Découverte aujourd’hui d’une enceinte sans fil au packaging à citer en exemple, la Beats Audio Pill.
Beats Audio a coutume de soigner ses emballages, et c’est encore le cas pour celui de la Beats Pill. Elle est livrée dans une jolie boite en carton rigide qui abrite des compartiments de rangement. Le plus grand accueille la Pill, le deuxième ses accessoires, à savoir un câble USB/micro-USB et son adaptateur USB/secteur pour la charge, un câble Jack/jack pour la connexion d’une source externe en filaire, 2 liens scratch pour attacher les câbles (bien vu). Un livret de présentation de la marque, un autocollant aux armes de beats Audio et une notice de mise en route sont également présents. La Pill est quand à elle livrée à l’abri de son écrin, une housse semi rigide de très bonne facture. On a beau être habitué au packaging soigné de la marque, on reste tout de même sous le charme de cette présentation de très bon goût.
Le modèle de test qui m’est fourni est de coloris blanc mais la Pill existe aussi en rouge et en noir. Elle se présente comme une mini-enceinte Bluetooth dont la forme évoque une pilule. En usage elle repose sur un piétement en plastique antidérapant. La face avant dévoile le logo Beats, bien connu des amateurs de casques tendance, un orifice, qui se révèle être un micro, qui trahit la fonction prise de communication de l’enceinte, et les touches – et + de réglage du volume. Sur la face arrière on retrouve une prise casque, une entrée jack pour source externe, le bouton de mise en route /extinction, l’entrée micro-USB d’alimentation, et un indicateur lumineux pour le Bluetooth. On remarque surtout un logo qui commence à se répandre, et qui indique que cette enceinte est compatible NFC. Pour rappel, cette technologie permet de connecter 2 appareils (compatibles bien entendu) par simple contact. La Pill est équipée de 4 haut-parleurs, 2 Tweeter et 2 médium-graves et pèse 294 g. Elle mesure 19,5 cm de largeur pour un diamètre de 4,6 cm (source Labo Fnac). La qualité de fabrication perçue ne prête pas le flanc à la critique. L’autonomie annoncée est de 7 heures.
Au branchement du câble d’alimentation, le port micro-USB s’illumine d’un joli rouge qui passe au vert quand la charge est terminée. De même, la mise en route déclenche une illumination rouge sur le logo Beats en face avant. Un logo qui se révèle être en fait une touche d’activation du Bluetooth qu’on on la presse. Testé avec une tablette Sony Xperia Z et avec un smartphone Motorola Razr i, le NFC est parfaitement fonctionnel. La connexion en Bluetooth avec un Cowon Z2 -hélas pas compatible NFC- a été immédiate. La Pill n’offre pas la même personnalité sonore que les casques de la marque, qui se caractérisent par une mise en avant des fréquences graves. Au contraire, on ressent une coupure haute des graves, faisant la part belle au medium-aigu, étonnamment. Impression d’ailleurs confirmée par les résultats du Labo Fnac. Peu sensible sur du jazz vocal comme le « Under a Blanket of Blue » de Stacey Ken, très joliment rendu, on le ressent davantage sur le dub de Dub Colossus, sans que cela constitue une critique, au contraire. La restitution est plus claire et plus lisible ainsi, moins rentre-dedans à mon avis. L’équilibre sonore montant convient parfaitement à des musiques « tranquilles », moins à du son rentre-dedans. Autre caractéristique, la Pill a du mal en montant le volume, le grave devient baveux, et cela essentiellement sur des morceaux très chargés dans cette gamme de fréquence. Là encore, nos confrères du Labo Fnac ont effectivement relevé un niveau acoustique peu élevé. En revanche, elle tire son épingle du jeu sur du jazz, de la pop ou de la musique classique.
Avec son packaging à citer en exemple, sa fabrication sans faille et son usage simple et intuitif, la Beats Pill est une bonne mini-enceinte, complète et séduisante. Elle s’avère musicale tous les styles musicaux testés. Une meilleure tenue du grave et une pression sonore accrue l’auraient rendu presque parfaite.