En résumé
L’iPhone 11 n’est ni plus ni moins qu’un iPhone Xr 2 qui ne dirait pas son nom. Néanmoins, le nouveau venu se montre supérieur à son prédécesseur dans tous les domaines. Ses performances le rapproche d’ailleurs de celles des iPhone 11 Pro. Il dispose en effet d’un écran très correct, d’une excellente autonomie, de performances réseau à la hauteur et d’une puissance de feu impressionnante pour faire tourner les jeux et les applications. Ajoutez à cela une prestation solide pour la captation de photo et de vidéo, et vous obtiendrez un smartphone qu’il est difficile de ne pas recommander. Certes, on peut lui reprocher l’absence de module photo télé-objectif (“zoom” optique) ou un design qui n’a pas évolué depuis l’iPhone Xr, mais ces petits défauts sont balayés par les qualités de ce surprenant iPhone 11. Et si vous êtes plutôt du genre à lorgner sur les iPhone 11 Pro mais que vous les trouvez trop chers, ce modèle-ci fait une excellente solution de repli.
Note technique
Les plus et les moins
- La même (énorme) puissance brute que les modèles Pro
- L’écran de bonne facture
- La fluidité et la réactivité parfaite
- La fonction photo dans son ensemble
- À ce prix là, on aurait aimé un 3ème module photo
- Le design quasi identique à celui de l’iPhone Xr
Détail des sous notes
Notre test détaillé
En marge de ses iPhone 11 Pro, Apple a également dévoilé l’iPhone 11 début septembre. Ce smartphone moins onéreux et moins impressionnant sur le plan technique que ses compères de portée mérite-t-il que vous misiez sur lui ? La réponse au bout du test.
Depuis plusieurs années, c’est le même rituel : Apple tient une grande conférence pour présenter en grande pompe ses nouveaux iPhone. L’année dernière, le constructeur californien avait innové en dévoilant simultanément trois nouveaux modèles, les iPhone Xr, Xs et Xs Max. Il a récidivé sur le même modèle cette année en annonçant en septembre dernier les iPhone 11, 11 Pro et 11 Pro Max. C’est le premier cité que nous testons ici. Et s’il ne s’appelle pas « Xr 2 », c’est bien de ce modèle dont il est le successeur. Avant de vous en dire plus sur ses performances, intéressons-nous d’abord à sa fiche technique.
Comme l’iPhone Xr, présente un écran IPS LCD de 6,1 pouces affichant 828 x 1792 pixels. Il est intégré à un boîtier de 150,9 x 75,7 x 8,3 mm (194 grammes) au dos vitré et certifié IP68. Le smartphone est animé par la puce Apple 13 Bionic flanquée de 4 Go de mémoire vive, et fait tourner la version 13 d’iOS. L’iPhone 11 s’écarte de son aîné au rayon de la photo, puisqu’il inaugure un double module dorsal de deux fois 12 mégapixels, le principal étant associé à une optique grand-angle (équivalente à 26 mm, f/1,8), et le second à un ultra grand-angle (13 mm, f/2,4). Quant à la batterie qui supporte le tout, elle affiche une capacité de 3110 mAh.
On apprécie le fait qu’il n’y ait qu’une cinquantaine d’euros d’écart entre la version 64 Go – qui nous semble beaucoup trop juste pour les amateurs de multimédia – et celle de 128 Go.
L’ergonomie et le design
L’iPhone 11 offre une préhension tout simplement identique à celle de l’iPhone Xr. Ce qui n’a rien d’une surprise puisque la forme, le poids et les dimensions des deux modèles sont les mêmes, avec 150,9 x 75,7 x 8,3 mm et 194 g pour les deux.
