage intensif.
En revanche, si vous utilisez au quotidien un smartphone haut de gamme, il peut être extrêmement intéressant de pouvoir « switcher » sur un modèle compact -et moins onéreux- comme le Palm pour se faire une soirée avec des collègues ou pour aller en boite par exemple. Peu encombrant et très léger, il pourra se loger au fond de votre poche ce qui minorera le risque de perte ou même de vol.
Le Palm sera également parfaitement indiqué pour le sport. Il trouvera ainsi tout naturellement sa place logé dans un brassard pour vos footings et vos entraînements, à plus forte raison avec son étanchéité et sa résistance à la poussière. Dans le même ordre d’idée, il sera parfait pour se lancer dans des randonnées sympas tout en écoutant sa musique.
Une ergonomie satisfaisante
Outre son design craquant, le Palm séduit dès la mise en route par une interface très pratique et qui n’est pas sans faire penser à une Apple Watch matinée d’Android. L’interface est donc très bien adaptée au format de l’écran, et les fonctions principales (photo, messagerie, communications, musique, YouTube et Google Maps, etc.) sont aisément accessibles. D’autant qu’il est possible de configurer l’écran pour un accès direct à ses applications préférées. La fluidité est excellente, et on s’adapte très vite à ce type de navigation peu usuel sur smartphone.
Le format du Palm nous faisait craindre des difficultés pour l’usage au clavier virtuel. Etonnamment, on s’y fait très vite, et bien que n’ayant pas des doigts particulièrement fins, j’ai réussi à m’en accommoder sans problème après quelques tâtonnements. L’absence de bouton physique pour le volume m’a en revanche paru plus gênante.
Parmi les fonctionnalités appréciables, citons le mode « Vie ». Une fois activé, il désactive les notifications de mails, de SMS ou d’appels dès lors que vous éteignez l’écran. Une fois l’écran réactivé, le Palm redevient pleinement fonctionnel. Pratique pour rester concentré sur une tâche sans être dérangé toutes les 5 minutes ou pour profiter de sa musique en toute quiétude lors d’une séance de sport.
Pas mal du tout en photo
On n’attend pas forcément un appareil de ce type sur le terrain de la photo, et pourtant il s’en sort plutôt bien. Le Palm ne figurera pas dans notre classement des meilleurs photophones du moment mais compte tenu de son format, on obtient des prises de vue dont la qualité est tout sauf ridicule, y compris en mode zoom. Il fera parfaitement l’affaire en photophone d’appoint.
Prise de vue à 160 m par temps peu lumineux
Même prise de vue, avec focus sur un détail en mode zoomé.
Audio-Vidéo
Petit format oblige, les vidéos offrent une belle définition. On peut ainsi apprécier la bande-annonce du prochain Fast And Furious 9 mais la taille d’écran atteint ses limites et sur la durée, le besoin d’un modèle plus grand se fait sentir. Pour une utilisation ponctuelle, par exemple le temps d’un trajet, le Palm suffira très largement. Dommage que les bordures soient si épaisses, ce qui gâte un peu le plaisir. Les haut-parleurs sont d’un bon niveau, surtout pour un tel format.
Le Palm étant dépourvu de prise casque, il faudra passer par un casque sans fil. Pour ce test, ce sont des écouteurs True Wireless Jabra Elite 75 T qui ont été mis à contribution. Et là encore, le Palm surprend agréablement avec un bon comportement sur l’écoute d’une playlist Deezer mêlant musique antillaise des années 70, rap, reggae, chanson française et jazz. Notons que la connexion Bluetooth s’est montrée très stable tout au long du test.
Jeu vidéo
Bon, on ne va pas se mentir, le Palm n’est pas et ne sera jamais un smartphone gamer. Mais pour avoir installé le jeu Subway Surfer et y avoir joué, je peux confirmer que cela fonctionne, même si la petite taille de l’écran ne rend pas les choses aisées. Pour des jeux plus complexes ou demandant davantage de ressources, il faudra passer sur un modèle plus puissant.
Communication, tout va bien
Si vous vous inquiétez de la qualité de réception et de celle des conversations, soyez rassuré, le Palm offre une parfaite intelligibilité et une sensibilité qui paraît de très bonne facture. Qu’on se le dise, ce n’est clairement pas un joujou mais un vrai téléphone.
On a aimé | On aurait aimé |
Le format ultra compact | Un lecteur de carte et une touche volume |
Le design | Des bordures plus fines |
Le packaging | Une autonomie plus importante |
La fluidité | |
Le mode « Vie » | |
La fonction photo vraiment très correcte | |
La qualité audio |