Sélection

Cinéma des années 90 : 15 films cultes à revoir absolument (et qui n’ont pas vieilli)

11 septembre 2025
Par Arthur
Cinéma des années 90 : 15 films cultes à revoir absolument (et qui n'ont pas vieilli)
©New Line Cinema

Les années 90 ont livré des films cultes qui traversent le temps. De « Terminator 2 » à « The Matrix » en passant par « Pulp Fiction », action, suspense, comédies et chefs-d’œuvre d’animation continuent de captiver et de fasciner. Une décennie qui a marqué le cinéma. Voici notre sélection de ces incontournables à (re)découvrir.

Ah, les années 90… L’époque des escapades au vidéo-club, des posters plein les murs de nos chambres d’ados et de la découverte de films qui allaient définir une génération. Des longs-métrages qui n’ont pas simplement bien vieilli : ils sont devenus intemporels. Car cette décennie ultra-créative aura constitué un formidable laboratoire pour le cinéma, produisant des œuvres qui, loin d’être de simples objets de nostalgie, continuent de nous parler, de nous bousculer et de nous émerveiller.

 Nous vous avons préparé une sélection de 15 films cultes des nineties qui n’ont pas pris une ride. Des œuvres si puissantes et orginales qu’elles pourraient sortir en salles aujourd’hui et mettre tout le monde d’accord. Préparez le pop-corn, votre programme ciné s’annonce chargé.

Terminator 2 : Le Jugement Dernier (1991) : L’action réinventée

Sept ans après avoir échoué à tuer Sarah Connor (Linda Hamilton), Skynet envoie du futur une nouvelle machine à tuer, le T-1000, un prototype révolutionnaire en métal liquide capable de prendre n’importe quelle apparence. Sa cible : le jeune John Connor (Edward Furlong), futur chef de la résistance. Face à lui, la résistance envoie un protecteur inattendu : un T-800 reprogrammé (Arnold Schwarzenegger), le même modèle qui chassait autrefois sa mère. 

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Avec cette suite explosive, James Cameron signe avec Terminator 2 un monument d’action qui a redéfini les standards du blockbuster. En maître des effets spéciaux, le réalisateur a combiné des animatroniques et des cascades réelles à des effets numériques révolutionnaires (le métal liquide !) qui restent bluffants aujourd’hui. Et le personnage de Sarah Connor, transformée en guerrière badass, est d’une modernité absolue et a redéfini les héroïnes de films d’action.

À partir de
33,62€
En stock vendeur partenaire
Voir sur Fnac.com

Le Silence des Agneaux (1991) : Le thriller psychologique parfait 

 Une jeune et brillante recrue du FBI, Clarice Starling (Jodie Foster), est chargée d’interroger le Dr. Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), un psychiatre génial et psychopathe cannibale, détenu dans un quartier de haute sécurité. L’agence espère que l’expertise de Lecter l’aidera à arrêter « Buffalo Bill », un autre tueur en série qui s’en prend à des jeunes femmes. S’engage alors un duel psychologique glaçant, un jeu du chat et de la souris où chaque mot est une arme.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Le Silence des agneaux, adaptation très réussie du roman de Thomas Harris, repose avant tout sur l’atmosphère poisseuse, le suspense insoutenable et la performance magistrale de ses acteurs. La tension psychologique prime sur le spectaculaire, et la force de son personnage féminin en fait un modèle du genre, toujours aussi haletant.

Reservoir Dogs (1992) : Le braquage en huis clos 

Après un braquage de diamants qui a tourné au bain de sang, des gangsters qui ne se connaissent que par des noms de code (Mr. White, Mr. Orange, Mr. Blonde…) se réfugient dans un entrepôt abandonné. Persuadés qu’une taupe s’est infiltrée dans leur groupe, la paranoïa s’installe et la confrontation devient inévitable. 

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Pour son premier film, Quentin Tarantino posait déjà toutes les bases de son style : des dialogues percutants, une violence stylisée et une structure narrative éclatée. Ce huis clos théâtral repose sur la puissance de l’écriture, la tension entre les personnages et une bande-son aux petits oignons. La preuve qu’avec un scénario en béton et une mise en scène au cordeau, on crée un chef-d’œuvre intemporel.

Jurassic Park (1993) : Le grand spectacle intemporel 

Le milliardaire John Hammond parvient à donner vie à des dinosaures grâce au génie génétique et s’apprête à ouvrir un parc d’attractions révolutionnaire sur une île isolée. Avant l’ouverture au public, il convie une équipe d’experts, dont les paléontologues Alan Grant (Sam Neill) et Ellie Sattler (Laura Dern), pour obtenir leur validation. Mais c’était sans compter sur une tempête tropicale et une faille de sécurité qui vont libérer les créatures les plus féroces de la préhistoire.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Parce que l’alliance géniale entre les effets numériques et les animatroniques donne aux dinosaures une présence physique inégalée. Et que la mise en scène virtuose de Steven Spielberg, qui suggère plus qu’elle ne montre, crée un suspense universel. Jurassic Park est un grand spectacle qui parle à l’enfant qui sommeille en nous.

