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Top des meilleures compositions de Beethoven

09 novembre 2021
Par Clément D.
Top des meilleures compositions de Beethoven

L’intégrale Beethoven tombe à point nommé pour célébrer le génie de l’immense compositeur. En 138 opus officiels, Ludwig van Beethoven a marqué l’histoire de la musique par des œuvres ambitieuses, écrites pour l’avenir, et souvent révolutionnaires. Retour sur ses œuvres les plus emblématiques avec un top Beethoven.

Pièces orchestrales et Messes

Ouverture de Coriolan op. 62

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D’une violence noire inhabituelle, même chez Beethoven, L’Ouverture de Coriolan dépeint à merveille le dilemme tragique de Coriolan, héros shakespearien déchiré entre ses désirs belliqueux et l’appel à la paix de sa famille. Le conflit est tout intérieur, mais l’urgence frénétique d’une musique enfermée dans une angoisse indescriptible parcourt toute la partition, jusqu’à sa coda glaçante, incarnation du sacrifice du héros. L’épitome même de l’œuvre qui a donné à Beethoven son image d’artiste maudit en butte au destin.

Ouverture Léonore III op. 72a

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2e des 4 ouvertures composées pour son opéra Fidelio, L’ouverture Léonore III est une grande page symphonique de 15 minutes qui n’est pas seulement un résumé parfait de l’opéra de Beethoven. Représentant de l’esthétique « per aspera ad astra » (des ténèbres à la lumière), Léonore III nous convie dans un épique voyage en 3 étapes : les ténèbres de la prison, la lutte pleine d’espoir de la courageuse Léonore, et la délivrance finale dans un continuum de fanfares éclatantes. Riche en émotions, la pièce est souvent jouée à juste raison avant la dernière scène de l’opéra alors même qu’elle n’est pas indiquée sur la partition. Cette pièce de Beethoven est l’une des plus grandes ouvertures romantiques.

Ouverture d’Egmont op. 84

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La lutte, idée fixe chez Beethoven, s’illustre avec une vive efficacité dans l’Ouverture d’Egmont. Dans un schéma rappelant celui de Léonore III (ténèbres de l’oppression-lutte d’Egmont, triomphe final), Beethoven exalte le révolté qui existe en chaque homme, et lui donne une musique d’une détermination acharnée. Et si Egmont mourut des mains de ses oppresseurs au XVIe siècle, sa mort fut l’étincelle qui déclencha la révolution victorieuse de la Hollande contre l’Espagne, comme en atteste la très cuivrée « symphonie de victoire » finale qui conclut l’ouverture. L’Ouverture d’Egmont fut l’hymne de la révolution hongroise de 1956.

La Victoire de Wellington op. 91

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Très controversée sur sa réelle valeur artistique (elle est souvent considérée comme une œuvre mineure, voire sans intérêt), La Victoire de Wellington par Beethoven est pourtant novatrice à plus d’un titre. Son orchestre immense aux percussions lourdes (incluant fusils et canons !) déroule une musique de guerre puis de célébration dans des proportions telles qu’on pourrait la considérer comme la première musique de film avant la lettre ! Décrivant la bataille de Vitoria remportée par le maréchal Wellington sur les troupes Napoléoniennes, La Victoire de Wellington se joue continuellement fort, dans une geste déjà metal !

Missa Solemnis op. 123

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« Venue du cœur, qu’elle aille au cœur » déclara Beethoven en parlant de sa Missa Solemnis. Très longue (1h20 !), Beethoven ne s’embarrasse nullement des interprètes et multiplie les difficultés rythmiques et de timbre dans un flux fervent et théâtral destiné à chanter la gloire de Dieu. Maître des combinaisons sonores, Beethoven fait surgir et de la voix et de l’orchestre des flamboiements peu égalés par la richesse de ses couleurs instrumentales. Beethoven la considère comme sa meilleure œuvre.

Les œuvres pour piano

Sonate pour piano n° 8 « Pathétique » op. 13

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Dès sa quatrième sonate, Beethoven s’était mis à expérimenter avec le moule de la sonate classique. Mais avec cette « Grande sonate pathétique » (en français dans le texte), Beethoven jette un pont entre classicisme et romantisme. Passée son introduction toute en majesté sombre, L’Allegro con brio exprime une urgence inquiète à cheval entre les deux périodes tandis que son Adagio central déroule l’une des plus célèbres mélodies du compositeur, maintes fois reprise au cinéma. Son rondo final, d’une intensité contenue, renoue avec le pré-romantisme du 1er mouvement, faisant de cette Sonate pour piano n° 8 un fier précurseur des chefs-d’œuvre à venir.

