Sélection

Le top des meilleurs slasher movies

09 novembre 2021
Par Camille J.
Le top des meilleurs slasher movies

Il est évident que lorsque l’on parle de slasher, les noms de Carpenter, Craven et bien d’autres nous viennent en premier. On pourrait y mettre toute leur filmographie mais d’autres réalisateurs arrivent à se faufiler dans cette sélection éclectique des meilleurs slashers de ces 50 dernières années. La liste pourrait évidemment s’allonger mais quand il faut faire un choix, mes sentiments prennent l’ascendant.

Slasher movie : qu’est-ce que c’est ?

Le slasher est un sous genre du cinéma d’horreur. Il signifie littéralement « couper », généralement dans le vif des victimes. Les slashers movies mettent en scène des tueurs en série ou des psychopates d’apparence humaine, affublés d’une arme tranchante (de la famille des couteaux le plus souvent), qui ne s’arrêtent rarement qu’à une victime.

Psychose – 1960


Psychose

Psychose est l’un des pionniers du genre, par le maitre du suspense que l’on ne présente plus, Alfred Hitchcock et une histoire maintes fois revisitée depuis. Mais qui dans les années 60 était un précurseur en la matière, Un huis-clos où très peu de personnages côtoient le motel de Norman Bates (Anthony Perkins). Si la scène de la douche est devenue culte par la suite, elle est aussi la plus représentative du genre où seul le couteau, arme de prédilection du tueur est à l’honneur. Vous n’irez plus dormir là-bas par hasard.

Black Christmas – 1974

Black Christmas

Les fêtes de fin d’années, sont généralement l’occasion de retrouvailles en famille, de profiter d’un bon repas tous ensemble, et d’observer la neige qui tombe, au pied du feu de cheminée. Pour ce groupe d’amies d’une confrerie universitaire, leur projet est tout autre. Décidées à passer noël ensemble dans leur maison, leur white christmas ne tardera pas à se transformer en Black christmas, lorsqu’elles se retrouveront à la merci d’un psychopathe, qui s’amuse à les appeler de l’intérieur. Un classique vintage, dans l’esprit d’une série B, sanglant et bruyant qui n’épargnera personne. Avec en prime John Saxon, qui jouait déjà les policier bien avant Freddy.

Halloween, la nuit des masques – 1978

Halloween-Combo-Blu-ray-DVD

Signé John CarpenterHalloween est le Slasher des années 70. Une inspiration du genre qui en inspira bien d’autres. On ne présente plus Michael Myers, tueur au pas léger qui s’embusque dans les buissons, de la bourgade de Haddonfield, la nuit du 31 octobre 1978. Avec Jamie Lee Curtis en tête d’affiche, qui aujourd’hui encore, attend de prendre sa vengeance personnelle pour tous les crimes commis. Un affrontement entre les deux figures clés, qui dure depuis plus de 40 ans, avec 11 suites très inégales, pour un seul original, inimitable.

Shining – 1980

Shining

Avec Shining, Stanley Kubrick, réalise son seul film classé dans le genre horrifique. Adapté du roman éponyme (Shining) de Stephen King, on y suit l’exubérance de Jack Torrance (Jack Nicholson), gardien d’hiver de L’Overlook hotel. Enfermé malgré lui, dans des conditions de travail, pour le moins inhabituelles, où la solitude finira par le gagner et la folie encore plus, au détriment de sa famille. Un chef d’œuvre cinématographique à vous en faire perdre la raison. Et si le cœur vous en dit, je vous conseille vivement sa sublime suite, Docteur sleep, qui clos parfaitement cette histoire à dormir debout.

Vendredi 13 – 1980

 

Dans la lignée de Halloween (1978) et du survival Massacre à la tronçonneuse (1974), Vendredi 13est avec 12 films à son actif, l’une des franchises les plus rentable de l’horreur. Amorcée par Sean S.Cunningham, Jason Voorhees, le tueur au masque de Hockey, sévit au camp de Crystal lake (à partir du deuxième volet), pour se venger, un de sa maman Pamela et de deux, des jeunes étudiants venu camper autour du lac pour se remémorer la légende urbaine qu’est Jason, pas si fictive que cela.

Freddy, Les griffes de la nuit – 1984

Les griffes de la nuit

Freddy, Les griffes de la nuit, dans la franchise du même nom, est une anthologie d’horreur créée par Wes Craven (qui réalise le premier volet, et le dernier). Prenez garde, Freddy Krueger débarque au moindre signe d’endormissement, et sort ses griffes affublés de lames de couteaux, transformant vos rêves en cauchemars. Brulé vif par les habitants de Elm street, il inflige sa vengeance, sur la descendance, qui n’est au courant de rien du passé de leurs ainés et elle est terriblement satisfaisante. Un mythe du boogeyman qui aujourd’hui encore marque les esprits.

