Attention, voici une sélection de longs-métrages qui risquent de vous donner grand faim… À l’occasion de la sortie du film Délicieux d’Éric Besnard le 12 janvier en DVD, petit tour d’horizon de ces films où l’on mange, déguste, se rassasie et parfois s’empiffre. En vous souhaitant un bon appétit !
Attention, voici une sélection de longs-métrages qui risquent de vous donner grand faim… À l’occasion de la sortie du film Délicieux d’Éric Besnard le 8 septembre, petit tour d’horizon de ces films où l’on mange, déguste, se rassasie et parfois s’empiffre. En vous souhaitant un bon appétit !
Le Festin de Babette
Une ancienne chef d’un grand restaurant parisien devient la servante de deux vieilles filles au Danemark. Le jour où elle apprend qu’elle a gagné à la loterie, elle décide d’organiser un grand repas pour douze, avec soupe de tortue, cailles au foie gras et savarin aux fruits au menu. Un banquet dont chaque invité se souviendra longtemps… Film épicurien par excellence, Le Festin de Babette de Gabriel Axel est un régal d’émotions d’abord contenues, puis exprimées à gorge déployée. Stéphane Audran y livre une prestation tout en sobriété qui a permis au film d’obtenir l’Oscar du meilleur film étranger en 1988.
La Grande Bouffe
Quatre amis lassés par la vie, décident de se suicider en mangeant le plus possible. En compétition lors de l’édition 1972 du festival de Cannes, La Grande Bouffe de Marco Ferreri a créé le scandale. Le film a été hué lors de sa projection, les critiques ont éreinté cette farce burlesque et tragique, mais le film a été réhabilité depuis. Il est servi par un quatuor de monstres sacrés, malheureusement disparus aujourd’hui : Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Philippe Noiret et Ugo Tognazzi. Gare toutefois à une indigestion de talents !
L’Aile ou la cuisse
Dans Le Grand Restaurant, Louis de Funès était le directeur d’un établissement très sélect. Dans L’Aile ou la cuisse, à lui de goûter à la cuisine de ces lieux étoilés ou de grands chemins. De Funès incarne en effet Charles Duchemin, directeur d’un guide gastronomique à la Michelin, faisant la pluie et le beau temps sur les restaurants. Il se grime en Américain de passage, en vieille dame assoiffée et autres déguisements facétieux pour ne pas être reconnu. Cette comédie de Claude Zidi a également révélé Coluche au cinéma, en fils de Fufu préférant devenir clown que gastronome.
Les Saveurs du palais
Danièle Mazuet-Delpeuch était la cuisinière personnelle de François Mitterrand, alors qu’il était président de la République, entre 1988 et 1990. Elle avait raconté cette expérience dans le livre Ma cuisine de l’Élysée à l’Antarctique. Livre qui a servi de référence au film Les Saveurs du palais de Christian Vincent. Il raconte peu ou prou la même histoire, à savoir la complicité progressive liant une cuisinière (interprétée par Catherine Frot) et un président, prenant ici les traits et la faconde de Jean d’Ormesson.
À vif !
Un chef doublement étoilé au guide Michelin, star des fourneaux, sombre dans les addictions de toutes sortes. Quand il relève enfin la tête, il vise une troisième étoile et aspire à demeurer sur le droit chemin de la rédemption. Comédie dramatique, À vif ! de John Wells, montre la pression constante que vivent les grands cuisiniers pour rester au sommet. Sous la toque, Bradley Cooper, accompagné d’une brigade de comédiens internationaux au diapason, Sienna Miller, Daniel Brühl, Uma Thurman, Emma Thompson et même notre Omar Sy national.
Delicatessen
Avis aux amateurs de cochonnaille ! Faites donc partie de cet immeuble un peu particulier dont tous les habitants ont une certaine folie douce et vont chercher leur viande chez le même boucher-charcutier. Avec Delicatessen, Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro imposent leur style si personnel, entre esthétisme poussé à l’extrême, histoires absurdes et poésie décalée. Autour de Dominique Pinon et Jean-Claude Dreyfus, le film révèle une des actrices les plus demandées depuis, Karin Viard.
Le Goût de la vie
Quand cuisine rime avec romance, cela donne Le Goût de la vie de Scott Hicks. On retrouve Catherine Zeta-Jones aux fourneaux, en chef émérite et perfectionniste qui voit sa vie bouleversée lorsqu’elle doit s’occuper de sa nièce (Abigail Breslin, de Little Miss Sunshine) et composer avec un séduisant sous-chef exubérant, alias Aaron Eckhart. Il y a de l’amour dans l’air, ingrédient indispensable à toute comédie romantique qui se respecte !
Ratatouille
L’alchimie parfaite entre un apprenti cuisinier qui n’y connaît rien et un rat rêvant de devenir chef. Ce drôle de duo fait le bonheur du film Ratatouille, petit bijou gastronomique des studios Pixar, coréalisé par Brad Bird et Jan Pinkava. Véritable déclaration d’amour à Paris et la cuisine traditionnelle française, il a obtenu l’Oscar bien mérité du meilleur film d’animation en 2008…
Les Délices de Tokyo
Difficile de résister aux dorayakis, ces savoureuses pâtisseries japonaises composées de deux pancakes fourrés d’une onctueuse pâte de haricots rouges. Et encore moins lorsqu’on a vu Les Délices de Tokyo de Naomi Kawase. L’histoire touchante d’une femme de 70 ans se lançant dans le business des dorayakis, grâce à une recette unique. De quoi donner envie de prendre un avion pour le pays du Soleil Levant…
Délicieux
Le saviez-vous ? Le mot « restaurant » est issu de la période révolutionnaire. C’est ce que nous conte le film Délicieux d’Éric Besnard, enjolivant la manière dont s’est créé le tout premier restaurant, à la veille de la prise de la Bastille. En couple de gourmands-gourmets prolétaires, Grégory Gadebois et Isabelle Carré, donnant la réplique au désormais indispensable Benjamin Lavernhe. Délicieux est sans doute le film le plus appétissant de ce début d’année !