Sonate pour piano n° 14 « Clair de lune » op. 27 n° 2

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Incontournable du catalogue de Beethoven, la Sonate « Clair de lune » est restée fameuse par son Adagio initial ; plus que la rareté d’un 1er mouvement lent, c’est le poids émotionnel d’une douloureuse élégie nocturne sur un rythme immuable de triolets qui marque les esprits. Après un scherzo faisant office d’interlude, les sentiments enfouis de l’Adagio explosent en un torrent de doubles croches ténébreuses lors du Presto final, tourbillon halluciné où la rage de Beethoven s’exprime dans un orage ininterrompu. Dans la Sonate pour piano n° 14, le romantisme est déjà là.

Sonate pour piano n° 21 « Waldstein » (ou « Aurore ») op. 53

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Instantanément mémorable par ses premières mesures, et ses accords de do majeur résonant comme un lever de soleil (d’où son surnom occasionnel : Aurore), la Sonate Waldstein fait montre d’un optimisme rappelant que Beethoven ne fut pas toujours le tourmenté qu’on décrit. Avec la Sonate pour piano n° 21, Beethoven franchit un pas de plus dans la technique pianistique, que ce soit dans le dépouillement faussement simple de l’Adagio ou la virtuosité aérienne du finale, proprement inédite, et exploitant les possibilités sonores de l’instrument comme jamais.

Sonate pour piano n° 23 « Appassionnata » op. 57

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Sonate « Appassionnata » pour exprimer toute l’étendue des passions humaines et musicales, multiples tours de force virtuoses en sus. Beethoven instille dès le début une anxiété morbide au cours de ces enchaînements de thèmes entre violence larvée et rugissements sonores. L’Andante con moto agit comme une respiration magnifique par ses variations bouleversantes sur un thème d’une grande richesse mélodique avant de plonger tête la première dans un finale en mouvement perpétuel diabolique. Course à l’abîme tragique et sans espoir, d’une fureur angoissée inarrêtable – Beethoven l’aurait composé en réponse à sa surdité progressive – ce mouvement terminal de la Sonate pour piano n° 23 est un voyage au bout de l’enfer laissant les pianistes exsangues.

Sonate pour piano n° 29 « Hammerklavier » op. 106

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Monumentale cathédrale sonore, la Sonate Hammerklavier explose tous les cadres de la sonate par sa durée mammouth (45 minutes, le double des sonates classiques) et s’apprécie comme une symphonie composée pour le piano seul. Composée par Beethoven pour « les générations à venir, dans cinquante ans », l’impression de voyage épique débute dès la tonitruante introduction et se poursuit tout au long de cette œuvre immense dont le virtuose Ferruccio Busoni a pu dire que « La vie d’un homme est malheureusement beaucoup trop courte pour apprendre l’Opus 106 ». Le poignant, souvent funèbre Adagio, d’une durée de vingt minutes, fait partie des plus intenses moments musicaux jamais écrits, par Beethoven et de l’histoire, tandis que la spectaculaire fugue finale libère la tension dans un déferlement sonore d’une vitalité surhumaine. Longtemps réputée injouable, la Sonate pour piano n° 29 est reconnue comme l’une des plus difficiles du répertoire.

Sonate pour piano n° 32 op. 111

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La Sonate pour piano n° 32 clôt avec une digne maestria le cycle des sonates de Beethoven et synthétise le compositeur lui-même. Le tremblement de terre du 1er mouvement, fusion parfaite d’une fugue avec une forme-sonate à l’architecture impressionnante, présente le Beethoven puissant et combattif. Tandis que l’arietta du 2e mouvement, par son art consommé de la variation, prédit avec plus de 70 ans d’avance les transformations mahleriennes. C’est ici le Beethoven méditatif qui s’exprime, dans une pluralité de rythmes prédatant même le swing ! Jusqu’à l’ultime soupir qui referme cette Sonate pour piano n° 32 dans le silence.

Variations Diabelli op. 120

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A l’origine simple exercice de l’éditeur Anton Diabelli qui lui demandait une variation sur une de ses valses (au thème curieusement proche de la huitième symphonie), Beethoven se prend au jeu et compose les Variations Diabelli, un set de 33 variations toutes plus remarquables les unes des autres. D’un thème anodin, Beethoven donne une masterclass sur l’art et la manière de composer des variations mirifiques. D’une variété prodigieuse (marche, fugue, menuet, aria, morceau de bravoure…), les Variations Diabelli sont un témoignage de la technique sans égale de Beethoven, qui n’exclut jamais l’émotion.

