En résumé
JBL est l’un des spécialistes incontestés des petites enceintes. Tous les modèles du fabricant ne sont pas logés à la même enseigne, mais ceux de la gamme Flip proposent généralement de bonnes performances. C’est encore le cas pour la Flip 6 qui offre en effet un rendu assez remarquable au regard de son format. Évidemment, sur ce genre de produit, il ne faut pas s’attendre à pouvoir sonoriser une salle des fêtes… Mais la puissance de la Flip 6 reste très correcte pour son gabarit. De plus, un coup d’œil à la courbe de réponse en fréquence suffit pour comprendre que JBL a privilégié les basses. C’est un parti pris qui plaira à certains, moins à d’autres.
Note technique
Les plus et les moins
- Une belle puissance au regard du format compact
- Des basses très présentes...
- ... ce qui ne plaira pas à tout le monde
- Saturation à volume élevé
- PartyBoost en stéréo non compatible avec la génération précédente
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Prise en main
Et de six. JBL met à jour sa gamme à succès en proposant la sixième version de la Flip. Au premier regard, pas évident de différencier la nouvelle venue de ses aînées. Mis à part le logo de la marque qui gagne en taille pour occuper une bonne partie de la face avant, et qui profite désormais d’une finition en métal, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, tant la conception de la JBL Flip 6 est soignée et réussie. Le format cylindrique facilite la prise en main et son transport, et la finition en tissu maillé est à la fois agréable au regard et au toucher. Les extrémités conservent les embouts en silicone proéminents qui protègent l’enceinte en cas de chute, ainsi que les deux radiateurs passifs.
Leur découpe permet de poser l’enceinte à la verticale, tandis qu’une cale en caoutchouc lui évite de rouler lorsqu’elle est posée à plat. La dragonne au dos évolue légèrement et se montre toujours aussi pratique pour accrocher la Flip 6 au poignet ou à un support. Pour le reste, les nouveautés sont invisibles à l’œil nu. Ainsi, tout comme le modèle de précédente génération, la JBL Flip 6 est une petite enceinte robuste avec sa certification IP67 (contre IPX7 pour la Flip 5). Outre les chutes que nous avons mentionnées plus haut, elle ne craint pas non plus la poussière, les projections d’eau ou l’immersion jusqu’à un mètre de profondeur pendant 30 minutes.
JBL précise avoir amélioré la partie audio de la Flip 6, qui profite d’une nouvelle architecture avec un tweeter indépendant qui gagne sa propre amplification de 10 Watts. L’enceinte affiche pratiquement le même poids et dispose de la même batterie censée lui conférer jusqu’à 12 heures d’écoute.
Au rayon des regrets, JBL n’a toujours pas profité de cette mise à jour pour intégrer un micro et autoriser les appels téléphoniques. La Flip 6 embarque la fonction Partyboost, qui permet de connecter deux enceintes pour une écoute en stéréo, ou même plusieurs enceintes JBL compatibles pour une écoute en mono. Mais, alors que cette même fonctionnalité est disponible sur la JBL Flip 5, il est impossible de connecter les deux générations pour une écoute en stéréo.
Enfin, la JBL Flip 6 est désormais accompagnée d’une application mobile JBL Portable. Relativement basique, elle permet de visualiser le niveau de la batterie, de connecter des enceintes et de sélectionner le mode PartyBoost (Stéréo ou Fête), ou encore de mettre à jour l’enceinte. L’application dispose également d’un égaliseur trois bandes, mais celui-ci ne fait pas non plus de miracles.
Bande passante
La JBL Flip 6 renferme un système deux voies avec un haut-parleur dédié aux médiums et graves, et un haut-parleur pour les hautes fréquences. À ceci s’ajoutent deux radiateurs passifs. Nous avons réalisé trois mesures de bande passante, car certaines enceintes délivrent des médiums et aigus qui sont très directifs. De face, la JBL Flip 6 restitue correctement les différentes fréquences avec une réponse qui s’étale de 63 Hz à 20 kHz environ. Malgré son format relativement compact, l’enceinte se débrouille plutôt bien dans le bas du spectre. La bande passante est linéaire dès les médiums et les aigus, qui sont bien présents à l’écoute, avant de chuter à 16 kHz. On retrouve des résultats similaires à 30 et 45°.
Nous simulons également une distance à l’aide d’un atténuateur de niveau. Plus le niveau est élevé et plus la portée de la connexion Bluetooth est grande. Nous avons mesuré une sensibilité Bluetooth de 42 dB avec la JBL Flip 6. Ce résultat est un peu au-dessus de la moyenne, les meilleurs affichant 55 dB.
Distorsion
Ce n’est pas vraiment une surprise sur ce segment, la JBL Flip 6 délivre une distorsion importante à volume élevé, quelle que soit la fréquence utilisée lors de nos mesures. Nous avons relevé une valeur de 65 dB à 60 Hz pour 10 % de distorsion sur l’harmonique 3, 81 dB à 80 Hz et 88 dB à 100 Hz. Plus l’utilisateur va monter le volume et plus la distorsion sera importante. Cette saturation dans les graves ne fera donc pas les affaires des amateurs de musique chargée en basses, comme le hip-hop par exemple.
Autonomie
JBL annonce 12 heures d’autonomie pour la JBL Flip 6. Cette dernière a fonctionné pendant 14 h 32 lors de nos deux tests, qui ont été réalisés dans les mêmes conditions.
Connectiques et fonctionnalités
Dimensions & poids
Conclusion
JBL est l’un des spécialistes incontestés des petites enceintes. Tous les modèles du fabricant ne sont pas logés à la même enseigne, mais ceux de la gamme Flip proposent généralement de bonnes performances. C’est encore le cas pour la Flip 6 qui offre en effet un rendu assez remarquable au regard de son format. Évidemment, sur ce genre de produit, il ne faut pas s’attendre à pouvoir sonoriser une salle des fêtes… Mais la puissance de la Flip 6 reste très correcte pour son gabarit. De plus, un coup d’œil à la courbe de réponse en fréquence suffit pour comprendre que JBL a privilégié les basses. C’est un parti pris qui plaira à certains, moins à d’autres.