Test Labo du HP Envy 13-ab000nf : priorité au design et à l’autonomie

Notre test détaillé

HP propose, entre ses gammes Spectre et Pavilion, des Envy situés en milieu de gamme. Parmi eux, le tout récent Envy 13, un ultraportable au design soigné, et doté d’un core i3 de dernière génération. De quoi séduire les utilisateurs de PC les plus nomades ? L’ordinateur est passé sur notre banc d’essai.

HP propose, avec son Envy 13-ab000nf, un ultraportable doté d’un boîtier en métal soigné abritant un écran IPS de 13,3 pouces. Celui-ci affiche une définition Full HD et s’appuie sur une architecture relativement peu puissante. La marque américaine a en effet opté pour un core i3 de 7e génération (deux cœurs à 2,4 GHz) associé à une mémoire vive limitée à 4 Go (LPDDR3). Bon point en revanche, l’ordinateur est équipé d’un SSD de 128 Go et peut accueillir une carte microSD via son port embarqué. Sa connectique est en outre généreuse, puisqu’elle compte un port HDMI, deux ports USB 3.1.1, un USB Type-C et une prise casque. Le tout mesure 32,6 x 22,6 x 1,39 cm, pèse 1,34 kg, et tourne sous Windows 10 Famille 64.

Le design et l’ergonomie

Malgré son positionnement située à mi-chemin de l’entrée et du milieu de gamme, l’Envy 13 peut se targuer de “bien présenter”. L’ordinateur bénéficie d’un boîtier en aluminium de 32,6 X 22,6 x 1,39 cm, soit des dimensions similaires à celles d’un MacBook Air. Il est évidemment un peu plus épais, mais très raisonnable au regard de ses prétentions. Petit plus pas désagréable, le corps de l’appareil se surélève légèrement lorsque l’on en déplie l’écran, ce qui apporte un peu de confort à la saisie.

Côté connectique, HP se montre également bon élève. Il propose un port USB Type-C (3.1) en phase avec la tendance actuelle, mais propose encore deux ports USB 3.1 sur sa tranche droite ainsi qu’une prise HDMI. Un peu à la manière des tablettes et autres Chromebook, l’Envy 13 embarque un lecteur de cartes microSD. Pratique pour exporter des photos stockées sur un téléphone, mais il faudra acheter un lecteur externe pour transférer des contenus depuis des SD standard. On a vu de pires concessions.

Une fois l’écran déplié, place à un clavier chiclet comme on en voit désormais partout. Il est rétroéclairé, bien qu’un raccourci (touche F5) permette de désactiver l’option pour économiser de l’énergie. On sent que HP l’a soigné, puisqu’il propose des touches grises imitant l’aluminium de son boîtier. Toutefois, on reste dubitatif devant les choix opérés par la marque. Le clavier est en effet très bas sur le corps de l’ordinateur, ce qui ne laisse que peu de place à l’utilisateur pour reposer ses mains. Cela impose également un trackpad très allongé, mais pas assez large pour scroller confortablement, malgré sa bonne réactivité. La course des touches est assez longue, voire un peu molle, et certaines d’entre elles semblent franchement petites. C’est le cas notamment du bouton Entrer. On apprécie en revanche l’intégration d’une touche “Mode avion” en F12, mais aussi le petit effet de style des haut-parleurs situés de chaque côté du clavier, avec leur motif travaillé.

Quelles que soient nos réserves, force est de constater que HP propose, avec son Envy 13, une machine bien finie, qui laisse présager une bonne longévité.

L’écran

L’Envy 13 de HP présente un écran somme toute classique, à savoir une dalle IPS que nous avons mesurée à 13,2 pouces, pour une définition de 1920 x 1080 pixels (Full HD). À l’heure où les ordinateurs portables commencent à monter jusqu’au WQHD, l’appareil ne compte naturellement pas parmi les meilleurs au rayon de la résolution, avec ses 166 pixels par pouce. On aura toutefois du mal à lui en faire le reproche, au vu de son positionnement tarifaire. De même qu’on n’attendait pas vraiment de lui qu’il soit tactile, option réservée aux convertibles dont l’écran peut s’incliner à 360°.

Directivité du HP Envy 13

S’il est des points sur lesquels on peut néanmoins s’arrêter, c’est notamment sur le contraste de cette dalle, assez faible comparé aux autres machines ultraportables. Il n’excède pas chez l’Envy 13 1170:1 et 225:5, lorsque l’on mesure le contraste de l’écran avec 5 % de blanc. Son gamma est lui aussi très moyen, à l’instar de ses angles de vision. L’ordinateur, pour 245,8 cd/m2 lorsqu’il est observé de face, passe à 156,4 cd/m2 à 15°, et tombe à 77,6 cd/m2 à 30°. Il est pratiquement illisible à 45°, puisqu’il n’affiche alors plus que 37,9 cd/m2.

