Drame social, survivalisme, action, et humour, comédie. Il y en aura pour tous les genres, tous les goûts dans cette sélection de films engagés moralement, politiquement, et sentimentalement. L’important étant de passer un bon moment et de profiter du voyage, avec ces rééditions estivales, en édition Blu-ray, et Steelbook 4K.
Voyage au bout de l’enfer – 1978
Sortie le 7 juillet
Un an avant Apocalypse now de Francis Ford Coppola, Michael Cimino nous présentait sa vision de la guerre du Vietnam avec Voyage au bout de l’enfer, l’un des films incontournables de la filmographie. Avec son casting 5 étoiles, Robert De Niro, Meryl Streep et Christoper Walken, le film dépeint la descente aux enfers, de ces Américains que rien ne préparait à la guerre. Construit en 3 actes accentuant l’impact post traumatique, on passe d’un passé presque utopique, où le travail de ces ouvriers étaient une valeur honorée, au présent, qui met ces soldats face la terrible cruauté de ce qui les entoure, et à l’après-guerre et ses conséquences psychologiques. 3 tableaux qui s’entremêlent pour former une grande fresque épique. Entre traque symbolique du cerf contrebalançant avec celle des soldats et balles perdues à la roulette russe, ce voyage récompensé par 5 oscars, n’a pas fini de nous donner des sueurs froides et nous donner une belle leçon de vie et d’amitié.
Proposition indécente – 1993
Sortie le 7 juillet
Un polar typique des années 90, Proposition Indécente, pose un postulat, des plus simples. Contre quelle somme d’argent est on prêt à donner son corps pour survivre ? Lorsque Diana (Demi Moore) et David (Woody Harrelson) se retrouvent au bord du gouffre financier, la proposition du milliardaire John Gage (Robert Redford) d’un million de dollars contre une nuit avec Diana, va s’avérer un challenge psychologique plus intense que prévu. Entre éthique morale et tentation vénale, ce polar romantique bouscule les conventions des vœux de mariage. Il dépeint une société où tout s’achète avec de l’argent, même la dignité. Il suffit d’un rien pour que le bonheur dans lequel était le couple jusqu’alors, s’effondre, et laisse place à la jalousie et le regret. On reste en suspens quant à leur décision finale, qui ne sera révélée qu’a la toute fin du film, nous laissant le temps au passage de se poser les mêmes questions. Adrian Lyne aime les histoires de couples où l’argent et le sexe s’entremêlent et nous le prouve une fois encore dans ce film où même l’argent à un prix.
Space Jam – 1996
Sortie le 7 juillet
Space Jam surfe sur la vague de succès de l’excellent Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988), alliant animation de synthèse et personnages réels. Deux studios différents pour la mise en avant cinématographique des Looney Tunes, un délire que la Warner studio a décidé de réitérer cette année, dans un deuxième opus, une Nouvelle ère, prévue pour cette fin d’année. On ne va pas se le cacher, Space Jam n’a rien de Roger Rabbit mais n’en a pas la prétention non plus. Il nous renvoie tout de même à nos souvenirs de gosses où la bande de toons était omniprésente sur le petit écran. Le plaisir était donc de les retrouver sur grand écran et rien que pour la prouesse, le pari était déjà réussi. On y retrouve la bande à Bugs bunny, Titi, Taz, Daffy Duck et Speedy Gonzales, aux côtés de Michael Jordan et Bill Murray dans un match de basket-ball, pour combattre les Monstars, de méchants extraterrestres et reprendre l’avantage sur leur planète. Un comédie décomplexée a retrouver dans un superbe collection Steelbook 4K, des Titans Of Cult.
Snatch – 2000
Sortie le 7 juillet
Snatch, est le film iconique de Guy Richie, sa référence du genre, qui inspire la plupart de sa filmographie, et qui a très largement inspiré son dernier film, Gentlemen. Rien n’est laissé au hasard dans ce thriller à l’essence bien British comme le réalisateur sait si bien le faire, associant comique de situation et action sans oublier de juteux dialogues. On y suit un vol de diamants par de petits malfrats, qui ferait bien rire l’élite des braqueurs professionnels. Prêt à tout pour que le petit business se concrétise, ils s’entraînent par leur bêtise dans une spirale incontrôlable, qui les mènera à des combats de boxe truqués, la fin justifiant les moyens. Non dénué d’humour, on y retrouve Brad Pitt dans un rôle à contre-emploi qui n’a pas peur de se salir les mains et ternir son image de playboy à coups de poing, de rencontres sanglantes mais surtout avec un dialecte que lui seul comprend, à mourir de rire… Un film d’action d’une légèreté rudement efficace, s’inspirant des polars des années 70. Attention Londres, les caïds sont de sortis pour la première fois en Steelbook 4K.
