Directeur du Centre National Chorégraphique de Créteil, chorégraphe, metteur en scène, danseur, enseignant, Mehdi Kerkouche est partout où il y a de la danse, de l’inclusivité et du partage. Sa dernière création, « Portrait », actuellement en tournée, explore les rapports familiaux. L’occasion de dresser son portrait à lui, « en rayon »…
La danse, c’est indispensable parce que…
C’est la vie ! La fête, la rencontre, les retrouvailles, les plus beaux moments d’une vie se font en dansant.
Vos premiers pas de danse, c’était sur quelle musique ?
Enfant, c’était forcément sur Dorothée ou France Gall, mais je me souviens du premier CD 2 titres acheté avec mon argent de poche… et c’était I want you de Savage Garden, forcément pour danser dans ma chambre.
Vos pas de danse les plus récents : c’est sur quelle musique ?
La soundtrack du film All of us strangers.
Le morceau à écouter pour oublier tous ses soucis ?
Pure Shores des All Saints. Je me mets ça les matins où j’ai besoin de soleil et qu’il n’y en a pas.
Le premier album acheté ?
Les Spice Girls ! En K7…
Le morceau qui vous embarque sur la piste de danse quoi qu’il arrive ?
Gala, Freed From desire. Sur ce morceau, on ne peut pas faire redescendre l’ambiance ou bien le DJ est à bannir.
Autrement je suis connecté émotionnellement à tout ce qui touche Britney Spears… J’assume.
Le film que vous aimez par-dessus tout ?
Le numéro 1, ce sera toujours Billy Elliot, pour l’histoire et la place de la danse dans la vie d’un gamin que personne ne comprend. Avec une soundtrack de feu !
Le classique que vous faites semblant d’avoir vu mais ce n’est toujours pas le cas ?
Oh là là… Ce serait les Alien. Je crois qu’il y en a un nouveau qui va sortir bientôt. C’était la base de ma génération… Et je suis passé à côté.
La bande-originale de votre vie ?
Cruel Intentions avec cette scène finale magique sur le Bittersweet Symphony de The Verve et cette ouverture sur Placebo. On est nombreux à avoir été marqués par cette BO dans ma génération.
Une série marquante ?
Number one forever : Buffy contre les vampires dont j’ai dû voir chaque épisode minimum 4 fois (et il y en a 144 !). Et aujourd’hui, tout ce que produit Russel T Davis – Years and Years et It’s a sin en tête – et Shonda Rhimes pour mon côté drama, Scandal et Grey’s Anatomy en tête.
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Un générique qui surpasse, d’après vous, tous les génériques ?
Celui de Buffy. Encore aujourd’hui.
La chorégraphie que vous auriez aimé créer ?
La macarena ! On pourra se moquer autant qu’on veut du personnage de Mia Frye ou de cette danse populaire, mais qui au monde ne connaît pas la macarena ???? C’est comme le moonwalk de Michael. Tout le monde sait et peut la danser. Chapeau bas, madame !
Négative ou positive, quelle est l’expérience la plus incroyable que vous ayez vécue en tant que chorégraphe ?
Créer pour le ballet de l’Opéra de Paris restera l’expérience la plus riche et la plus belle que j’ai vécue. Mais il y a également la naissance de mon festival On danse chez vous pendant le confinement, je pense. J’ai trop de bons souvenirs grâce à la danse. Et les mauvais, je pense que je les occulte assez rapidement.
L’artiste numéro 1 dont vous êtes fan à 200 % ?
Janet Jackson, Madonna, Britney Spears – la sainte trinité !
Votre livre de chevet ?
Le hasard n’existe pas, de K.O Schmidt. Sur ma table de chevet depuis mes 16 ans.
Etes-vous joueur ? Si oui, un jeu de société à conseiller ?
Malheureusement pas assez et je pense que si je réponds « Loups-garous » ici, les spécialistes me jetteront hors du magasin…
Un souvenir marquant à la Fnac ?
Des heures et des heures passées, adolescent, à écouter les CD tous les jours à la Défense ou sur les Champs Elysées. Et aujourd’hui, dans les rayons bouquins et vinyles à compléter ma collection…
Votre actualité pour cette année 2024 ?
D’abord Courez au Louvre (du 24 avril au 31 mai) où l’on va transformer le plus grand musée du monde en salle de danse et de sport géante chaque matin pendant 16 jours avec mes danseurs ! Mon spectacle PORTRAIT est en tournée partout en France et la suite… qui se prépare (sourire).