Ce groupe néo-zélandais débute sa carrière en 2005 avec un reggae traditionnel fortement teinté de soul music. En 20 ans, ils se sont imposés comme une formation aussi redoutable sur scène qu’en studio. Le nouvel album « Slo Mo » en est une preuve supplémentaire.
Fat Freddy’s Drop : les débuts du groupe
Le producteur Fitchie, le chanteur Joe Dukie, le saxophoniste Warren Maxwell, le trompettiste Toby Laing, le tromboniste Joe Lindsay, le guitariste Tehimana Kerr et le pianiste Lain Gordon sont les membres de Fat Freddy’s Drop. Lorsque sort Based On A True Story -premier album de 2005 – ils sont déjà très populaires en Nouvelle-Zélande, leur pays.
Fin 2005, leur réputation va bien au-delà des frontières, jusqu’en Angleterre où le DJ et producteur Gilles Petterson en fait l’album de l’année. Le groupe passe beaucoup de temps sur scène les quatre années suivantes. En 2007, Warren Maxwell s’en va, vite remplacé par Scott Towers.
2009 – 2020 : la consécration
Dr Boondiagga & the Big BW, deuxième opus, voit le jour en 2009. Il sera l’album le plus vendu de l’année dans leur pays. Alice Russell, chanteuse soul, intervient sur le titre Camel. À nouveau, tournée dans plusieurs pays.
En 2013, le très réussi Blackbird sort et se place encore n° 1 des ventes en Nouvelle-Zélande. En Europe, ils sont de plus en plus populaires dans les milieux urbains. Deux ans plus tard, c’est leur album Bays qui confirme leurs talents. Suivra Special Edition Pt1 en 2019, premier chapitre d’un double album ambitieux dont la sortie définitive aura lieu en 2020.
2024 : Slo Mo
Slo Mo est basé sur les basses. Neuf titres, véritable exploration de la musique afro et des rythmes polynésiens. Bien sûr, la base reste reggae-soul. De son côté, le rappeur MC Slave apporte une touche rap sur Next Stop : les neuf musiciens s’en donnent à nouveau à cœur joie. Une musique chaude dans laquelle les cuivres jouent un rôle prépondérant, comme d’habitude. Un reggae nonchalant, ensoleillé, tout en mid-tempo, groovy, dans la lignée d’un certain reggae anglais des années 1970 et 1980. Un album qui n’apporte rien de révolutionnaire mais ravira les amateurs du genre. Classique mais efficace.