Sélection

Top des sorties DVD & Blu-ray en mai 2023

28 avril 2023
Par Camille J.
Top des sorties DVD & Blu-ray en mai 2023

Qu’ils soient soldats, pilotes, ingénieurs, acteurs ou chef d’orchestre, il ne faut pas grand-chose pour que leur grandeur soit mise à rude épreuve. En un rien de temps, tout peut vaciller, et c’est au mental que tout va se jouer. Sans plus attendre, découvrez les sorties DVD et Blu-ray du mois.

M3gan – Gerard Johnstone

Sortie le 10 mai

M3gan

Megan c’est quoi, ou plutôt, c’est qui ? C’est un prototype de poupée androïde 3e génération qui aura bien appris des Chucky et autres Annabelle, avec un degré de technologie en mode Black mirror, soit bien plus high tech que n’importe quelle autre tueuse. Créée comme soeur ou parent de substitution, elle va être placée au sein même de la maison de sa créatrice, Allison Williams, déjà vu dans 2 très bons thriller (Get out et Perfection sur Netflix), pour consoler sa nièce désormais adoptée. Elle va pouvoir ainsi observer comment la créature s’adapte à son environnement, avec pour but final d’être évidemment commercialisée à grande échelle. La simple vue de cette poupée ultra réaliste fait déjà froid dans le dos donc pas besoin d’effusion de scène macabre, le peu qu’on voit est suffisant et imprévisible. À chaque moment du film on se demande quand s’arrête la jeune fille (l’actrice) et quand commence la technologie. Un film d’horreur crescendo qui change clairement de nos habitudes, où l’horreur réside entre ce qui est réel comme nos émotions et ce qui est artificiel comme ce jeu d’1m20 ! Avec un vrai propos sur les limites de l’intelligence artificielle. Moralité, si vous cherchez un compagnon pour votre enfant, prenez plutôt un chien, le 10 mai.

Tirailleurs – Matthieu Vadepied

Sortie le 17 mai

Tirailleurs

Tirailleurs, un mémorial pour ceux parti dans cette guerre où le but n’est pas de jouer du voyeurisme mais bien de comprendre leur motivation. Un film d’époque et de guerre comme on sait bien le faire, et c’est là-dessus que le cinéma Français est capable de nous offrir des fresques épiques. Mais ce n’est pas le premier intérêt du film, qui se focalise plus sur la relation des hommes et leur traitement que sur la guerre en elle-même. C’est le parti pris compréhensible du réalisateur, Mathieu Vadepied, aussi connu pour ses collaborations avec Raymond Depardon et la série tv En Thérapie. On y suit donc un père et son fils, engagés comme tirailleurs Sénégalais, dans l’armée française appelée troupe d’indigène, pour gagner leur liberté et leur statut d’homme Français. Tiraillés entre terre natale et terre promise, ce spectacle de mémoire est largement mené de front par Omar Sy, qui s’offre un rôle de premier choix parmi ses compatriotes. Dans les tranchées oubliées, le 17 mai.

Babylon – Damien Chazelle

Sortie le 24 mai

Babylon

Après l’excellent Whiplash (2014), le très sympathique Lalaland (2016) et le pas très inspiré First man (2018). Damien Chazelle nous revient avec Babylon et toutes ses sphères de danse, de joie et de décadence. La scène d’introduction est d’une folie dont on peut difficilement se remettre représentant l’excès dans toute sa splendeur. Des années folles qui portent très bien leur nom, aussi libres que coupables, aussi chaotiques et vulgaires qu’élégantes on suit l’évolution dans les deux sens, de toute une communauté d’artistes dans le Los Angeles des années 20. Brad Pitt, Tobey Mcguire aussi (à 2h20 du film) blacklisté d’Hollywood qui revient pour en montrer sa création et Diego Calva qui est formidable. Mais c’est bien Margot Robbie qui garde l’intérêt du film 3h durant. Un film très bruyant mais très bien fichu, rythmé au son d’un groupe de jazz qui rend un bel hommage à ses deux premiers films. D’une journée de tournage, avec son lot de vraies cascades, de vraies morts, de vraies embrouilles….Le film montre l’envers du décor, ce qu’on ne voit pas, ce qu’on ne dit pas non plus. Il assume une franchise avec une grande désinvolture. C’est vraiment une ode à la liberté, une bouffée d’air dans ce tourbillon de la grande désillusion à découvrir le 24 mai.