Le taux d’occupation de l’écran sur la face avant montant à 79 %, l’ensemble reste relativement compact au regard de la taille de cet afficheur. Néanmoins, l’utilisation à une main reste compliquée. Ce qui est évidemment aussi le cas pour l’écrasante majorité des smartphones actuels. Même si ce taux est très correct, on peut tout de même regretter que les bandes autour de l’écran restent un peu plus épaisses que celles que l’on retrouve sur la plupart des modèles concurrents.
Apple oblige, la qualité de fabrication est une fois de plus au rendez-vous. L’ensemble respire la solidité… ou du moins, autant que faire se peut pour un appareil entièrement recouvert de verre. Le constructeur assure que celui qu’il a choisi pour ses nouveaux iPhone est le plus résistant disponible à l’heure actuelle sur un smartphone. Nous n’avons pas testé ce point, mais dans tous les cas, une coque ne semble jamais superflue pour protéger de tels appareils tout en verre. Le fabricant a aussi amélioré la protection à l’eau et à la poussière de l’iPhone, désormais compatible avec la norme IP68. Il peut donc en théorie survivre à une immersion de trente minutes à deux mètres de profondeur, contre un mètre seulement pour l’iPhone Xr.
À l’arrière, l’iPhone 11 se distingue tout de même assez ostensiblement de son prédécesseur par l’apparition du second module photo, qui permet de différencier instantanément les deux. Cette zone reprend les mêmes codes esthétiques que celle que l’on trouve sur les iPhone 11 Pro, mais avec un module photo en moins donc. Contrairement à ces sérénités, le dos n’affiche pas ici une finition mate, mais plutôt glossy. Les coloris dans lesquels se décline l’iPhone 11 sont un peu moins vifs que ceux du Xr, avec du mauve, du jaune, du vert et du rouge, en plus des classiques noir et blanc.
L’écran
Héritier de l’iPhone Xr datant de 2018, l’iPhone 11 lui emprunte son écran IPS LCD, l’OLED restant l’apanage des modèles Pro dans le catalogue 2019 de la Pomme. Il s’agit donc d’une dalle de 6,1 pouces affichant 1792 x 828 pixels, ce qu’Apple qualifie de Liquid Retina. Si l’effet est loin de choquer à l’œil nu, il faut tout de même noter que le smartphone reste loin des résolutions affichées par les modèles concurrents, même moins onéreux, avec ses 322 ppp. Même combat d’ailleurs au niveau de la surface occupée par cet écran comparée aux dimensions de sa façade : avec 79 %, Apple se tient là aussi loin des records du genre. Il faut dire que l’iPhone 11 arbore une large encoche à l’heure où les formats goutte d’eau, les poinçons voire les écrans vraiment bord à bord deviennent légion.
Identique sur ces derniers points, l’iPhone 11 présente pratiquement les mêmes résultats de directivité que son aîné. Son écran n’est bien sûr pas illisible lorsqu’il est incliné, mais force est de constater que ses angles de vue manquent d’ampleur. Ainsi, pour une luminosité mesurée à 188 cd/m2 lorsqu’il est vu de face, seuls 145 cd/m2 restent visibles à 15°, 74 cd/m2 à 30° et 30 cd/m2 à 45°. Conséquence directe : il faudra augmenter la luminosité de cet écran, et donc consommer davantage d’énergie. Le gamma, c’est-à-dire la capacité du smartphone à retranscrire les niveaux de gris, n’a pas évolué non plus, et reste dans la moyenne.
On constate néanmoins une légère amélioration au rayon de la colorimétrie. L’iPhone 11 améliore la très bonne prestation de l’iPhone XR, ce que traduit un delta U’V’ moyen de 0,009. Les dérives sont plus contenues dans le cyan comme le jaune, et le résultat est équilibré. Le contraste fait de surcroît un bond en avant, puisque nous avons relevé un score de 723:5 ou de 2945:5, contre 438:5 et 1884:1 pour son devancier.