Gamut du HP Envy 13-ab000nf

Côté colorimétrie, l’Envy 13 se rattrape sans souci, comme en témoigne son gamut ci-dessus. On relève quelques écarts de colorimétrie, notamment dans le jaune (delta U’V’ de 0,0124) et, dans une moindre mesure, dans le vert (delta U’V’ de 0,0078) et le rouge (0,0159), ce qui n’impacte que très légèrement le rendu des couleurs.

Les performances

Le HP Envy 13-ab000nf est le moins perfectionné de la gamme Envy, mais aussi le moins onéreux. Il profite ainsi d’un chipset Intel Core i3, toutefois de 7e génération (Kaby Lake). Ce dernier est composé de deux cœurs cadencé à 2,4 GHz, et s’appuie sur 4 Go de mémoire vive (LPDDR3). Rien de bien fou avec une telle configuration, qui se destine avant tout à des usages basiques : bureautique, navigation web et quelques logiciels standard. On note toutefois la présence bienvenue d’un SSD de 128 Go, plus rapide qu’un disque dur classique, et qui explique en partie le prix de la machine.

Bonne surprise toutefois, puisque l’Envy 13 a révélé de bonnes performances à son passage sur notre banc d’essai. Lors de nos différents tests bureautiques mettant en scène Writer, Word et Excel, il a montré des temps d’exécution parmi les plus faibles de notre sélection. Il se comporte également mieux que prévu en retouche photo, avec des scripts plus ou moins exigeants, et récolte là aussi d’excellentes notes. Peu orienté jeu vidéo avec son GPU Intel HD 620, l’ordinateur parvient à limiter les dégâts. Il est loin des performances des ordinateurs gaming, mais fera tourner sans trop hoqueter des jeux peu exigeants ou un peu anciens.

À l’usage, pas d’inquiétude particulière. L’Envy 13 s’avère tout à fait adapté à des usages bureautiques standard, sans ralentir dès que l’on dépasse les quatre ou cinq onglets ouverts.

L’audio

Avec l’inscription Bang & Olufsen qui orne son capot, on ne peut qu’attendre de l’Envy 13 qu’il offre un son de qualité, notamment au niveau de ses haut-parleurs. Ces derniers sont d’ailleurs joliment travaillés, avec un motif fait de petits triangles. Et bonne nouvelle, avec un maximum de 82 dB, ils permettent d’obtenir un son suffisamment puissant pour être confortable. En revanche, leur réponse en fréquence est tout juste correcte, avec des basses particulièrement discrètes en-deçà de 800 Hz, et des aigus tombant à partir de 6 KHz. Le son sera bien audible, mais manquera de richesse et d’équilibre, puisque l’on relève en outre une faiblesse dans les aigus autour de 4KHz. C’est un peu dommage, au vu du partenariat noué par HP avec B&O.

Côté sortie casque, située à droite de l’Envy 13, c’est un peu moins bon. Si l’on relève de bons résultats côté diaphonie et linéarité, le rapport signal sur bruit est décevant et la distorsion présente un peu trop vite.

L’autonomie

Critère de choix pour un ultraportable, l’Envy 13 présente une batterie de type Li-ion de 57,8 Wh, soit un peu plus conséquente que celle d’un MacBook Air. L’ordinateur présente un très bon comportement, puisque lors de notre essai, il est parvenu à tenir 14h45 en lecture vidéo (écran réglé à 200 cd/m2, mode avion activé), soit l’une des meilleures performances de notre sélection. Il devrait donc être possible de l’utiliser durant une journée complète sans emporter son chargeur – qui est relativement compact d’ailleurs.

L’OS et l’interface

L’Envy 13 est équipé d’une version standard de Windows 10, ici Famille. Le système d’exploitation inclut notamment la suite office, mais aussi quelques logiciels supplémentaires plus ou moins bienvenus. On note le centre de contrôle audio Bang & Olufsen, qui a toute sa place sur l’ordinateur, et la présence de l’application Dropbox, associée à 25 Go de stockage en cloud offerts. On se serait davantage passé des jeux et autre antivirus MacAfee déjà installés sur la machine, qui font chuter son stockage : plus de 40 Go sont déjà occupés sur les 128 Go que compte l’Envy 13.