Après un teasing très remarqué lors du dernier EVO, Tekken 8 a officiellement été annoncé par Bandai Namco à l’occasion du State of Play de septembre 2022. Le jeu sortira sur PC, PS5 et Xbox Series le 26 janvier 2024.
Notre Preview
Après Street Fighter et Mortal Kombat, c’est au tour de Tekken, l’autre légendaire licence de versus fighting, de présenter son nouvel opus. Tekken 8 est donc le petit dernier de cette course aux sorties. Mais contrairement à ses concurrents, Mortal Kombat 1 étant étrangement sorti sur Nintendo Switch, Tekken 8 est un jeu exclusivement next-gen, et ça se voit. Grâce à Bandai Namco, nous avons eu la chance de s’essayer pendant quelques heures aux différents modes de jeu de Tekken 8, le tout en présence de Michael Murray, producteur passionné et de Kohei Ikeda, le Game Director. Preview.
Pour rappel, Tekken 8 est toujours attendu pour le 26 janvier 2024 sur PC, PS5 et Xbox Series.
Qu’on soit un amoureux des jeux de combats ou non, Tekken est une licence qui fait figure de monument, et à côté de laquelle il parait impensable d’être passé, au moins pour quelques heures à massacrer des touches au hasard en transpirant sur un canapé. Pour une génération entière, Tekken, représente même souvent l’une des premières expériences vidéoludiques, grâce à des mécaniques de jeu qui permettent à n’importe qui de s’amuser sans trop savoir comment ni pourquoi, tout en permettant à d’autres de se plonger dans les subtilités techniques pour maîtriser un gameplay d’une profondeur ahurissante.
Une promesse sacrément rassurante pour votre serviteur qui s’est lancé dans cette preview sans avoir touché à un jeu Tekken depuis Tekken Tag sur PS2. Autant dire que vous ne trouverez pas ici d’analyse sur les subtilités techniques du titre, mais plutôt un regard sur son accessibilité, ses performances techniques et les sensations qu’il procure.
Prime à l’agression et nouveau design
Mais avant d’en venir au gameplay et aux différents modes de jeu proposés, il est impossible de ne pas s’arrêter sur ce qui frappe en premier lieu à la découverte de Tekken 8 : son aspect visuel. La direction artistique de la série parvient à conserver son identité tout en se retrouvant modifiée en profondeur, avec des graphismes qui se rapprochent doucement mais surement du photoréalisme. Et si les puristes verront peut-être d’un mauvais œil ce tournant, force est de constater que le résultat est impeccable, et fera probablement de Tekken 8 le plus beau jeu de combat du marché.
Développé sous Unreal Engine 5, le jeu propose des stages aux décors vraiment impressionnants, animés brillamment et très souvent évolutifs en fonction de ce qu’il se passe dans le combat. De nombreux personnages ont aussi été revus, avec de nouveaux designs plutôt réjouissants, et de nouvelles animations de combats viennent un peu trancher avec le classicisme de Tekken 7, pour des affrontements toujours plus spectaculaires.
Ca tombe bien, le spectaculaire était aussi visiblement le maître-mot du développement en ce qui concerne le gameplay, avec une formule bien plus tournée vers l’attaque. L’objectif est assez clair : rendre les combats plus dynamiques en favorisant grandement l’agression plutôt que la patience. Et il faut reconnaitre qu’il est assez perturbant, lors des premières minutes, de se retrouver incapable de décider du rythme du combat, même face à une IA. En d’autres termes, il faut rentrer dans le lard tout de suite, sous peine de ne pas exister du tout.
Tout le monde peut se lancer
Ce nouveau rythme des combats est particulièrement symbolisé par la mécanique de Heat, qui permet de profiter d’un gros bonus de dégâts pendant quelques secondes, et qui fait bien souvent la différence. Dans les combats de novices auxquels j’ai participé avec un confrère de Breakflip tout aussi naze que moi, toute la stratégie résidait dans le déclenchement du Heat, et la résistance ou non au Rage Art, le coup fatal qu’il est possible d’envoyer lorsque nos points de vie sont très bas. Les deux mécaniques sont donc parfaitement accessibles, même pour des novices, et offrent un aspect stratégique à des combats dont l’issue, sans elles, aurait été souvent relativement aléatoire.