L’interface utilisateur
Tous les nouveaux iPhone 11 sont d’emblée livrés avec la dernière version du système d’exploitation mobile d’Apple, à savoir iOS 13. Cette dernière n’apporte pas de changement majeur par rapport à iOS 12, mais propose tout de même un certain nombre d’améliorations vraiment bienvenues. Ainsi, le mode sombre fait son apparition. Comme son nom le laisse entendre, il s’agit d’un thème noir, qui s’applique soit automatiquement, soit à la demande. Il englobe à la fois le système et les applications natives. Pour les autres, il faut attendre que chaque développeur décide de l’intégrer dans son appli. Néanmoins, la plupart des acteurs majeurs (Facebook, Twitter, etc.) l’ont déjà fait. Siri s’offre aussi une voix plus naturelle, et s’ouvre aux développeurs tiers pour les applis de navigation et de streaming musical.
Parmi les autres nouveautés, citons l’application Photos qui arbore de nouveaux outils de retouches pour les images et les vidéos, Plans qui gagne un mode “Look Around” proche de Google Google Street View ou encore l’enrichissement des applis Rappel, Fichiers et l’arrivée de la saisie “swype” sur le clavier virtuel.
Même s’il manque d’innovations vraiment marquantes, iOS 13 marque tout de même une évolution intéressante, qui rend le système plus simple à utiliser au quotidien, plus sécurisé, plus respectueux de la vie privée, plus ouvert (support natif des souris, clés USB, carte mémoire, SSD) et donc plus agréable au final.
Les performances
Sorti sous iOS 13 pour lequel sa puce est optimisée, l’iPhone 11 a sans surprise droit à la plateforme A13 Bionic, qui succède donc à l’A12 Bionic de 2018. Cette puce à six cœurs en compte deux de type Lightning à 2,65 Hz dédiés aux tâches demandant les calculs les plus complexes, et quatre Thunder à 1,8 GHz et à basse consommation, pour les opérations du quotidien. Cette puce gravée en 7 nm promet également plus d’efficacité énergétique, et inclut également un GPU maison Metal avec lequel la partie CPU est optimisée.
Les résultats sont clairement au rendez-vous, et c’est surtout la constance des performances qui est ici à saluer. Comprenez que quel que soit le niveau d’exigence des processus soumis à l’A13 Bionic, les temps de réponse (et donc le nombre de fps) se maintiennent peu ou prou. Les processus légers autorisent l’affichage de 37 fps, score qui descend à peine à 35 fps pour des tâches ordinaires, à 34 fps pour les processus complexes et 31 fps pour les plus ardus. En bref, cet iPhone ne craint à peu près aucune application.
La photo et la vidéo
L’iPhone 11 n’a pas droit à un triple module photo, cette option étant réservée aux modèles Pro et Pro Max. Il compose donc sans module avec objectif téléphoto, ce qui se traduit donc par l’absence d’effet de zoom optique. Ne vous trompez donc pas à sa fiche technique : le “zoom arrière x2” mentionné par la Pomme désigne l’effet de dézoom obtenu avec l’ultra-grand-angle du second module inclus. De 12 Mpx, il est flanqué d’une optique équivalente à 13 mm (f/2,4, 120°), tandis que le module principal (12 Mpx également) adopte une optique de 26 mm ( f/1,8). Lui seul est d’ailleurs équipé d’un système de stabilisation optique. Nous l’avons d’ailleurs évalué au sein de notre Labo. Nous avons pu relever une haute résolution aussi bien au centre que sur les côtés de l’image, ce qui autorise d’importants recadrages, malgré un capteur qui ne joue pas la course aux pixels. L’optique concède quelques aberrations chromatiques et un peu de déformation géométrique, mais rien de bien méchant. On apprécie pour finir une bonne sensibilité, qui se traduit par la restitution d’un haut niveau de détails perçue à l’aide de notre scène test éclairée à 500 Lux.