Terrifier 2 – Damien Leone

Sortie le 24 mai

Terrifier 2

En 2016, Damien Leone avait su ridiculiser tout l’art du slasher avec le premier volet de Terrifier c’est donc avec un deuxième volet, Terrifier 2, qu’il remet cela. Un film d’horreur petit budget ou tout est fait par le réalisateur, qui se défend très bien coté effets spéciaux, bien gore, bien trash, sans aucune limite. On y retrouve de nouveau, Art le clown tueur qui sévit le soir d’halloween, un bon moyen pour passer inaperçu. Le film rentre dans la catégorie de la série B vintage qu’il assume jusqu’au bout avec une bande son bien rétro. Il faut voir le film comme une façon de se moquer des slasher d’antan, et de la bêtise de ses protagonistes. Une envie de redonner une chance au nanar, qui sonne aussi tristement qu’un masque de clown grincheux. Si vous êtes friand de ce genre de film, vous allez vous régaler a défaut de rigoler avec une édition collector 4k, qui vous rappelera de ne jamais oublier d’avoir peur, dans tous les sens du terme, le 24 mai.

Mayday – Jean-François Richet

Sortie le 25 mai

Mayday

Ces dernières années, Gerard Butler s’est approprié une place de choix parmi les sauveurs de l’humanité. Remplaçant au premier plan les Schwarzenegger, Stallone, et autres star d’antan…..On ne peut désormais compter que sur lui, et dans Mayday c’est à nouveau que le sort de l’humanité est entre ses mains. Plus précisément son équipage, et passagers, rescapés d’un crash d’avion après que la foudre les frappe, mais pas pour autant sorti d’affaire. Ils font un arrêt sur l’ile de Jolo dans les philippines, en pleine guerre civile et il faudra bien plus que de gros bras, pour se sortir de cette situation improbable. Mais il ne sera pas seul, aidé par un meurtrier qui effectuait un transfert de prison, les deux vont mettre de coté leur sentiment respectif afin de mener à bien leur mission de survie. S’il y a quelques Moments d’égarements dans sa filmographie, Jean-François Richet, revient toujours au film d’action qu’il affectionne et qu’il fait particulièrement bien. Sans aucun temps mort, et sous une pression relative, la voie de la rédemption n’aura jamais fait autant de bien le 25 mai.

 Tàr – Todd Field

Sortie le 31 mai

Tar

Depuis l’excellent Little children (2006), Todd Field n’avait rien fait depuis 17 ans mais c’est maintenant résolu, avec tàr. On pourrait se perdre parmi les noms d’artistes et termes techniques, mais c’est sans compter sur l’atout majeur du film, la formidable Cate Blanchett. Monté comme un documentaire Sur Lydia Tàr, le film se suit comme une partition de musique, avec ses propres intonations. Un univers musical intransigeant que le réalisateur maitrise parfaitement. Tàr est une femme exigeante mais sure d’elle, d’autant plus dans ce milieu très sélecte, qui s’accroche à son statut de choix. Malgré la rigueur et froideur du métier, elle reste accessible et abordable, mais c’est aussi ce qui va causer sa perte. Il ne lui reste plus qu’à sauver les meubles avant que tout ne vole en éclat et que sa réputation ne prenne un grand coup de baguette sur la tête. Une fiction qui a tout d’un biopic, à découvrir le 31 mai.

Réeditions du mois

Cliffhanger (1993) – Renny Harlin

Cliffhanger

30eme anniversaire pour Cliffhanger, film aussi culte que son affiche, qui annonce déjà toute la tension du film. Après une introduction dont on se souvient tous, Gabe Walker (Sylvester Stallone), secouriste chevronné, a pris une retraite anticipée loin des montagnes dont il connait tous les secrets. Mais lorsqu’un crash d’avion pointe son nez, le naturel revient au galop et le service reprend de plus bel. D’autant plus lorsque les survivants sont en fait une petite armée de mafieux à la recherche d’un butin bien précis, qu’ils ne peuvent trouver sans l’aide de Gabe. Une course poursuite dans un décor glacial, dans lequel Stallone retrouve l’un de ses rôles fétiches, du sauveur, des gros bras, mais pas que… Un thriller haletant au sommet des montagnes, bien représentatif des bons films d’action des années 90.

Arlington road  (1999) – Marc Pellington

Arlington road

Arlington road est un polar digne de ce nom, bien ancré dans les années 90. Bien avant que la question du port d’armes à feu et des attentats, ne questionne autant que maintenant, Arlington road faisait un premier pas vers la paranoïa. Entre Michael Faraday (Jeff Bridges) et ses voisins Oliver Lang (Tim Robbins) et sa femme Cheryl (Joan Cusack), l’entente est au beau fixe. Un jour, Michael sauve leur fils qui se blesse en jouant avec des feux d’artifices, un moment critique qui dès le début du film, amène Michael à se questionner sur la véritable nature de ses voisins. Un thriller maitrisé qui joue sur la confiance que l’on accorde et la découverte sous tension de secrets qui pourraient être découvert et dévoilé. Un jeu sous tension du chat et de la souris, qui jusqu’à la dernière minute du film, laisse planer le doute.

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Article rédigé par
Camille J.
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