Les quatuors à cordes

Quatuor à cordes n° 7 « Razumovsky » op. 59 n° 1

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Après six quatuors d’obédience classique, Beethoven amène le genre plus loin lors du Quatuor à cordes n° 7 dédié au comte Razumovsky. Beethoven se joue de difficultés techniques novatrices (« Croyez-vous que je pense à vos misérables cordes quand l’esprit me parle ? » aurait-il rétorqué au premier violon responsable de la création) et étend brusquement la forme. Durée jamais atteinte alors (près de 40 minutes), brio de la fugue et formes-sonates plus complexes, majestueuses et denses, le quatuor « Razumovsky » est fermement tourné vers l’avenir, agrémenté d’un charmant finale sur un chant populaire russe.

Quatuor à cordes n° 11 « Serioso » op. 95

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Bref (pas plus de 20 minutes), ce Quatuor « serioso » perd en longueur ce qu’il gagne en puissance compacte et en innovations d’écriture, au point que Beethoven aurait dit qu’il « est écrit pour un petit cercle de connaisseurs, et n’est pas destiné à être joué au public Le Quatuor à cordes n° 11 concentre des jeux rythmiques, des explosions de contraste, un langage avancé pour l’époque et une structure plus libre, au cours d’une démonstration certes « serioso » mais brillante des capacités musicales de Beethoven.

Quatuor à cordes n° 13 op. 130

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Simultanément puissant et empreint d’un spleen débordant, le Quatuor à cordes n° 13 est l’une des plus hautes pages de Beethoven. Etendant cette fois le nombre de mouvements (6 au lieu de 4) comme autant d’humeurs expressionnistes, Beethoven dirige cette composition jusqu’au sommet qu’est la pathétique cavatine du 5e mouvement « composée dans les pleurs de la mélancolie » selon les termes de Beethoven lui-même. Mouvement déchirant entre tous, il fut intégré parmi les musiques de la sonde Voyager 1 en 1977.

Quatuor à cordes n° 14 op. 131

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« Après ceci, que peut-il bien nous rester à écrire ? » commenta Franz Schubert après avoir entendu le Quatuor à cordes n° 14 de Beethoven. C’est en effet une œuvre gigantesque (7 mouvements fusionnés en une coulée au lieu de 4 bien distincts !), avec son lot d’innovations – l’utilisation d’un thème cyclique – et de morceaux de bravoure transfusés dans une atmosphère inhabituellement religieuse, mais qui n’empêche pas les explosions de violence. A raison, le quatuor le plus aimé de Beethoven lui-même.

Grande Fugue op. 133

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Originellement prévue comme finale du 13e Quatuor, la Grande Fugue est considérée comme la plus grande œuvre de Beethoven et sonne davantage comme une œuvre moderne du XXe siècle (énergie frénétique, dissonances fulgurantes, langage halluciné, structure symphonique brisant tous les cadres…). La technique ébouriffante de Beethoven se déploie dans une orgie sonore saisissante et d’une difficulté telle que les quatuors professionnels ne l’approchent qu’avec prudence. Peut-être l’œuvre la moins accessible de Beethoven, mais sans doute la plus haute manifestation de son génie.

Les Concertos

Concerto pour piano n° 4 op. 58

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A rebours de ces concertos à la vitalité exaltante, le Concerto pour piano n° 4 de Beethoven chante une méditation quasi pastorale, de la quiétude tendre du 1er mouvement à la ronde de joie du finale en passant par l’une des pages les plus étranges de Beethoven, ce mouvement lent où l’orchestre réplique d’une manière vindicative aux mélodies doloristes du piano, et qu’on a pu décrire comme la peinture d’une prière d’Orphée face aux gardiens de l’Enfer. Malgré son caractère plus calme, ce concerto est d’une redoutable difficulté technique et surtout expressive (la virtuose Martha Argerich s’est toujours refusée à le jouer).

Concerto pour violon op. 61

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Le seul Concerto pour violon de Beethoven est aussi l’une de ses plus belles œuvres, pièce de choix du répertoire des solistes, d’une délicatesse amoureuse au lyrisme magnifique, sans aucune « acrobatie » demandée de la part du violoniste. Cette grande romance, où perce l’influence de l’école française, aurait été inspirée par les fiançailles (éphémères) de Beethoven avec Thérèse de Brunswick. Ce « concerto par clemenza » existe aussi dans une version Concerto pour piano arrangée par Beethoven lui-même.