On apprécie l’homogénéité du rendu des photos prises avec les différents modules. Sur la plupart des smartphones concurrents, on peut constater une vraie baisse de qualité lorsqu’on fait appel à l’ultra grand-angle. Sur l’iPhone 11, si on constate logiquement une légère déformation avec l’objectif de 13 mm, le rendu reste d’un niveau assez proche de celui du module principal, notamment en matière de colorimétrie.
En façade, l’iPhone 11 mise sur son habituelle caméra TrueDepth de 12 mpx, avec une optique ouvrant à f/2,2. Rien n’a donc vraiment changé depuis l’iPhone Xr, du moins sur le papier. Notre examen en Labo a en effet livré des résultats un peu meilleurs, grâce notamment à une meilleure résolution, tout particulièrement en termes d’homogénéité. L’optique gagne également en qualité, et concède moins d’aberrations chromatiques, tandis que le niveau de détails relevé à l’aide de notre scène test baisse légèrement. Dans l’ensemble, les selfies sont donc de qualité correcte, mais restent perfectibles.
En plus de ces améliorations matérielles, Apple a également fait évoluer la partie logicielle de sa fonction photo. On a beaucoup reproché au constructeur l’extrême dépouillement de son application photo native. Si elle reste moins riche – mais du coup plus simple à utiliser – que celles de la concurrence, il n’en reste pas moins que cette appli a su s’étoffer au fil du temps. Même si certains pesteront toujours contre le fait d’être obligé d’aller dans les réglages du smartphone pour modifier la résolution de capture photo et vidéo, force est de constater qu’Apple donne accès à un nombre toujours croissant de possibilités directement depuis l’interface de l’appli photo. Dernier ajout en date : le mode Nuit est configuré pour fonctionner automatiquement de base. Mais vous pouvez décider de le désactiver ou de changer le temps de pose. Et puisque nous en sommes à évoquer ce mode Nuit, sachez qu’il est ici très efficace. Certes, Apple ne fait que rattraper son retard sur ses principaux concurrents sous Android. Néanmoins, l’intégration de ce mode est ici un modèle du genre. D’abord parce que son activation automatique facilite grandement son utilisation. Ensuite et surtout parce que son rendu est très bon. D’autant que le constructeur n’a pas cherché à faire encore mieux que les autres. Comprenez par là qu’Apple n’a pas trop poussé l’exposition. Une recette par exemple appliquée par Google et Huawei. Elle produit certes des résultats impressionnants, mais qui dénaturent complètement la scène photographiée puisqu’on peut se retrouver avec des scènes qu’on jurerait shootées en fin d’après-midi alors qu’il fait pourtant nuit noire. Le rendu des photos de l’iPhone 11 faisant appel au mode Nuit est assez bluffant, tout en prenant soin de respecter un tant soit peu l’atmosphère de la scène que vous êtes en train de photographier.
On note aussi l’apparition de nouvelles possibilités d’édition pour les photos et les vidéos, directement depuis la galerie d’images. C’est là également qu’on trouve le nouveau mode Studio. Ce dernier concerne les clichés pris en mode Portrait. Il s’agit d’un filtre noir et blanc (éclairage High Key Mono) qui passe le fond entièrement en blanc, ce qui permet de bien détacher le sujet. Le principe est le même que le filtre Éclairage de scène Mono, disponible depuis quelque temps déjà, et qui passe lui le fond en noir. Mais le rendu est cette fois moins convaincant, car il vient mettre en exergue les petits ratés du mode Portrait. Ce dernier permet en effet de capturer des photos assez exceptionnelles, mais toussote parfois au moment de détourer le sujet principal par rapport au fond. Or, si les endroits où se détourage n’est pas parfaits sont moins visibles avec une photo en couleur ou sur fond noir, ils deviennent extrêmement visibles sur fond blanc. Si vous voulez utiliser ce nouveau filtre, il faudra donc être un peu vigilant sur la composition de votre image avant de prendre la photo, afin d’éviter toute mauvaise surprise. Mais si vous prenez cette précaution, le résultat est vraiment très bon, d’autant que cela donne au final des clichés novateurs, que l’on n’a pas l’habitude de voir. Un excellent moyen de se démarquer donc.