Je suis une légende – 2007
Sortie le 7 juillet
Rien de mieux qu’une ressortie de Je suis une légende pour être en phase avec notre actualité. Un virus d’origine humaine s’est propagé dans le monde entier, laissant place à des créatures, autrefois humaines désormais mutantes, prenant l’ascendant sur ce qu’il reste du monde et traquer le seul rescapé connu, mystérieusement immunisé. Le professeur Robert Neville (Will Smith), spécialiste en virologie, est par manque de choix, en capacité de remédier à tout cela. Présenté comme le dernier espoir, il arpente les rues de New York dévastées et ravagées par la mort, avec pour seul mission, retrouver des survivants de cette apocalypse et développer un antidote en utilisant son propre sang. Une course contre la montre s’en suit dans ce huis-clos effrayant sous haute tension, qui vous tiendra en haleine tout le film. Une prouesse technique de maintenir son sujet durant presque 2h, avec pour seules contemplation, ces images spectaculaires d’un environnement qui n’est plus. Un Blockbuster qui n’a pas peur du silence et de la solitude, et qui nous embarque avec brio dans une dimension nouvelle.
Scott Pilgrim – 2010
Sortie le 7 juillet
Adapté de la bande dessinée du même nom, Scott Pilgrim (Michael Cera) est un jeune homme tout ce qu’il y a de plus lambda. Un peu paumé, mais charmant, il mène une vie tranquille avec ses amis et son groupe de musique atrocement mauvais. Mais lorsqu’il fait la rencontre de Ramona (Mary Elizabeth Winstead), la fille de ses rêves, aux cheveux roses impossible à dessiner sur papier, son existence va en être toute chamboulée. Bien déterminé à la séduire, il va devoir prouver qu’il est digne de sortir avec elle et cela devra passer par un combat avec chacun de ses ex petits amis. Motivé par l’amour et la fantaisie du défi, Scott Pilgrim va littéralement tout donner pour devenir le numéro un dans le cœur de Ramona. Survoltée et électrique, cette comédie surréaliste, joue à fond la carte de l’extravagance, fidèle au réalisateur Edgar Wright (Shaun of the dead, Hot fuzz, Le dernier pub avant la fin du monde) qui n’a encore une fois pas peur de casser les codes du genre.
Mortal Engines – 2018
Sortie le 7 juillet
Avec un scénario en vogue ces dernières années, Mortal engines ne fait pas exception à la règle quand il s’agit de sauver le monde. L’humanité est à nouveau confrontée à sa propre perte, qu’elle a elle-même causé. A croire que l’homme n’est bon qu’à une chose, détruire son environnement et mettre en péril sa survie. Mais contrairement aux autres films post apocalyptique que l’on a pu voir par millier, celui-ci peut se vanter d’avoir Peter Jackson aux commandes du scénario et cela se ressent autant dans le fond que dans la forme. On y retrouve d’ailleurs, l’un de ses piliers de la terre du milieu, Hugo Weaving, en gros méchant destructeur et inquisiteur, avide de pouvoir, comme quoi même quand il ne reste plus rien, l’égo et la dictature arrivent toujours à leur fin. La quête est cette fois bien plus simple que la recherche d’un anneau, mais elle va s’avérer tout aussi épique. Dans un environnement aussi beau graphiquement qu’hostile, les survivant de cette apocalypse se livrent à une guerre sans merci, pour que leur courage soit victorieux sur le chemin de leur liberté.
Black Snake Moan – 2007
Sortie le 7 juillet
Le sevrage tout comme l’addiction existe sous bien des formes et Lazarus (Samuel L Jackson), le Black snake moan, joueur de blues frustré, qui mène jusqu’alors une vie paisible, loin de tout, va nous le faire comprendre à sa façon. Le jour où il récupère Rae (Christina Ricci), jeune fille inconsciente, à moitié nue, et visiblement battue sur le bord de la route, Lazarus est persuadé que leur chemin se sont croisés pour une raison des plus bibliques. Considérée comme la nymphomane du village, celle qui dit oui à tous les excès, il va tout faire pour la sauver, rendre grâce à son nom et redonner vie à la jeune fille. Mais sa méthode est loin de faire l’unanimité. Pour la sevrer du mal, et L’expier de ses péchés, il l’attache à une chaine telle un vulgaire chien. S’en suit alors une introspection mutuelle auquel les deux protagonistes n’était pas préparé. Cynique, et original, même dans la copie qui donne l’impression d’un film rétro, ce drame non dénué d’humour, vous redonnera foi en l’humanité.