Test Labo

Test Labo de l’Acer Swift 7 SF714-51T-M2ST : poids plume et autonomie longue durée

29 mars 2019
Par Lionel Costa, Mathieu Freitas, Laure Renouard
Test Labo de l'Acer Swift 7 SF714-51T-M2ST : poids plume et autonomie longue durée

Très présent sur le marché des PC, Acer multiplie les références dédiées au gaming, aux emplois familiaux et aux usages nomades. C’est dans cette dernière catégorie que s’inscrit l’Acer Swift 7 (Swift 7 SF714-51T-M2ST plus précisément). Ultra-fin puisqu’il ne mesure qu’un centimètre d’épaisseur, mais aussi léger et design, ce modèle se veut le compagnon quotidien de ceux qui veulent un PC efficace sans alourdir leur sac. Un poids plume paré à tous les usages ? La réponse dans ce test.

En résumé

Note LABOFNAC

Toujours plus fin et léger au fil des générations, malgré un afficheur plus grand, l’Acer Swift 7 ne vole pas son titre d’ultraportable. L’ordinateur, qui malgré tout ne fait pas craindre de fragilité particulière, offre un écran tactile contrasté et à la définition très satisfaisante. Son équipement interne (Core i7, 8 Go de mémoire vive, SSD de 256 Go) suffit amplement à la grande majorité des tâches et convient pour travailler ou profiter de contenus multimédias. Son autonomie longue durée compte également parmi ses atouts. En revanche, finesse oblige, il impose l’usage d’un adaptateur USB Type-C pour accéder à une connectique complète, mais Acer a le mérite d’en fournir un (vers USB-A et HDMI) dans la boîte.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Ecran plus grand malgré un châssis similaire à celui de la précédente génération
  • Excellente autonomie
  • Performances convaincantes
Les moins
  • Connectique limitée
  • Sortie casque perfectible

Détail des sous notes

Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran.
Performances informatiques
Cette note reflète la vitesse globale de l'ordinateur dans l'execution des applications
Autonomie
Plus la note est elevée et plus l'ordinateur restera allumé sans avoir à être rechargé.
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio de l'ordinateur

Notre test détaillé

Le design et l’ergonomie

Pour sa deuxième génération, le Swift 7 poursuit sur sa lancée et pousse même le bouchon un peu plus loin avec un châssis encore affiné : il fait très exactement 10,1 mm, comme nous avons pu le mesurer. L’épaisseur de ce Swift 7 est peu ou prou comparable à celle de bien des smartphones d’aujourd’hui, et c’est d’autant plus impressionnant lorsqu’elle est rapportée à ses autres dimensions. La machine mesure 32,3 cm de large pour une profondeur de 23,7 cm et Acer réussit en plus l’exploit de proposer un châssis réellement solide. Même en le soulevant par un coin en position ouverte, et donc avec des parties plus fines encore, le métal qui l’enveloppe ne s’enfonce pas et ne donne jamais l’impression de céder. Il n’y a donc aucune crainte à avoir en le glissant dans un sac, et le poids de 1,2 kg du Swift 7 facilite encore son transport.

Acer Swift 7

© Acer

Côté finitions, il y a là encore bien peu à redire, même si certains peuvent regretter le choix du noir sur l’ensemble du châssis. La version précédente proposait un clavier doré plutôt joli, mais aussi moins salissant. Rien de réellement gênant à l’usage en tout cas, et l’on note qu’Acer a finalement réduit les bordures autour de l’écran tactile, qui en profite pour s’étendre de 13,3 à 14 pouces (13,9 pouces exactement). Seule celle du bas reste assez large, pour accueillir le logo de la marque, mais aussi la webcam HD en dessous. Un emplacement bien curieux puisqu’il est ainsi difficile de cadrer son visage. Il faudra reculer ou pousser l’écran sur un angle très ouvert. Ce n’est pas un problème d’un point de vue technique puisqu’il repose sur une charnière autorisant une rotation jusqu’à 180°, mais force est de reconnaître que ce n’est pas très pratique.