Côté vidéo, Apple ne change pas la donne, et se contente d’annoncer un flash True Tone plus lumineux. Vous pouvez donc compter sur de l’enregistrement vidéo en 4K jusqu’à 60 images par seconde, sur des films en accéléré avec stabilisation, et sur une mise au point automatique en continu.
Le rendu audio
Plus la peine de le rappeler, les écouteurs d’Apple – les EarPods – fonctionnent désormais uniquement sur prise Lightning, le port jack ayant déserté la Pomme depuis l’iPhone 7. Les propriétaires d’un casque filaire devront investir dans un adaptateur, puisque l’accessoire, un temps fourni avec les téléphones de la marque, n’est plus livré. Côté haut-parleur (stéréo), le smartphone est dans la moyenne, sans plus.
La qualité de réception (performances radio)
Comme on pouvait l’attendre d’un smartphone haut de gamme, l’iPhone 11 présente un modem LTE Gigabit. On note au passage sa compatibilité avec le tout récent WiFi 6.
Le smartphone assure globalement une bonne accroche aux réseaux mobiles. Aucun problème majeur n’est à relever pour le cas des réseaux 2G. Le smartphone se montre un peu plus directif lorsqu’il s’agit de capter la 3G, mais sans difficulté majeure.
Les résultats du smartphone en 4G sont un peu plus disparates. Excellent sur les bandes 7 (2600 MHz) et 20 (800 MHz), l’iPhone 11 souffre d’une sensibilité aux bandes 1 (1950 MHz) et 3 (1800 MHz) en retrait, et de débits un peu plus faibles. Pas de quoi toutefois se retrouver démuni au moment de se charger une page web, d’autant que sa directivité, toutes bandes confondues, est très faible.
L’autonomie
Comme à son habitude, Apple se garde bien de communiquer la capacité exacte de la batterie incluse à son appareil. Il faut donc se contenter des informations glanées au démontage du mobile, qui ont révélé une capacité de 3110 mAh. C’est un peu plus que les 2942 mAh de l’iPhone Xr, et cela suffit à assurer une bonne autonomie. Nous avons ainsi mesuré 11h23 d’usage avant extinction à l’aide de notre script JavaScript, ce qui permet d’espérer une vraie journée d’usage sans s’inquiéter de tomber en panne de batterie. L’iPhone 11 est en outre compatible avec la charge rapide 18W, mais… n’est livré qu’avec un chargeur 5W. On comprend donc mieux pourquoi une charge complète lui demande 3h10, d’après nos mesures Labo. On se consolera en notant que la charge sans fil Qi reste supportée.
Conclusion
L’iPhone 11 n’est ni plus ni moins qu’un iPhone Xr 2 qui ne dirait pas son nom. Néanmoins, le nouveau venu se montre supérieur à son prédécesseur dans tous les domaines. Ses performances le rapproche d’ailleurs de celles des iPhone 11 Pro. Il dispose en effet d’un écran très correct, d’une excellente autonomie, de performances réseau à la hauteur et d’une puissance de feu impressionnante pour faire tourner les jeux et les applications. Ajoutez à cela une prestation solide pour la captation de photo et de vidéo, et vous obtiendrez un smartphone qu’il est difficile de ne pas recommander. Certes, on peut lui reprocher l’absence de module photo télé-objectif (“zoom” optique) ou un design qui n’a pas évolué depuis l’iPhone Xr, mais ces petits défauts sont balayés par les qualités de ce surprenant iPhone 11. Et si vous êtes plutôt du genre à lorgner sur les iPhone 11 Pro mais que vous les trouvez trop chers, ce modèle-ci fait une excellente solution de repli.