Au sein de la gamme d’enceintes nomades de Sony, les SRS-X11 font figure de petit poucet avec leur format miniature et leur poids de seulement 215g. vous vous demandez s’il s’agit d’un gadget ou d’une vraie enceinte musicale? Vous aurez la réponse en lisant ce qui suit.
La Sony SRS-X11 se présente sous la forme d’un petit cube de 6,1 cm de côté. Il s’agit d’une enceinte Bluetooth extrêmement compacte et destinée à vous accompagner dans tous vos déplacements. Visuellement, elle ne manque pas de charme avec ses bords légèrement biseautés, son aspect dépouillé et le choix de couleurs proposé. Vous avez ainsi le choix entre les coloris noir, rose, rouge, bleu et blanc. La conception est à l’avenant puisqu’on retrouve à l’intérieur un haut-parleur de 45 mm soutenu dans le grave par deux radiateurs passifs. Le tout est alimenté par une amplification de 10 watts. La Sony SRS-X11 dispose également d’un micro omnidirectionnel pour la prise de communication téléphonique. L’alimentation est confiée à une batterie interne lui conférant une autonomie confortable de 12 heures. Outre la connectivité Bluetooth (version 3.0), cette mini-enceinte propose aussi une puce NFC. La connectique se résume à une entrée jack pour la connexion filaire, d’une source externe et un port micro-USB pour la recharge. On regrettera à ce sujet que Sony ne fournisse qu’un câble USB / Micro-USB, un adaptateur USB / secteur aurait été le bienvenu. Sur la face supérieure on distingue le panneau de commande avec les deux touches de réglage du volume, celle de prise de communication, et la touche allumage / arrêt qui fait aussi office de touche d’appairage Bluetooth. La face arrière accueille le port Micro-USB, l’entrée jack, une touche reset pour réinitialiser l’enceinte et une mystérieuse touche « ADD ». Cette dernière matérialise un des points forts de l’enceinte SRS-X11, c’est à dire la possibilité de configurer deux exemplaires en stéréo ou en double mono. Pour finir, outre le câble USB / micro-USB de charge, la Sony SRS-X11 est fournie avec une dragonne pour le transport et un livret de mise en route.
Pour les besoins de ce test, un lecteur mp3 Cowon Z2 et une tablette tactile Sony Xperia Tablet Z2 ont été mis à contribution. La connexion Bluetooth simple est relativement rapide. Dans cette configuration, la SRS-X11 surprend par un son plutôt réussi et auquel son format ne nous avait pas préparé. Le grave, sans être abyssal, est tout à fait convaincant par rapport à la taille de l’enceinte. A niveau d’écoute raisonnable, on reste étonné par la qualité sonore d’une si petite enceinte. En passant du dernier album de Francis Cabrel au saxophone jazz d’Archie Shepp, on ne ressent pas l’habituelle frustration que provoquent les enceintes miniatures. C’est propre, équilibré et très séduisant, même si dans l’absolu on aurait aimé un aigu filant plus haut.
Si l’appairage Bluetooth d’une enceinte est un jeu d’enfant, Sony aurait pu faire plus simple en ce qui concerne la connexion simultanée de deux enceintes. J’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises pour enfin entendre le son sortir des deux SRS-X11 de test, la faute à une procédure un peu laborieuse. Ceci dit on est largement récompensé par la qualité sonore obtenue. Placées en deux points opposés d’une pièce d’écoute de plus de trente mètres carrés, les deux enceintes lilliputiennes (voir visuel ci-dessous avec la clémentine) sont parvenues à la remplir sans difficulté. Tout au plus constate-t-on une distorsion plus prononcée quand on les pousse dans leurs retranchements. La restitution en stéréo d’un solo de saxophone jazz ou comme celle d’une version dub du « Kingston Town » d’UB40 se révèlent des plus agréables. Là encore, on ne peut s’empêcher d’être surpris de l’ampleur et de la qualité de rendu sonore dont sont capables de si petites unités.
L’enceinte Sony SRS-X11 tire largement son épingle du jeu. L’autonomie annoncée est au rendez-vous, la finition très satisfaisante, le rendu sonore de très bonne facture notamment en stéréo et elle se montre parfaitement nomade tant par son poids que par ses mensurations. On aimerait juste une procédure plus simple pour connecter deux exemplaires en stéréo, et un prix plus doux.