Pour revenir sur cette charnière, notons qu’elle a été légèrement revue. Les points d’attache ne sont plus à l’extrémité, mais le jour sous l’écran est toujours de mise puisqu’Acer a conservé le rebord en haut du clavier. Il en profite d’ailleurs pour intégrer la prise jack à ce niveau, sur la gauche, puisque c’est la seule partie suffisamment épaisse du châssis. Moins hauts, les ports USB-C ont pu être intégrés un peu plus en avant et sont au nombre de deux. On trouve sur le flanc opposé le bouton de mise sous tension, un port SIM pour profiter d’Internet en 4G et… c’est tout. Il faudra donc se contenter des deux ports USB-C 3.1 Gen 1 pour connecter des périphériques, en sachant qu’il faut en réserver un pour la charge une fois la batterie à plat. Mais Acer a tout de même le bon goût de fournir un petit hub apportant un port USB-A ainsi qu’un port HDMI.

Acer Swift 7

© Acer

Du côté du clavier, Acer a finalement ajouté un système de rétroéclairage. Les touches, elles, ne semblent pas avoir changé en revanche, si ce n’est en nombre puisqu’une rangée a été supprimée par rapport au premier modèle. Des combinaisons Fn sont néanmoins proposées à la place, et les touches sont donc toujours un peu petites, mais suffisamment espacées pour éviter les confusions, alors que la course certes un peu courte s’accompagne d’un bon rebond pour une saisie rapide. On note par ailleurs l’apparition d’un lecteur d’empreintes sur la gauche, alors que le pavé tactile qui le souligne reste inchangé, et très allongé. Il nous est rarement arrivé de buter contre sa bordure lors de notre test, mais une surface plus grande n’aurait pas été de refus. Que cette rangée de touches en moins serve au moins à l’utilisateur final… Soulignons aussi que ce pavé n’autorise pas de clic. Sans doute l’un des sacrifices consentis pour arriver à une telle finesse.

Acer Swift 7

© Acer

On rappellera au passage que le Swift 7 fait également l’impasse sur un ventilateur ou toute autre forme de système de refroidissement, mais s’appuie sur la série Y d’Intel Core à basse consommation pour éviter la chauffe. Nous n’avons d’ailleurs pas, lors de notre test, rencontré de problème de cet ordre, et l’on soulignera pour finir qu’Acer livre sa machine avec une pochette de protection en cuir.

Acer Swift 7

© Acer

L’écran

Le nouveau Swift 7 d’Acer est doté d’un écran IPS à rétroéclairage Full LED, tactile qui plus est. Avec sa définition standard de 1920 x 1080 pixels sur une diagonale de 13,9 pouces, l’écran de cette machine produit une résolution de 158 ppp évidemment très en deçà de celle de smartphones, mais dans la moyenne des ultraportables concurrents. Rien à signaler, donc, d’autant que l’écran en question offre pour le reste une prestation de bonne qualité.

Nous avons ainsi constaté en Labo qu’il s’avère très contrasté, ce qui se traduit par un taux de 433:5 (et de 1639:1). Il offre en outre des dégradés précis grâce à un excellent gamma. On pourra toujours chipoter en relevant une directivité un peu marquée, puisque l’on perd 20 % de luminosité à 15° d’inclinaison (160,3 cd/m2), 58 % de luminosité à 30° (84,9 cd/m2) et 79 % à 45° (42,6 cd/m2), pour un niveau de blanc relevé à 229,5 cd/m2 vu de face. Mais là encore, s’agissant du talon d’Achille de la grande majorité des PC, le Swift 7 est loin de démériter. On note pour finir une colorimétrie très correctement maîtrisée, avec un delta U’V’ de 0,012 essentiellement grevé par des décalages dans la restitution du bleu. Dans l’ensemble, cet écran servi par des bordures fines assure un affichage de bonne qualité adaptée à la consultation de contenus multimédias et, pourquoi pas, à de la retouche photo par exemple.

