Sélection

Les meilleurs rôles de Raphaël Quenard

23 mai 2024
Par Irena
Les meilleurs rôles de Raphaël Quenard
©Marc Piasecki

César 2024 de la Révélation Masculine – mais aussi nommé dans la catégorie Meilleur Acteur – il est sans doute l’acteur le plus en vue du cinéma français. On peut actuellement le voir dans la série « Citoyens clandestins » mais aussi à l’affiche du « Deuxième Acte » de Quentin Dupieux et, cet automne, dans « L’Amour ouf » de Gilles Lellouche, en compétition officielle pour cette 77e édition du Festival de Cannes. C’est l’occasion de revenir sur ses meilleurs rôles… pour le moment !

Guillaume dans Les Mauvais Garçons (2021)

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Dans le court-métrage Les Mauvais Garçons d’Élie Girard, Raphaël Quenard crève l’écran dans le rôle de Guillaume, un personnage touchant et plus profond qu’il n’y paraît. Ce film marque les débuts prometteurs de l’acteur qui dévoile son talent au grand public. D’ailleurs, lors de la 47ème cérémonie des César, l’œuvre remporte le prix du meilleur court métrage de fiction. L’intrigue ? Une bande de trois copains de toujours voient leur amitié mise à l’épreuve lorsque l’un d’eux s’éloigne progressivement à l’annonce d’une nouvelle bouleversante.

Raphaël dans Fragile (2021)

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Après une première collaboration dans le court-métrage L’Amour du risque de la réalisatrice Emma Benestan en 2019, Raphaël Quenard participe en 2021 à son premier long-métrage, Fragile, un Dirty Dancing à l’algérienne. Dans ce film, Raphaël fait partie d’une bande de cinq copains que l’on apprend à connaître dans la douceur de l’été. Quenard vole clairement la vedette grâce à ses répliques, son humour et son jeu maîtrisé, dans un film où la sensibilité et la vulnérabilité masculines sont mises à l’honneur.

Benjamin dans Je verrai toujours vos visages (2023)

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En 2023, Raphaël Quenard s’est imposé sur nos écrans de manière magistrale : plus de doute, une voie royale vers les portes du septième art lui est tracée. C’est un second rôle, mais pas des moindres, que lui offre Jeanne Herry dans Je verrai toujours vos visages, aux côtés de Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, ou encore Adèle Exarchopoulos. Il partage avec cette dernière une scène d’une forte intensité émotionnelle : un face-à-face à nous dresser les poils. L’apparition de l’acteur est brève mais marquante – et pour cause, sa présence sur le tournage ne fut que de deux jours – car il interprète un rôle fort : celui du frère incestueux qui se retrouve confronté à sa victime au sein du dispositif de justice réparatrice.

Mirales dans Chien de la casse (2023)

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Un premier film pour Jean-Baptiste Durand et un premier César pour Raphaël Quenard : voilà ce que propose Chien de la casse ! D’ailleurs, l’acteur n’était absolument pas pressenti pour le rôle qui semble pourtant avoir été écrit pour lui. Le film brille par sa capacité à mettre en lumière une jeunesse marginalisée, prisonnière d’un environnement qui semble limiter toute perspective d’avenir. Les personnages de ce film sont bruts, loin des caricatures habituelles, et Raphaël Quenard offre une fois de plus une performance époustouflante en incarnant des émotions profondes et authentiques. Il donne vie à Mirales, un personnage haut en couleur, consumé par une colère sourde qui ne cesse de se réveiller tout au long du film.

Yannick dans Yannick (2023)

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Depuis quelques années, on ne s’étonne plus de retrouver Raphaël Quenard dans les œuvres cinématographiques du prolifique Quentin Dupieux, alias Mr. Oizo. Le cinéma absurde de Dupieux et son art des dialogues collent parfaitement au charisme de Raphaël, déjà révélé dans Mandibules, sorti en 2020, et plus récemment dans Fumer fait tousser, présenté en avant-première au Festival de Cannes 2022. Avec Yannick, long-métrage tourné en six jours, l’intrigue est centrée sur le personnage incarné par Raphaël. Une petite heure de film – à huis clos – suffit pour nous combler d’humour dans cette œuvre à la fois satirique et émouvante. Ayant attiré plus de 500 000 spectateurs, Raphaël ne déçoit pas dans ce rôle éponyme qu’il habite avec un naturel tel qu’on ne sait dissocier le jeu de la réalité, rendant dynamique et captivant un scénario qui pourrait tenir sur un post-it. On remercie alors le comédien pour cette prestation et on a hâte de le re(voir) encore et encore sur nos écrans.

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