En vinyle ou en CD, albums cultes ou lives d’anthologie font l’actualité du classic rock ce mois de juin ! Des Who aux Stones, d’Hendrix à Clapton, de Deep Purple à Black Sabbath, c’est un véritable festival du meilleur de la musique des sixties/seventies qui s’organise dans les bacs. Tour d’horizon en onze disques.
The Who
Live in Hyde Park & Greatest Hits
Actualité riche dans le domaine des vinyles pour les Who : le groupe édite en version vinyle son Live in Hyde Park de 2015. Une occasion de retrouver leurs meilleurs titres réinterprétés de manière moderne par un Roger Daltrey et un Pete Townshend n’ayant rien perdu de leur puissance d’antan.
On pourra également poser sur sa platine en ce mois de juin la compilation rétrospective Greatest Hits. La galette, en exclusivité en rouge sur Fnac.com, comporte tous les tubes du célèbre groupe de rock anglais.
The Rolling Stones
Between the Buttons & Exile on Main St.
Parmi les nombreuses rééditions vinyles des Rolling Stones qui sortent chaque année, on s’attardera particulièrement en 2020 sur deux albums essentiels qui font l’objet d’un joli boulot patrimonial en ce mois de juin : Between the Buttons et Exile on Main St.. Le premier nous montre le groupe au tout début de sa montée en puissance en 1967, et contient quelques classiques du duo Jagger/Richards, dont le vintage Ruby Tuesday ou l’entraînant Let’s Spend the Night Together.
On ne présente plus Exile on Main St., album enregistré en France et restant un monument de rock foutraque et décadent, parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre. De Rocks Off à Soul Survivor, cet enchaînement de riff furieux et d’arrangements majestueux définit à lui seul l’ADN des Stones, façon seventies, époque où rien ne leur résistait !
Black Sabbath
The End & Sydney 1980 (ce dernier avec Ronnie James Dio)
La tournée d’adieu de Black Sabbath, en 2017, a fait l’objet d’une captation vidéo et audio à retrouver dans un triple vinyle collector, The End. Le groupe y passe en revue son répertoire gigantesque, qui a posé les bases du heavy metal, du doom et du stoner et placé Birmingham sur la carte du rock pour l’éternité.
Les aficionados pourront aussi se procurer ce mois-ci le live à Sydney 1980, enregistré après le départ provisoire d’Ozzy Osbourne. C’est donc Ronnie James Dio qu’on retrouve au chant sur cette session qui témoigne d’une autre époque de l’histoire d’un groupe fascinant à plus d’un titre.
Jimi Hendrix
Band of Gypsys
Remastérisée et accompagnée d’illustrations superbes, la version 2020 de Band of Gypsys permet d’apprécier l’un des concerts les plus mythiques de l’histoire du rock. Se tournant vers la soul et ses racines afro-américaines, entourés de deux musiciens noirs, Jimi Hendrix s’y détournait du rock musclé de ses débuts pour livrer une performance exceptionnelle, dont un Machine Gun d’anthologie !
Deep Purple
Réédition Burn et sortie de Whoosh
Evénement hard rock du mois, le retour de Deep Purple dans les bacs avec Whoosh ! montre que les rois british du genre gardent leur sève intacte, après cinq décennies de carrière. Produit par Bob Ezrin, ce nouveau bijou où se mêlent inspiration classique et rock carré témoigne que Ian Gillan, Ian Paice et Roger Glover continuent de mûrir sans tourner le dos au passé.
Hasard du calendrier, ce mois de juin marque aussi la ressortie en vinyle de Burn, un disque culte de la période blues/soul du groupe, à l’époque où c’était David Coverdale (future Whitesnake) qui assurait provisoirement les parties vocales.
Eric Clapton
Disraeli Gears de Cream et Layla and Other Assorted Love Songs de Derek and the Dominos
La carrière en « groupe » d’Eric Clapton reste l’un des moments où le légendaire guitariste britannique a montré sa virtuosité au monde. En témoigne le chef-d’œuvre de Cream, Disraeli Gears réédité ce mois-ci.
Après la dissolution de ce trio (qu’il formait avec Jack Bruce et Ginger Baker), Clapton a monté aux États-Unis Derek and the Dominos, avec quelques pointures du southern rock, dont Duane Allman. Un album, disponible en vinyle collector ce mois de juin, a abouti de cette réunion au sommet, baptisé Layla and Other Assorted Love Songs, véritable déclaration d’amour au blues et à la country, mais aussi à Patty Boyd, sa future épouse, alors mariée à George Harrison.
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