Autre mécanique d’accessibilité importante, le Special Style, qui offre une nouvelle manière de gérer les commandes. En substance, le Special Style permet de réaliser des combos en ne martelant qu’une seule touche, ce qui permet de réaliser des mouvements spectaculaires dès les premières heures de jeu, sans avoir besoin d’apprendre en profondeur les mécaniques d’un personnage et ses combos spéciaux. Là encore, pour les novices, c’est une bonne manière de s’amuser sans trop entrer dans les détails, et si on doute que les plus grandes et les plus grands spécialistes du jeu n’y verront pas une grande utilité, cet ajout semble indispensable pour tenter de séduire un nouveau public.
Mieux encore, le Special Style peut être activé ou désactivé en plein combat en une seule touche, ce qui permet de s’essayer au gameplay classique en début de combat et d’en revenir si jamais l’aventure se révèle trop frustrante. Tout est donc fait pour que personne ne craigne de se lancer, et c’est un très bon point, notamment pour un jeu de versus fighting.
Les modes de jeu
Cette preview était aussi l’occasion de se pencher sur le mode Histoire, qui prend la suite directe de Tekken 7. Mais on vous rassure, il n’est pas indispensable d’avoir joué au précédent opus pour comprendre ce qu’il se passe, grâce à une introduction cinématique vraiment réussie qui résume brièvement les évènements, bien sûr, mais aussi grâce à un scénario qui ne semble pas briller par sa profondeur. Jin Kazama va devoir affronter son père, Kazuya Mishima, dont l’objectif est de changer l’ordre du monde en choisissant de nouveaux dirigeants avec pour seul critère leurs capacités de combat, les dirigeants actuels étant jugés trop pleutres.
De quoi installer une ambiance qui colle parfaitement à la thématique du jeu, et d’offrir aux différents personnages une profondeur vraiment appréciable. D’ailleurs, on y découvre l’un des petits nouveaux, en la personne de Victor Chevalier, doublé par Vincent Cassel. Et s’ils ne seront pas tous représentés dans ce mode Histoire, les autres personnages ont eu aussi droit à leur back-story, grâce à un autre mode de jeu dédié, qui propose une petite aventure de 5 combats par personnages. Personne n’est donc laissé de côté, et quel que soit votre personnage préféré, vous en apprendrez plus sur lui.
En revanche, notez que le mode Histoire ne sera pas forcément le premier à lancer pour découvrir le jeu, puisqu’il ne comportera pas de tutoriel particulier sur les mécaniques. Pour apprendre à jouer, c’est vers le mode Arcade Quest qu’il faut se tourner, en commençant par la création d’un personnage qu’il faudra incarner dans une salle d’arcade, et qui cherche à devenir le meilleur joueur du monde.
Et là, le choc est assez violent et troublant. Après une bonne heure passée dans le mode Histoire, ses cinématiques badass et ses combats ultra violents, nous voilà plongé dans un outil de création d’un personnage en cartoon, une sorte de Mii 2.0, tout mignon, qui tranche totalement avec le reste de la direction artistique. Un choix énigmatique qui se révèle assez drôle, et qui vient apporter la dose de couleurs dont on pourrait avoir besoin après des heures passés dans des stages aussi beaux qu’angoissants.
Une fois la surprise encaissée, on découvre un mode de jeu parfaitement pensé, à la fois pour apprendre les mécaniques du jeu, et pour les perfectionner jusqu’au meilleur niveau possible, notamment grâce aux combats face à son propre fantôme ! Le mode « Ghost Battle » vous permet d’affronter le fantôme d’une joueuse ou d’un joueur en particulier, mais aussi votre propre fantôme, qui s’adaptera au fil des combats à votre style de jeu pour vous faire progresser. Un ajout hyper intéressant pour toujours continuer de s’améliorer, mais difficile à juger en quelques heures.