Jeu d’enfant – 1988

jeux d'enfant

La poupée tueuse qui n’a rien d’un Jeu d’enfant, Communément appelé Chucky, est une marque de fabrique qui encore aujourd’hui après 8 films, continue de faire son effet. Une poupée pas comme les autres, puisque le tueur Charles Lee Ray, par un tour de passe-passe, se retrouve enfermé dedans. Un nom qui ne présage rien de bon puisqu’il rend hommage à trois autres tueurs, Charles Manson, leader culte, Lee Harvey Oswald, assassin présumé de John F Kennedy et James Earl Ray, assassin de Martin Luther King Jr. Autant dire que lorsque cette poupée se retrouve dans les mains d’un petit garçon, pour son anniversaire, l’heure n’est plus à la fête.

Candyman – 1992

Candyman

Candyman, est le Boogeyman sucré et sacré de Clive Barker. Un nom qui résonne comme la mort pour les habitants de Cabrini Green où seuls ceux qui veulent s’aventurer dans son antre, prononceront son nom 5 fois de suite, devant un miroir. Torturé par sa communauté et brulé vif (une ressemblance qui rappelle l’histoire de Freddy Krueger) pour une histoire d’amour sur fond de racisme non dissimulé. Candyman vient hanter ses détracteurs à coup de légende urbaine à faire froid dans le dos. 

Scream – 1996

scream-ok 

Scream a relancé la mode du Slasher et c’est à Wes Craven encore, que l’on doit ce coup de maitre. Une franchise incontournable qui continue sa lancée, encore aujourd’hui, 25 ans après. Pas de fantastique, pas de monstre virtuel, le tueur de Scream porte un masque et un costume, pour mieux cacher l’humain en dessous, celui qui connait vos habitudes dans le moindre détail. Et qui n’aura pas peur d’ajouter des références de films d’horreurs à ses crimes, pour les justifier. Un slasher sur lequel on revient encore et encore. 

Souviens-toi l’été dernier – 1997

Souviens toi l'été dernier

Dans la vague propulsée par Scream (1996), Souviens-toi l’été dernier est aussi un classique du genre. Regroupant les codes sans s’en cacher, on y retrouve une bande de copains qui un soir d’été, cause un grave accident faisant une victime au passage. Décidés à ne jamais reparler de cette soirée qui a changé leur vie, ils concluent un pacte du silence. Mais c’est sans compter sur l’homme au ciré de pêcheur et au crochet bien affuté, bien décidé 1 an après à prendre sa vengeance et découvrir la vérité. Une course poursuite dans les allées de cette bourgade de pêcheurs, où les feux d’artifice du 4 juillet retentissent d’un côté et les coups de sang, de l’autre. 

Urban legend – 1998

Urban Legend

Urban legend fait partie de ces films post Scream , typique des années 90, que l’on revoit avec plaisir. La scène d’introduction est assez magistrale, et a forcément changé à jamais votre écoute de Turn around de Bonnie tyler. Pour le reste du film, le sujet est bien abordé, et assez original pour être souligné. Les légendes urbaines sont mises à l’honneur et détournées comme prétexte pour tuer les étudiants en Art cinématographique de l’université de Pendleton. Un film aux abords teenage qui pourtant à lui seul est devenu une légende urbaine à son tour. 

 

Haute tension – 2003

Haute tension est le slasher Français par excellence d’Alexandre Aja, ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Wes Craven le choisi pour réaliser un remake de La colline a des yeux (2005). Une parfaite maitrise du genre qui pourtant repose sur un scénario des plus simples, mais quand c’est aussi efficace, nul besoin d’en faire plus. Deux amies séjournent dans la maison familiale de l’une d’elle lorsque qu’un tueur au coupe-chou bien aiguisé, fait effraction et commence son bain de sang. Elles qui étaient venues réviser au calme, vont passer un examen où aucune erreur ne sera autorisée.

<h2Identity – 2003

 Identity, petit thriller qui a tout du slasher, est assez original dans le fond. Un groupe de personne va par le biais de différentes circonstances, se retrouver tous en même temps dans un motel de bord de route. Ils vont apprendre à se connaitre et surtout comprendre pourquoi un tueur en série à également décider de louer une chambre là. Course poursuite et jeux de massacre, ceux qui étaient simplement venu se réfugier de l’orage, vont passer une nuit d’enfer, à conditions d’y survivre.

