Marque historique de la haute-fidélité, l’américain JBL développe toute une gamme de casques audio de qualité. La série Everest se distingue par un design moderne et de bonnes performances audio. Nous testons aujourd’hui 3 modèles Bluetooth de cette série, l’Everest 300BT, l’Everest 700BT et le haut de gamme JBL Everest Elite 700.
Marque historique de la haute-fidélité, l’américain JBL développe toute une gamme de casques audio de qualité. La série Everest se distingue par un design moderne et de bonnes performances audio. Nous testons aujourd’hui 3 modèles Bluetooth de cette série, l’Everest 300, l’Everest 700 et le haut de gamme JBL Everest Elite 700.
Pour les amateurs de haute-fidélité, le nom d’Everest accolé à la marque JBL évoque des enceintes légendaires et monumentales qui ont beaucoup encouragé le succès de la marque dans le monde entier. Le fabricant entend visiblement capitaliser sur cette image de marque pour en faire profiter ses produits nomades. Les 3 casques de cette série partagent une même ligne assez sobre basée sur un grand bandeau, des écouteurs ronds et de larges coussinets. Disponibles en coloris noir et blanc, les casques Everest proposent une finition qui parait soignée. Ils sont pliables et le modèle 700 Elite est fourni avec une sacoche de transport (visuel ci-dessous). Pour le reste, ils sont tous livrés avec un câble audio jack/jack, un guide de démarrage rapide et un câble micro-USB /USB. Ce dernier est destiné à la recharge, les 3 modèles proposant la connectivité Bluetooth 4.1. Ils offrent également chacun la prise de communication téléphonique. Les trois casques se différencient par leur format, le 300 étant un casque supra auriculaire, tandis que le 700BT et le 700BT sont de type circum auriculaire.
JBL affirme avoir travaillé sur les coussinets pour qu’ils s’adaptent à la morphologie de chacun. Sans aller jusqu’à parler de « meilleure ergonomie de sa génération » comme l’affirme le fabricant, les casques sont effectivement confortables. Mais attention à la pression non négligeable qui devient gênante sur la durée, en particulier sur le modèle 300. On aurait aussi aimé un rembourrage plus important de la partie de l’arceau en contact avec le crane. Pour ceux qui comme moi ont opté pour une coupe à ras, ce n’est pas toujours très agréable.
La connexion du JBL Everest 300 à un lecteur mp3 Cowon Z2 se fait très rapidement, pas de soucis de ce côté. En ce qui concerne le rendu sonore, l’Everest 300 fait la part belle aux fréquences graves et haut-médium, sans pour autant étouffer les fréquences aiguës. L’ensemble est agréable à écouter. L’assise des basses est solide sans débordement, comme j’ai pu le constater à l’écoute du bon vieux « Night Nurse » de Gregory Isaac. L’aigu est parfois un poil en retrait, mais rien qui ne puisse se corriger avec un bon égaliseur. L’isolation passive est bonne, ce qui participe au plaisir d’écoute même en environnement bruyant. La navigation se fait grâce à des touches situées sur le côté gauche, des touches efficaces à défaut d’être très agréable à utiliser. L’autonomie du JBL 300 est de 20 h et comme tous les casques de la gamme Everest, il est compatible avec la technologie maison ShareMe 2.0 qui permet à d’autres casques Bluetooth de se connecter au votre pour partager votre musique. Et ce quelle que soit leur marque !
Le passage au JBL Everest 700 BT révèle une écoute sensiblement différente, plus neutre. La coquetterie dans les aigus a disparu et les fréquences graves sont plus discrètes et plus naturelles. Quand l’Everest 300BT faisait dans l’exubérance, le 700BT fait davantage dans la fidélité. D’un morceau à l’autre, on ressent les différences d’enregistrement. En clair, il y a du grave dans le casque quand il y en a sur l’enregistrement, ni plus ni moins. L’aigu suit la même ligne mais pourra paraitre un peu trop incisif sur certains morceaux. L’isolation phonique est encore meilleure que le 300BT, mais avec une pression sur les oreilles moins sensible, ce qui est logique pour un casque circum auriculaire. La gêne due au rembourrage léger de l’arceau demeure en revanche. L’autonomie en Bluetooth passe à 25 heures.
Nous terminons avec le modèle haut de gamme Elite 700. Visuellement identique au modèle 700 « classique », il propose en sus la réduction active du bruit. Mais surtout, il offre des options de personnalisation du son poussées à un niveau inédit. Pour en profiter, il vous faut impérativement installer l’application JBL Headphones, disponible sur iOS comme sur Android. Comme vous les montrent les impressions d’écrans ci-dessous, il est possible de moduler la réduction active de bruit en fonction de ses besoins ou envies. On peut laisser filtrer les bruits ambiants légèrement, moyennement ou franchement, ou carrément les désactiver totalement. Et le résultat s’avère particulièrement efficace. Bose, le leader de la réduction active du bruit, a trouvé ici un redoutable challenger. Notons que, sans passer par l’application, il est possible de choisir, à partir d’un bouton de commande sur l’écouteur droit, entre des niveaux de bruits ambiants faibles ou élevés. Parmi les fonctions disponibles, citons un plus classique égaliseur à 10 bandes, avec 3 présélections (jazz, vocal et Bass) ainsi qu’un égaliseur que l’utilisateur peut paramétrer et sauvegarder. L’autre fonction, découverte sur le casque haut de gamme AKG N90Q (marque du groupe Harman, comme JBL), s’appelle TruNote. Elle permet de calibrer votre smartphone pour adapter l’écoute de manière précise à votre morphologie. Par exemple, si vous portez des lunettes, ce sera pris en compte et l’application adaptera le son en en tenant compte. L’opération dure à peine quelques secondes. Il est aussi possible d’activer TruNote directement sur l’oreillette. Je dois reconnaitre que la différence ne m’a pas sauté aux yeux. J’ai cru percevoir un peu plus d’aération dans le médium, mais on peut se demander si cela ne tient pas davantage de l’effet placebo. Musicalement, en tout cas, le JBL Elite 700 reprend toutes les qualités qui font le sel de la version Everest 700 BT, mais avec le silence ambiant en plus, et donc une immersion dans la musique encore supérieure.
On ne peut que saluer la cohérence et la musicalité de cette gamme Everest chez JBL. Des produits biens finis, des technologies exclusives, des prix étudiés et loin de certains délires de marques que je ne citerai pas, ainsi que des qualités musicales indéniables qui ne surprennent pas vraiment venant d’une marque qui a fait ses preuves depuis tant de décennies. Parmi les axes d’améliorations, citons la pression qui se fait trop importante au long de l’écoute, des touches qu’on aurait aimé plus qualitatives et une notice moins succincte.