75 millions de disques vendus, des Grammy et des Junos en pagaille, difficile de ne pas être tentée de dire que Michael Bublé est LE crooner, chanteur de jazz le plus doué de sa génération. 20 ans de swing, de ballades romantiques qui vont se prolonger avec son nouvel album « Higher », un album qu’il promet d’être époustouflant. Retour en chansons sur ce canadien au charme vocal aussi à l’aise dans le jazz, la soul ou la pop.
Fever – Come fly with me (2004)
Avec un titre d’album comme celui-là, Come fly with me, Michael Bublé donne le ton des références qu’il invoque, celles des crooners intemporels comme The Voice, le grand Sinatra. Cette reprise de Fever marquée au fer rouge par Peggy Lee (chanteuse insuffisamment reconnue à mon goût comparé à ses confrères comme Franck Sinatra ou Dean Martin), définit la passion de Michael Bublé pour le thème de l’amour. Une belle entrée en matière non ? Le réseau de télévision ESPN spécialisé dans le sport utilisera la version de Bublé pour sa publicité. Cela lui vaut aussi le Juno (équivalent des Victoires de la musique au Canada) révélation de l’année.
Feeling good – It’s time (2005)
It’s time, cet album porte bien son nom ! Car en effet, en 2005, il est grand temps que Michael Bublé s’installe en maître et deviennent LE crooner du moment. Vous connaissez sans doute Feeling good, cette chanson immortalisée par Nina Simone et reprise par le groupe anglais, Muse. Alors que Muse avait électrifié de leurs guitares ce titre, Bublé lui redonne les couleurs jazz de son origine. Quelle intensité, quelle nuance ! Bublé a tout compris. Pour le magazine Billboard, It’s time est l’album jazz de l’année. Il lui vaut 4 Juno. La carrière est vraiment lancée.
Smile – Caught in the act (2005)
Bublé adore la scène et le public le lui rend bien. Pour l’album Caught in the act, Bublé, ici, avec Smile (Charlie Chaplin) offre une chanson dont le sens résonne très fort aujourd’hui. On peut écouter toute la douceur de la voix de Bublé et le choix averti de l’artiste dans son répertoire.
Lost – Call me irresponsable (2007)
Porté par le succès, Michael Bublé continue son ascension. Avec le nouvel album Call me irresponsable, il remporte le prix Chanteur de l’année aux National Jazz Awards (2007), un Grammy dans la catégorie Album de chansons populaires traditionnelles (2008) et un prix Juno du public (2008). Il prouve aussi qu’il n’est pas qu’un chanteur de reprise puisque Lost vient de lui.
Haven’t met you yet – Crazy love (2009)
Si le jazz et les crooners des années 50, 60 ont très nettement influencé Michael Bublé, la pop fait aussi partie de l’univers du canadien. Ce titre de l’album Crazy Love, original (eh oui, insistons, Bublé ne fait pas que des reprises) est sans doute l’un des plus gros tubes à ce jour de Bublé. Comment ne pas résister à cette ritournelle ? Comment ne pas avoir envie comme dans le clip de danser ? Comment ne pas être étourdi(e)s par cette mélodie particulièrement entraînante et Mesdames comment ne pas avoir envie de tomber dans les bras de cette voix si charmeuse ? C’est que Michael Bublé est tombé amoureux. De celle qui partage sa vie encore aujourd’hui, une actrice argentine Luisana Lopito.
Silent Night – Christmas (2011)
Difficile de ne pas faire un album de Noël lorsqu’on est crooner et né sur le continent nord-américain. C’est une tradition à laquelle se plie avec délectation les artistes. Michaël Bublé n’y a pas échappé avec l’album Christmas. En 2011, lorsqu’il sort son album nommé avec sobriété Christmas, Michaël Bublé envahit les charts et les réenvahit chaque année comme Mariah Carey. 16 millions d’albums vendus en 10 ans.
To love somebody – To be loved (2013)
Adepte des reprises souvent majoritaires sur ses albums, Michael Bublé s’attaque ici à un titre pop dans l’album To be loved, ultra connu, déjà repris par des grands noms comme Joe Cocker, Tom Jones ou Bonnie Tyler, le titre To love somebody des Bee Gees. Titre pop par excellence, ballade romantique, Bublé (avec son clip aux allures vintage) donne à ce tube tout le charme et le chic qui se dégage du crooner traditionnel.
Higher, le nouvel album
Michael Bublé avait découvert les crooners et les grandes voix du jazz des années 50, 60 avec son grand-père italien qui l’avait initié à cette période musicale. Le canadien s’était alors promis de raviver, à sa manière, avec sa personnalité et sa jeunesse, les grands classiques intemporels découverts avec son grand-père. Et puis, il s’était mis au défi de créer de ses propres mains des succès qui deviendraient peut-être des classiques pour les générations après lui.
Les paris sont gagnés avec Higher, entre reprises devenues presque mythiques et tubes personnels, Michael Bublé s’est installé durablement et ce n’est pas prêt de s’arrêter avec son nouvel album à paraître le 25 mars 2022.
Parmi les titres, on retrouvera une reprise de Paul McCartney, supervisé par lui-même, My valentine.
On peut y entendre un titre pop qui ravivera les amoureux du tube Haven’t met you yet. Pour le clip, les fans de cinéma pourront y voir de nombreuses références cinématographiques et les fans de Bublé y verront le clin d’oeil au lieu où s’est tourné Haven’t met you yet et sa partenaire qui n’est autre que sa femme, à la fin entouré de ses enfants.
Paul Anka avait vu en Michael Bublé, un passeur de l’American songbook aux nouvelles générations. Il ne s’était pas trompé. Rendez-vous le 25 mars pour une bonne dose de romantisme, façon Bublé.