Fidelité des couleurs
7.8
Contraste & Progressivité
9.2
Directivité
5
Densité de l’écran (en PPP)
158 ppp

Les performances

Modèle ultraportable oblige, l’Acer Swift 7 a droit à un équipement technique désormais courant sur ce type de machine, à savoir un processeur Intel Core i7-7Y75 double-cœur cadencé à 1,61 GHz pour la version qui nous intéresse ici. La puce est flanquée de 8 Go de mémoire vive, tandis qu’un Intel HD Graphics 615 doté de 128 Mo de mémoire dédiée à la partie GPU est de la partie. Notez également que l’ordinateur bénéficie d’un stockage SSD de 256 Go. Une caractéristique qui n’est certainement pas étrangère au temps de démarrage de l’ordinateur, limité à 27 secondes en moyenne.

Pour le reste, nous avons éprouvé le Swift 7 à l’occasion de tests bureautiques, d’essais de retouche photo et de jeux vidéo. C’est évidemment sur ce dernier type d’usage que l’ordinateur se montre le moins pertinent, quoi qu’il s’en sorte très correctement : sur Call of Duty Modern Warfare 2, en conditions de jeu moyennes (1024 x 768 pixels avec 12 joueurs affichés en simultané), il parvient ainsi à maintenir l’affichage de 40 fps. De quoi assurer aux irréductibles la possibilité de jouer sans problème à des titres un peu anciens ou à des jeux indépendants. Les ultraportables se destinant avant tout aux utilisateurs souhaitant travailler en mobilité, nous avons constaté des temps de traitement très courts sur Word, Excel et Open Office. En retouche photo, la machine est capable de traiter des fichiers légers en 19 secondes, et des fichiers lourds en 5 minutes et 24 secondes en moyenne. Une belle prestation.

Bureautique
10
Traitement d’image
9
Jeux vidéo « simple » (Call Of Duty)
7

L’audio

Malgré sa finesse, le Swift 7 bénéficie bel et bien de haut-parleurs situés à l’arrière, en son milieu. Dotés de la technologie d’Acer baptisée TrueHarmony, mais aussi certifiés Dolby Audio Premium, ils offrent une puissance maximale de 75 dB tout à fait honorable, un peu entamée par une réponse en fréquence manquant de basses. Côté sortie casque, l’expérience est loin d’être parfaite en raison de soucis de diaphonie, et l’on conseille l’usage d’un casque Bluetooth.

Acer Swift 7

© Acer

Audio
6.5

L’autonomie

Généralement bon élève au rayon de l’autonomie, Acer confirme sa maîtrise avec le Swift 7. Doté d’une batterie à deux cellules de 4580 mAh promettant une dizaine d’heures d’usage, l’appareil a réussi à faire mieux en Labo. Évalué selon notre protocole habituel (écran réglé à 200 cd/m2, appareil en mode avion), il s’est illustré par une extinction au bout de 12h27 de lecture vidéo. Une excellente performance qui surpasse celle du Swift 7 de 2017, qui était resté sous la barre des 10 heures.

Autonomie
10
Durée de l’autonomie
12:27:38

L’OS et l’interface

Pas de surprise côté logiciel, puisqu’Acer livre ici Windows 10 Professionnel 64 bits. On retrouve l’interface standard de Microsoft augmentée des outils d’assistance habituels livrés par le constructeur taïwanais.

Conclusion

Note LABOFNAC

Toujours plus fin et léger au fil des générations, malgré un afficheur plus grand, l’Acer Swift 7 ne vole pas son titre d’ultraportable. L’ordinateur, qui malgré tout ne fait pas craindre de fragilité particulière, offre un écran tactile contrasté et à la définition très satisfaisante. Son équipement interne (Core i7, 8 Go de mémoire vive, SSD de 256 Go) suffit amplement à la grande majorité des tâches et convient pour travailler ou profiter de contenus multimédias. Son autonomie longue durée compte également parmi ses atouts. En revanche, finesse oblige, il impose l’usage d’un adaptateur USB Type-C pour accéder à une connectique complète, mais Acer a le mérite d’en fournir un (vers USB-A et HDMI) dans la boîte.

Note technique

Détail des sous notes

Écran
Performances informatiques
Autonomie
Qualité audio

L’avis des clients Fnac

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La note des clients Fnac 4.5 (6 avis)
Article rédigé par
Lionel Costa
Lionel Costa
Responsable du Labofnac
Mathieu Freitas
Mathieu Freitas
Journaliste
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste
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