Le retour en grâce de la photo instantanée se confirme, et Fujifilm est particulièrement bien placé dans la course. Le fabricant japonais nous propose la deuxième version de son modèle d’imprimante de poche, l’Instax Share SP2. Une chance, nous l’avons reçu pour un test.
L’imprimante Instax Share SP-2 se présente sous la forme d’un boîtier de dimensions 8,95 x 13,18 x 4 cm (hors parties saillantes et d’un poids de 250 g). Elle fonctionne sur batterie (comptez 90 mn pour une charge complète). La connectique se résume à un port micro USB caché sous un opercule et destiné à la recharge. On trouve également sur le même côté un bouton « Reprint » pour relancer une impression, et une touche marche /arrêt.
La face arrière accueille le logement de la batterie tandis qu’on trouve en face avant la fente d’éjection des photos ainsi que des indicateurs lumineux qui renseignent sur l’état de la batterie et sur le nombre de films disponibles. L’imprimante Instax Share SP-2 fonctionne en effet exclusivement par impression sur un film couleur instantané Fujifilm Instax Mini. Certains regretteront le choix d’un format propriétaire, mais ils auront tort car ce film argentique permet d’obtenir de meilleurs résultats, tant en tenue dans le temps qu’en luminosité, par rapport aux solutions concurrentes. L’appareil est livré avec son câble USB de charge, un manuel d’utilisation et un pack de 10 films.
Le manuel d’utilisation est finalement quasiment inutile, tant l’installation est un jeu d’enfant. Après avoir chargé le Fujifilm Instax Share SP2, on installe l’application dédiée Instax Share disponible sur iOS et Android. On lance la connexion avec l’imprimante, et voilà, elle est prête à fonctionner. Une mise à jour du logiciel de l’imprimante est proposée, n’hésitez pas à la lancer. Plusieurs possibilités d’impression sont proposées. On peut lancer une impression soit à partir d’une photo existante dans la galerie, soit en prenant une photo, soit encore à partir de Facebook, Instagram, etc…
L’impression est à la fois rapide (environ 10 secondes) et relativement silencieuse. La possibilité de lancer une réimpression d’un simple clic est également bien pratique. Sur les exemples ci-dessous, on voit le résultat des prises de vue d’un verre « Madame Bonheur » et du jeu lumineux « 36 briques« . Le contraste et la luminosité sont plus que correctes pour ce genre d’impression, et la définition plutôt sympathique. Le résultat final dépend bien évidement de la qualité du fichier source. Un smartphone qui excelle en photo donnera de meilleurs résultats à l’impression.
Petite astuce : dès que le film est sorti de l’imprimante, mettez-le entre deux pages, dans un livre ou un magazine pendant quelques minutes, la luminosité n’en sera que meilleure. Avant de lancer l’impression, la Fujifilm Instax Share SP2 propose par ailleurs des options intéressantes, parmi lesquels des filtres (noir et blanc, sépia, personnalisé) ou encore la possibilité de changer l’orientation, d’agrandir l’image, ou encore d’ajouter des thèmes visuels (anniversaire, St valentin, etc…).
Si je devais trouver un défaut à cette imprimante, ce serait un certain manque de stabilité de la connexion qui oblige à rétablir régulièrement le lien entre le smartphone et l’imprimante. La connexion étant relativement rapide, cela n’a rien de bien méchant mais une mise à jour pourrait certainement corriger cet inconvénient. L’autonomie n’a rien de mirobolant non plus, mais c’est souvent le cas sur ce type de produit. Pour le reste, Fujifilm réussit à améliorer très sensiblement son imprimante photo pour en faire un produit très simple d’emploi et efficace.