Concerto pour piano n° 5 « L’Empereur » op. 73

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Son surnom bien qu’apocryphe n’est pas démérité : le Concerto pour piano n° 5 de Beethoven est une œuvre spectaculaire, d’une splendeur impériale où le piano s’élève à des grandeurs fières, soutenu par un orchestre martial. Dans ce flux de rythmes militaires et de traits altiers, le 2e mouvement se déploie comme un songe tranquille, recouvert par un doux manteau de cordes en sourdine. Les mouvements extérieurs de ce Concerto « L’Empereur », à l’inverse, synthétisent la figure du Beethoven lutteur et résolu.

Les Symphonies

Symphonie n° 3 « Héroïque » op. 55

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Manifesto surgi du plus profond des entrailles d’un Beethoven face à sa surdité progressive mais surmontant ses envies suicidaires, la Symphonie héroïque est une grande œuvre à la gloire de l’Homme. Bénéficiant d’une durée étendue (le 1er mouvement est à lui seul aussi long qu’une symphonie de Mozart !), la Symphonie n° 3 est parcourue par un héroïsme total, dans la bataille grandiose du 1er mouvement comme dans l’olympienne marche funèbre centrale, dans la course joyeuse du scherzo comme dans la célébration finale de Prométhée, symbole de liberté, parachevée par l’aveuglant soleil d’une coda royale. Si une œuvre devait décrire Beethoven, ce serait sans doute la Symphonie héroïque.

Symphonie n° 5 op. 67

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Célébrissime par son motif d’entrée tant de fois parodié (po-po-po-pom), et décrit par Beethoven comme « le destin qui frappe à la porte », la Symphonie n° 5 de Beethoven poursuit la lignée de l’Héroïque avec la lutte de l’Homme contre le Destin. Après le feu guerrier du 1er mouvement qui consume l’orchestre dans une furie tellurique, la symphonie embraye un chemin ascendant, d’un Andante prophétique, d’un scherzo tantôt plébéien tantôt fantomatique, jusqu’à un finale vainqueur où les cuivres sonnent à toute volée. La symphonie parfaite pour (re)découvrir le classique.

Symphonie n° 6 « Pastorale » op. 68

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Carte du Tendre composée par un Beethoven imaginant la vie à la campagne, la Symphonie pastorale déploie cinq tableaux ruraux d’une quiétude heureuse, à peine troublée par les timbales d’un orage. Hommage en un fa majeur (tonalité « pastorale » par excellence) radieux à la beauté de la Terre et aux paysans entre travaux, promenades et célébrations, la Symphonie n° 6 ouvre l’imagination de l’auditeur comme rarement. Pas étonnant que cette symphonie de Beethoven soit au centre d’un des plus fameux sketchs de Fantasia !

Symphonie n° 7 op. 92

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Ivresse du rythme et « apothéose de la danse » selon Richard Wagner, la Symphonie n° 7 de Beethoven est pourtant célèbre par son mouvement le moins caractéristique : ce funèbre Allegretto qui a fait le bonheur du cinéma et des séries (mais aussi de Johnny Hallyday). Mais le reste de la symphonie de Beethoven est une tonitruante vague de bonne humeur, conduit par des rythmes en propulsion permanente. Les siciliennes répétées du 1er mouvement, le scherzo bondissant et surtout la folle cavalcade dionysiaque du finale, qui conclut la Symphonie n° 7 dans une débauche frénétique de pure énergie.

Symphonie n° 9 « Hymne à la joie » op. 125

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La Symphonie n° 9 de Beethoven est souvent considérée comme la plus grande symphonie de tous les temps (à tel point qu’elle découragea la plupart des compositeurs pendant plus de 30 ans). D’une durée étonnante, plus d’une heure, la « Neuvième » et sa structure large, complexe, puissante, récapitule toutes les obsessions de Beethoven : la lutte (Allegro ma non troppo), l’orgie rythmique (le scherzo), la méditation philosophique sur l’humain (Adagio) et son finale de 25 minutes dédié à l’humanité tout entière où le célébrissime thème de l’Hymne à la joie (dont Beethoven mit 30 ans à composer la fameuse mélodie) transfigure l’Histoire de la Musique. Choix logique pour l’hymne européen, la Symphonie n° 9 de Beethoven célèbre l’Homme et le Divin dans une fête populaire, religieuse, bacchique, totale. Autant d’oeuvres à (re)découvrir dans la nouvelle intégrale Beethoven.

Article rédigé par
Clément D.
Clément D.
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