Vous les avez ratés au cinéma ou avez déjà très envie de les revoir ? Voici dix films qui ont créé l’événement cette année et il y en a pour tous les goûts : action, comédie, romance, animation… et même un film sur la cérémonie du thé au Japon. De quoi passer de belles soirées cocooning !
Tout simplement noir
Il a bravé le déconfinement avec succès. Tout simplement noir de Jean-Pascal Zadi et John Waw a été l’un des premiers films à sortir en salles début juillet et a glané plus de 760 000 entrées. Un plébiscite pour cette comédie grinçante entre Borat et Dix pour cent, dans lequel les grandes figures de la scène noire française jouent leur propre rôle pour dénoncer le racisme et leur manque de visibilité au cinéma. Aux côtés de Zadi, des noms tels que Fary, Claudia Tagbo, JoeyStarr ou encore Fabrice Éboué.
Le Colocataire
Dans la lignée du Secret de Brokeback Mountain et Call me by your name, le film argentin Le Colocataire de Marco Berger, met en scène une histoire d’amour imprévue entre deux hommes. Celle de deux collègues à l’origine nullement attirés l’un pour l’autre qui vont vivre en colocation, avant que leur amitié n’évolue en passion dévorante. Une thématique récurrente dans l’œuvre de Marco Berger depuis son premier film, Plan B, sorti en 2010. Dix ans après ce dernier, il réalise l’un des films les plus émouvants de l’année.
IP Man 4 – Le dernier combat
À l’origine du premier volet de la saga IP Man, l’histoire (vraie) de Yip Man, grand maître de wing chun (un art martial chinois), professeur et mentor de Bruce Lee. Sous la direction de Wilson Yip, c’est Donnie Yen, aguerri aux arts martiaux, qui incarne Yip Man. Pour ce quatrième volet, IP Man 4 – Le dernier combat, il s’envole à San Francisco à la découverte de l’école de wing chun ouverte par son célèbre disciple. Au programme, des combats d’anthologie réalisés avec grâce et maîtrise, et le plaisir de retrouver une ultime fois Bruce Lee, incarné avec fougue par Danny Kwok-Kwan Chan, déjà vu dans Shaolin Soccer.
Greenland – Le dernier refuge
Après Deep Impact et Armageddon, un nouvel objet céleste s’apprête à s’abattre sur la Terre et rayer l’humanité du cosmos. Mais il se pourrait qu’il existe un refuge où échapper au cataclysme. C’est justement là où souhaitent se rendre Gerard Butler et sa famille. Ce qui ne se fera pas sans heurts, loin s’en faut. Greenland – Le dernier refuge est un film d’action haletant signé Ric Roman Waugh, que ne renieraient ni Roland Emmerich ni Michael Bay, les maîtres du chaos et de la fin du monde au cinéma.
Enragé
Cela faisait longtemps que l’on n’avait plus vu de thriller dans lequel un homme perd le contrôle de ses nerfs et se lance dans une course mortelle dont lui seul connaît le but. Enragé, de Derrick Borte, est un croisement entre Duel de Spielberg et Chute libre de Schumacher. Et aussi le premier rôle de méchant pour Russell Crowe, rendu méconnaissable en conducteur psychopathe. À réserver aux amateurs de sensations fortes.
Divorce Club
Récompensée du Grand Prix lors de la dernière édition du Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez, Divorce Club est une nouvelle variation humoristique autour du divorce, signée Michaël Youn. Arnaud Ducret y incarne un homme tristement séparé de sa femme, recueilli par un François-Xavier Demaison heureux de vivre seul. Du moins, en apparence. Film irrévérencieux assumant pleinement sa puérilité, Divorce Club enchaîne les gags et les situations absurdes sans aucun temps mort. Et donnerait (presque) envie de redevenir célibataire.
Été 85
Préparez-vous à un grand bain de nostalgie adolescente ! Été 85, le dernier film de François Ozon, nous replonge, comme son titre l’indique, en plein cœur des années 1980. Cette adaptation du roman La Danse du coucou, d’Aidan Chambers, est une histoire d’amitié amoureuse entre deux adolescents le temps d’un été. Et d’un drame. Passion, insouciance et résilience sont au programme de ce film aussi ensoleillé qu’enténébré.
Dans un jardin qu’on dirait éternel
Qui aurait cru qu’un film basé sur la cérémonie du thé au Japon serait l’un des succès surprises de cet été ? Dans un jardin qu’on dirait éternel de Tatsushi Omori a dépassé les 120 000 entrées rien qu’en France, avec cette histoire d’une maître de thé transmettant ses valeurs et son savoir-faire à une jeune femme avide de sérénité. Un film qui s’égrène au rythme des saisons et se déguste avec volupté, comme un délicieux thé matcha.
L’Ombre de Staline
Histoire revenant sur le destin tragique du reporter Gareth Jones, L’Ombre de Staline d’Agnieszka Holland nous immerge dans le Moscou communiste totalitaire de Staline, en 1933. Entre propagande, censure, privation de libertés individuelles et famine, le film livre un témoignage bouleversant sur les conditions de vie des Russes et des Ukrainiens à cette époque. Une odyssée enneigée où le prix à payer pour que la vérité éclate n’est autre que sa propre vie. Glaçant.
Yakari, le film
Il aura fallu attendre 51 ans après sa création pour que le petit Indien Yakari connaisse des aventures sur grand écran. Yakari, bande dessinée imaginée par Job et Claude Derib, a rencontré un large succès international et avait déjà été décliné en jeux vidéo, comédie musicale et série animée. Mais c’est à Xavier Giacometti et Toby Genkel que l’on doit Yakari, le film, dans lequel le petit Sioux suit la piste de l’indomptable mustang Petit-Tonnerre et reçoit au passage le don de pouvoir parler aux animaux. Un voyage initiatique qui émerveillera les plus petits et rendra nostalgiques les plus grands.