Detention – 2010

Detention

Présenté pour la première fois au festival du film fantastique de Paris (PIFFF), Détention fait partie de ces films, passé inaperçu et qui pourtant, présente le slasher comme personne. Un ovni du genre dans une revisite moderne, bourrée de références de culture pop et geek, avec un postulat des plus simples. On est propulsé au lycée avec une bande d’étudiants retenus en détention après les cours. Sur le papier, il n’y à rien de fou, mais c’est tous les détails visuels et sonores et cette virtuosité dans la mise en scène, autour de cette détention qui font toute la différence. Une aventure décalée qui donne envie de prendre des cours du soir.

Tucker and Dale vs evil – 2010

Tucker & dale

Tucker and Dale, est une comédie horrifique, reprenant les codes du slasher à leur insu. En effet, ces deux compères enchainent les faux pas et les quiproquos, sans comprendre ce qu’il leur arrive. Prit en cible par une bande de jeunes qui n’ont visiblement rien d’autres à faire de leur journée que de les tourmenter. Les deux amis, venu faire des travaux dans leur chalet de vacances, vont se transformer en tueurs en séries, de compétition. Humour et séquences sanglantes garantie.

Maniac – 2012

maniac

Franck Khalfoun le compère d’ Alexandre Aja, se lance lui aussi dans le remake avec Maniac, un slasher qui scalpait déjà dans le vif en 1980. Bien connu des barbiers du quartier, on y suit Frank (Elijah Wood), propriétaire d’une boutique de mannequins, qui rien qu’en vitrine, mettent dans l’ambiance. Solitaire jusqu’alors, il va se découvrir une fascination et obsession pour les scalpages de tête en tout genre, et pas que celle, faite de plastique. Parcourant la ville à la recherche de la tête parfaite, il va se fondre dans le décor et se révéler bien moins introverti qu’il parait.

La Cabane dans les bois – 2012

la cabane dans les bois

Entre Slasher et Survival, La cabane dans les bois, est un hommage à tous les classiques du genre et les séries b. Reprenant exactement les codes que l’on connait tous par cœur, ce film répond habillement et intelligemment à cette surenchère que l’on a aussi pris l’habitude de voir. Le film commence pourtant comme un énième film avec une bande d’amis partis s’isoler dans une cabane au milieu de la forêt. Et pourtant après quelques minutes on comprend bien que ce cliché va les desservir, pour le meilleur mais surtout pour le pire. 

Pas un bruit (hush) – 2016

Pas un bruit - Livres, musiques &amp; films

A ne pas confondre avec Sans un bruit (2018), Pas un bruit, est un film de Mike Flanagan pour le petit écran. Un huis-clos astucieux qui joue sur les sens de notre héroïne malentendante, et met nos nerfs à rude épreuve. Et pourtant le film est d’une simplicité sans conteste. Une femme est prise au piège dans sa maison isolée au milieu de nulle part, par un tueur, bien déterminé à en faire son plateau repas. Quand un sens est en veille, les autres se décuplent, et Kate Siegel (la femme du réalisateur) vous le prouvera dans ce thriller haletant où seuls les bruits de souffle résonnent.


Watch Out – 2016

Watch Out est le slasher qui sur le papier ne paye pas de mine, et qui pourtant rassemble tous les éléments d’un très bon slasher. Une babysitter, des enfants à garder, en période de fête de fin d’année. Un hommage sans en faire trop à Scream et Maman j’ai raté l’avion qui s’appuie sur des ficèles bien rodées du genre. C’est Astucieux et habilement mené, pour conjuguer violence et nostalgie hivernale. Parfait pour passer les fêtes de noël, sous la couette, avec un téléphone à portée de main, un taser, un couteau… Tout ce dont vous avez besoin pour survivre.

Happy Birthdead – 2019

Happy Birthdead revisite le concept du slasher en s’invitant dans une boucle temporelle qui ne s’arrêtera, que lorsque l’assassin sera démasqué. La pauvre héroïne (pétillante Jessica Rothe) subit son anniversaire encore et encore, en passant par toutes les morts possibles et inimaginables sans oublier son insupportable sonnerie de téléphone. Dans l’esprit de Détention, mélangé à Un jour sans fin, ce slasher décalé ne manque pas d’originalité.

Article rédigé par
Camille J.
Camille J.
Disquaire Fnac.com
Sélection de produits