29,99€
37€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Pulp Fiction (1994) : La révolution post-moderne 

Les destins de petits malfrats de Los Angeles s’entrecroisent dans un ballet sanglant et jubilatoire : deux tueurs à gages philosophes, un boxeur en fuite, la femme d’un parrain accro à la cocaïne et un couple de braqueurs de diner. Quentin Tarantino, avec cette Palme d’Or, ne se contente pas de raconter une histoire : il la déconstruit, la réassemble et la transforme en un objet pop ultime.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Car Pulp Fiction n’a jamais été « à la mode », il a créé la sienne. Son style est un collage virtuose qui le place hors du temps. C’est un monument de coolitude dont l’intelligence et l’audace n’ont pas bougé.

14,99€
31€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Forrest Gump (1994) : Le conte moderne universel 

 Assis sur un banc, Forrest Gump (Tom Hanks), un homme simple d’esprit au cœur pur, raconte l’histoire de sa vie. Une vie extraordinaire qui le verra devenir, presque malgré lui, un acteur majeur de l’histoire américaine de la seconde moitié du 20e siècle. De la guerre du Vietnam en passant par le scandale du Watergate, Forrest traverse les époques, animé par une seule chose : son amour inconditionnel pour son amie d’enfance, Jenny (Robin Wright).

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Au-delà des effets spéciaux, c’est la puissance universelle du récit de Forrest Gump qui l’emporte. La performance inoubliable de Tom Hanks et les thèmes de l’amour, de l’amitié et du destin en font un conte moderne qui empoigne le cœur, peu importe l’époque.

10€
12€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Quatre mariages et un enterrement (1994) : La comédie romantique parfaite 

 Charles (Hugh Grant), un célibataire endurci et séduisant londonien, enchaîne les mariages de ses amis avec un certain détachement, persuadé que l’amour n’est pas pour lui. Jusqu’au jour où il rencontre Carrie (Andie MacDowell), une Américaine sublime et insaisissable. Leurs chemins ne cesseront de se croiser au gré des cérémonies. Ce film signé Mike Newel aura révélé l’irrésistible Hugh Grant et redéfini la comédie romantique avec un flegme so british.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Parce qu’elle est bien plus qu’une simple « rom-com ». Elle capture avec une justesse folle les angoisses et les joies de l’amitié et de l’amour à 30 ans. Son humour et son mélange parfait de rires et de larmes en font un classique indémodable.

La Haine (1995) : L’uppercut social toujours d’actualité 

Le film suit pendant 24 heures la vie de trois amis d’une cité de la banlieue parisienne : Vinz (Vincent Cassel), le colérique, Saïd (Saïd Taghmaoui), le blagueur, et Hubert (Hubert Koundé), le pacifiste qui rêve de quitter la cité. La veille, leur ami Abdel a été passé à tabac par la police lors d’une émeute. Alors que la tension est à son comble, Vinz trouve un pistolet perdu par un policier et jure de venger son ami si celui-ci ne survit pas.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Son noir et blanc sublime lui donne une dimension atemporelle, mais c’est surtout la pertinence politique de son propos sur la fracture sociale et les violences policières qui rend La Haine si puissante encore aujourd’hui. Le film de Mathieu Kassovitz résonne avec une acuité toujours aussi déconcertante.

10€
12€
Voir sur Fnac.com

Seven (1995) : Le polar poisseux et désespéré 

À une semaine de la retraite, l’inspecteur Somerset (Morgan Freeman), un flic blasé et méticuleux, fait équipe avec le jeune et impulsif David Mills (Brad Pitt). Ensemble, ils sont chargés d’enquêter sur une série de meurtres particulièrement sadiques. Ils réalisent bientôt qu’ils traquent un tueur en série qui base ses crimes sur les sept péchés capitaux. 

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? David Fincher nous plonge dans une atmosphère poisseuse et désespérée avec ce thriller qui a marqué au fer rouge la fin du 20e siècle. L’atmosphère. La pluie incessante, la photographie lugubre de Darius Khondji et la tension palpable créent une ambiance unique… Seven est un neo-noir parfait dont la fin, traumatisante, est l’une des plus audacieuses jamais vues au cinéma

29,99€
39,40€
Voir sur Fnac.com

Trainspotting (1996) : L’énergie punk à l’écran 

Mark Renton est un jeune junkie d’Édimbourg qui tente, sans grande conviction, de décrocher. Entouré de sa bande d’amis, entre petites arnaques, shoots d’héroïne et soirées pathétiques, il cherche un sens à son existence. « Choose life », nous dit-il avec ironie. 

