Le 14 juillet, sort la toute nouvelle comédie de et avec Michaël Youn, Divorce Club, qui donnerait presque envie de se séparer de sa moitié. Si le divorce est souvent l’apanage du drame au cinéma, il existe également de nombreuses comédies où il vaut mieux rire de ces amours fanées qui parfois, renaissent de leurs cendres…
Quand les enfants trinquent… de plaisir !
Le divorce est souvent source de traumatisme pour les enfants, avec pour exemple cinématographique le plus flagrant, celui de Kramer contre Kramer. Mais parfois, la séparation définitive des parents peut s’avérer une grande joie à célébrer. Patrick Braoudé en a fait une comédie festive dans Génial mes parents divorcent ! en 1991, dans lequel les enfants de parents divorcés trouvent les points positifs à cette nouvelle situation et finissent par plutôt bien s’en accommoder.
Une thématique reprise par Gabriel Julien-Laferrière avec son diptyque C’est quoi cette famille ?! et C’est quoi cette mamie ?!, comédies pleines de vie sur une immense famille recomposée dont les enfants régissent les calendriers, afin de passer davantage de temps ensemble. Le tout, servi par un casting dantesque, de Julie Gayet à Chantal Ladesou, en passant par Julie Depardieu et Philippe Katerine.
Quant à Nancy Meyers, reine des comédies romantiques américaines, elle utilise également l’espièglerie des enfants dans À nous quatre, où la toute jeune Lindsay Lohan interprète deux sœurs jumelles qui ignorent l’existence l’une de l’autre et tentent de remettre ensemble leur père et mère respectifs, incarnés par Dennis Quaid et Natasha Richardson. Un moyen détourné également pour Robin Williams dans Madame Doubtfire, dans lequel il se déguise en vieille nanny pour passer plus de temps avec ses enfants après son divorce d’avec leur mère.
Quand le divorce est une célébration !
Pour certains couples, le divorce est synonyme de renouveau. Ce ne sont pas Goldie Hawn, Bette Midler et Diane Keaton qui diront le contraire avec Le Club des ex, comédie qui donne envie de se passer de son conjoint après cinquante ans et de rester entre ami(e)s.
De son côté, Steve Carell redécouvre les joies du célibat grâce aux judicieux conseils de Ryan Gosling dans Crazy, Stupid, Love où comment se remettre en selle quand on a quarante ans et qu’on est fraîchement divorcé. Des conseils que suit également Arnaud Ducret de la part de François-Xavier Demaison dans Divorce Club de Michaël Youn, prix Globes de la Presse lors du dernier Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez et actuellement sur nos écrans. Et ce qui devait être une ère en solitaire va se transformer en fête permanente, où la débauche n’est jamais bien loin.
Mais il y a toujours de l’espoir pour celles et ceux que le divorce chagrine : il est encore possible de remettre le couvert, même après une certaine durée de séparation. C’est ce que démontre le couple divorcé formé par Meryl Streep et Alec Baldwin dans Pas si simple de Nancy Meyers, où passés cinquante ans, ces anciens amoureux se remettent à flirter ensemble. Et plus, car affinités…
Quand le divorce se mue en comédie noire
Mais c’est évidemment quand les choses se passent mal (pour de rire) que les films de divorce prennent toute leur saveur. Rien de tel que de voir d’anciens maris et femmes se jouer des tours pendables et parfois de bien mauvais goût. La comédie la plus célèbre qui va dans ce sens reste La Guerre des Rose de Danny DeVito avec Michael Douglas et Kathleen Turner. Vous ne verrez plus les ragoûts et les chandeliers de la même manière. Il faut dire que les Rose ont la mauvaise idée de ne pas vouloir vendre leur maison commune et de la séparer en deux. Au sens propre du terme…
Une guerre sans merci à laquelle vont également se livrer Marina Foïs et Laurent Lafitte dans les films Papa ou Maman et Papa ou Maman 2. Les deux ex-époux essaient en effet de ne pas avoir la garde de leurs enfants et se livrent donc à des plaisanteries graveleuses à l’humour noir bien senti. Et ce, même quand ils se trouvent de nouveaux conjoints, qui en subissent à leur tour les conséquences.
Une déclaration de désamour que se clament également Jennifer Aniston et Vince Vaughn dans La Rupture. Un couple qui vient de se séparer et qui décide tout de même de rester vivre ensemble, même quand il ou elle ramène à l’appartement une liaison d’un soir. Tous les coups sont alors permis pour que l’autre demeure célibataire…
Dans Eyjafjallajökull (le volcan) d’Alexandre Coffre, on monte encore d’un cran dans la cruauté post-histoire d’amour, avec un homme et une femme dont le divorce s’est très mal passé et qui doivent se rendre, chacun de leur côté, au mariage de leur fille. Mais rajoutez à cela l’éruption du fameux volcan islandais Eyjafjallajökull qui condamne tous leurs plans et les obligent à voyager ensemble et vous obtiendrez une comédie féroce dans laquelle Dany Boon et Valérie Bonneton se permettent les pires des ignominies. Pour le plus grand bonheur des spectateurs !
