S’il n’y en avait qu’un à retenir de Johnny

Un seul album

Choisir parmi les 50 albums studio de Johnny Hallyday n’a pas été une mince affaire. Après une longue délibération, le grand gagnant est… Derrière l’amour ! Sorti en 1976, cet opus, à la fois moderne et innovant, représente une pièce maîtresse de la carrière de l’artiste. Jusqu’alors, le chanteur enchaînait principalement des albums de reprise. Cette fois-ci, il propose des titres originaux de grande qualité comme Gabrielle, Requiem pour un fou ou encore Les Chiens de paille.

Une seule chanson

Là encore, il s’agit de piocher dans une bibliothèque de 1 000 chansons, dont 250 adaptations et plus d’une centaine de chansons composées par Johnny lui-même. Si la tentation est grande d’élire Quelque chose de Tennessee pour la beauté de sa mélodie et la profondeur des paroles écrites par Michel Berger, la raison nous pousse à choisir Que je t’aime. Présente dans le cinquième album, cette chanson inoubliable reste le plus gros succès de la star : elle est restée 11 semaines en tête du hit-parade.

Un seul duo

Johnny, c’est également 557 duos réalisés avec 187 artistes. Des tandems parfois évidents – notamment avec Eddy Mitchell, son compère le plus assidu avec 104 duos, ou Sylvie Vartan – et improbables avec Stomy Bugsy, Laurent Gerra ou Jean Reno. Mais l’heureux élu est celui formé avec un certain Patrick Bruel. En 1991, les deux chanteurs se retrouvent pour interpréter Casser la voix du jeune Bruel. Un mariage vocal exceptionnel qui met en exergue la voix rauque du rockeur.

Un seul concert

Les 28 millions de spectateurs ayant assisté à un concert du chanteur ont tous un avis sur la question mais le verdict de notre jury est sans appel : les trois shows du Parc des Princes datant de juin 1993 font l’unanimité ! Pour ses 50 ans, autour de sa famille et de ses amis, le chanteur interprète durant 3 heures tous les grands titres de sa carrière. En grande forme, Johnny Hallyday livre trois performances exceptionnelles d’intensité qui sont encore dans les mémoires.

Ici au Parc des Princes :

Une seule entrée sur scène

Là encore, le Parc des Princes aurait pu remporter ce prix puisque le chanteur avait décidé d’entrer sur scène en traversant seul la foule ! Autour de 20 gardes du corps, il met de longues minutes avant d’atteindre la scène. Mais c’est sans conteste son entrée de scène du Stade de France en 1998 qui l’emporte et pour cause : Johnny arrive en hélicoptère et se pose sur le toit du stade. Même si une doublure est derrière cette incroyable mise en scène, le souvenir reste impérissable !

Un seul clip

En noir et blanc ou en couleur, sur petit ou grand écran, l’artiste a traversé les décennies en se mettant en scène dans des clips-vidéo de qualité. La palme revient à la chanson Marie (2002) où Johnny Hallyday se glisse dans la peau d’un combattant parti au front. Arme à la main, il tente de faire parvenir une lettre à sa bien-aimée avant que la mort ne l’emporte…

Un seul film

Venons-en aux autres parties de la carrière de Johnny Hallyday qui, dès le plus jeune âge, a voué une passion immodérée pour le cinéma. Dès l’âge de 11 ans, il apparaît sur un plan des Diaboliques d’Henri-Georges Clouzot. Parmi les 35 films tournés, notre coup de cœur revient à L’homme du train de Patrice Leconte. En 2002, le réalisateur le réunit à l’écran aux côtés de Jean Rochefort. Son magnétisme et son charisme font merveille dans ce thriller intimiste et intelligent.

Une seule pièce de théâtre

C’est le prix le plus facile à décerner et pour cause : Johnny Hallyday n’a joué que dans une seule pièce de théâtre ! En 2011, Bernard Murat, le directeur du théâtre Edouard VII, lui confie le rôle de Chicken dans la pièce Le Paradis sur Terre de Tennessee Williams. À 68 ans, l’acteur réussit ce pari un peu fou de se produite chaque soir pendant deux mois devant un public théâtral. Une réussite !

Un seul livre

Au rayon littérature, Johnny affole également les rayons. Avec 111 livres parus (et bientôt plus) sur sa vie et son œuvre, tout a écrit ou presque sur l’artiste. Le plus complet et pertinent qui retient notre attention est celui réalisé par Delphine Gaston. Dans Johnny Hallyday, l’auteur livre une biographie sans fard qui permet de mieux comprendre l’homme. Son enfance de saltimbanque, son obsession de la séduction, son côté un peu voyou toujours à fleur de peau : ce portrait est une réussite qu’il faut lire ou relire.

Une seule bande dessinée

Les dessinateurs ne sont pas en reste puisqu’ils ont régulièrement croqué « l’idole des jeunes ».  Notre BD préféré ? Celle réalisée par un collectif en 2007 baptisée Les chansons de Johnny en BD. Durant deux tomes, les artistes mettent en scène les textes du chanteur permettant ainsi de les redécouvrir sous une autre lumière. La qualité des dessins est au rendez-vous !

Un seul objet fétiche

Harley Davidson, Cadillac, blouson en cuir… Johnny incarnait également le rockeur américain à la perfection. Ses tenues extravagantes ont souvent attiré l’attention (voir ci-dessous) mais c’est bien sa fameuse guitare Gretsch qui reste l’objet fétiche du chanteur. Dès 1975, Johnny a choisi cette marque pour se produire sur scène. De nombreux modèles défileront dont une splendide White Flacon offerte pour ses 69 ans.

Un seul costume

Niveau vestimentaire, le chanteur en a mis plein la vue. Du costume-cravate époque Yéyé au costume zébré (et improbable) porté lors de sa tournée au printemps 1985, il y en a pour tous les goûts. Mais notre tenue préférée reste son costume à franges exhibé sur la scène du Palais des Sports en avril 1969( comme ci-dessus). Avec une posture à la Mick Jagger, Johnny incarne à la perfection l’adage « sexe, drogue et rock’n’roll ».

Une seule coupe de cheveux

À l’image de ses tenues, les coupes de cheveux de l’artiste ont très régulièrement évolué au gré des modes, des époques et des humeurs. S’il a toujours aimé la coupe blonde peroxydée, le chanteur s’est surpassé au milieu des années 90 (une période trouble pour l’artiste) où il a crû bon laisser pousser ses cheveux façon Philippe Lucas (l’ex-coach de la nageuse Laure Manaudou). Une énième preuve de son style unique et, désormais, éternel…