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? La plongée électrique de Danny Boyle est une claque visuelle et sonore, un film sur l’addiction qui déborde d’une énergie punk et d’un humour noir décapant. Son montage frénétique, sa bande-son culte (Iggy Pop, Underworld, Blur…) et son style visuel inventif lui confèrent une énergie folle qui n’a rien perdu de sa puissance. Les thèmes de la jeunesse en quête de sens et de l’envie d’échapper au système sont éternels.

Princesse Mononoké (1997) : La fresque écologique et guerrière

Au 15e siècle, durant l’ère Muromachi, la forêt japonaise, autrefois protégée par des animaux géants, se dépeuple. Ashitaka, un jeune guerrier, est frappé d’une malédiction après avoir combattu un dieu sanglier. Pour trouver un remède, il part en quête de l’esprit de la forêt et se retrouve au cœur d’un conflit entre Dame Eboshi, la maîtresse des forges qui détruit la nature, et San, alias Princesse Mononoké, une jeune fille élevée par les loups.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Parce que le message écologique de ce chef d’oeuvre du maître Hayao Miyazaki est, hélas, plus pertinent que jamais. Mais c’est surtout la complexité de son récit, qui refuse les gentils et les méchants faciles, et la splendeur de son animation traditionnelle qui en font une œuvre d’art totale et intemporelle.

Le Dîner de Cons (1998) : La comédie française absolue 

Chaque mercredi, Pierre Brochant (Thierry Lhermitte), un grand éditeur parisien, et ses amis organisent un « dîner de cons ». Le principe est simple : chaque participant amène un « con » magnifique, et celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir-là, Brochant exulte : il a déniché la perle rare, François Pignon (Jacques Villeret), un modeste comptable. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que Pignon est un champion du monde… de la catastrophe.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Car c’est du vaudeville de haute précision. La mécanique comique repose sur des dialogues et des situations universelles, pas sur des références d’époque. C’est si bien écrit et interprété que l’on rit autant aujourd’hui qu’hier.

15€
18€
En stock
Acheter sur Fnac.com

The Big Lebowski (1998) : L’ode à la coolitude 

Jeff Lebowski, dit « The Dude », est un paresseux magnifique qui passe son temps à boire des White Russian et à jouer au bowling. Sa vie tranquille bascule le jour où deux malfrats le confondent avec un millionnaire du même nom et urinent sur son tapis. Pour obtenir dédommagement, le Dude se lance dans une aventure rocambolesque.

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Cette comédie décalée des frères Coen se savoure pour son humour absurde et ses dialogues uniques. Parangon du « cool », on peut le revoir cent fois et y trouver à chaque fois une nouvelle réplique culte.

15€
19€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Fight Club (1999) : La satire qui frappe encore juste 

Le narrateur (Edward Norton), un jeune cadre insomniaque et désabusé, mène une vie monotone et stérile, entièrement définie par son catalogue IKEA. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre Tyler Durden (Brad Pitt), un vendeur de savon charismatique et anarchiste. Ensemble, ils créent le « Fight Club », un club de combat clandestin où des hommes viennent évacuer leur frustration en s’affrontant à poings nus. 

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Le propos de Fight Club sur le vide existentiel face au consumérisme trouve un écho encore plus fort aujourd’hui. La mise en scène ultra-stylisée de Fincher a fait école et son twist final reste l’un des plus brillants de l’histoire du cinéma.

The Matrix (1999) : La claque philosophique et visuelle 

Thomas Anderson (Keanu Reeves), un jeune informaticien, mène une double vie : le jour, il est un employé modèle ; la nuit, sous le pseudonyme de Neo, il est l’un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. Sa vie bascule lorsqu’il est contacté par Morpheus (Laurence Fishburne), qui lui révèle la vérité sur le monde qui l’entoure : ce n’est qu’une simulation virtuelle, la Matrice, créée pour asservir les humains. Neo est-il « l’Élu » qui pourra libérer l’humanité ?

Pourquoi ça n’a pas vieilli ? Parce que les thématiques de Matrix sur la simulation, la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle sont au cœur de nos débats actuels. Cette œuvre visionnaire de Lana et Lilly Wachowski aura en grande partie défini l’esthétique des années 2000 et continue d’interroger notre rapport au réel.

39,99€
50€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Article rédigé par
Arthur
Arthur
rédacteur série TV sur Fnac.com
Sélection de produits