Pour comprendre ses erreurs, un mode replay permet de revoir le combat, qui s’arrêtera à des moments clefs pour vous permettre de prendre une autre décision, un peu à la manière de ce que peuvent connaitre les fans d’échec sur Chess.com.
Dans l’ensemble, Tekken 8 semble donc très réussi sur plusieurs aspects. Non seulement le titre fait beaucoup d’effort en matière d’accessibilité, avec le Special Style, des mécaniques simples à prendre en main et des tutoriels complets, mais il n’oublie pas les plus grands fans de la série en proposant un contenu vraiment généreux, et des options particulièrement novatrices pour continuer de s’améliorer. Le tout dans un jeu qui semble techniquement très réussi, avec une nouvelle direction artistique qui en jette. Evidemment, Tekken 8 sera aussi très attendu pour son Netcode, et donc sa capacité à offrir des parties en ligne de bonne qualité, ce qui semble être la clef pour s’imposer sur le marché des versus fighting. Réponse le 26 janvier 2024 !
Toutes les infos
La France à l’honneur avec ce nouveau personnage
Après l’annonce du retour de certains personnages bien connus de l’univers Tekken, comme Devil Jin ou Anisa, c’est à l’occasion de la Paris Games Week 2023 qu’un tout nouveau personnage a été annoncé. Et le lieu de l’annonce n’a pas été choisi au hasard puisque le personnage est un Français : Victor Chevalier. Epée, couteaux, pistolet, le frenchie a l’air bien équipé pour la bagarre. En plus de magnifiques nouveaux décors qui mettront à l’honneur Paris, on pourra profiter d’un doublage français interprété par Vincent Cassel, qui sera d’ailleurs le seul doublage du personnage disponible dans le monde entier.
Un nouveau personnage présenté
Présente dans tous les opus depuis le début de la série, Nina Williams fera bien sûr son retour dans Tekken 8, dont la date de sortie n’est pas encore connue. Un nouveau trailer permet de découvrir le nouveau style de ce personnage iconique, qui vient rejoindre la liste des personnages jouables annoncés pour l’instant : Kazuya Mishima, Jun Kazama, Paul Phoenix, Marshall Law, King, Jack-8 et Lars Alexandersson.
L’histoire se précise dans un nouveau trailer
A l’occasion des Game Awards 2022, Bandai Namco a présenté un nouveau trailer pour le très attendu Tekken 8. L’occasion de découvrir de nouvelles images de gameplay sublimes réalisées sous Unreal Engine 5, mais aussi d’en savoir un peu plus sur l’histoire. Si l’on imaginait que le scénario du jeu évoquerait principalement la relation conflictuelle père/fils entre Kazuya et Jin, on découvre que la mère de Jin, Jun Kazama, aura aussi son rôle à jouer !
Parmi les licences de jeu vidéo les plus connues de l’histoire, Tekken tient une place de choix. La célèbre franchise de jeu de combat, qui n’avait connu qu’un seul opus sur la précédente génération de consoles, s’apprête à débarquer sur la nouvelle. Bandai Namco a dévoilé un premier trailer pour Tekken 8, qui sortira le 26 janvier 2024 sur PC, PS5 et Xbox Series.
Ce premier trailer met en avant un combat entre deux personnages mythiques, Kazuya et son fils Jin, dans un décor sublime. Sur le Playstation Blog, on apprend d’ailleurs que ces images sont issues du mode Histoire de Tekken 8, actuellement en cours de développement. Mais il est précisé que ces images ne sont pas des cinématiques, et que la séquence est rendue en temps réel et à 60 FPS, telle que l’on pourra la retrouver dans le jeu.
En arrière-plan, on aperçoit une énorme tempête, et un gigantesque pétrolier en train de se briser, sous l’effet des vagues et des tornades. De quoi imaginer une histoire dantesque, dont l’affrontement principal semble être une rivalité père/fils.
Les développeurs ont néanmoins précisé que le développement n’était qu’à son commencement. Et bien que les images montrées semblent déjà bien abouties, il faudra faire preuve d’encore un peu de patience avant de pouvoir jouer à Tekken 8.
Tekken 8 sortira le 26 janvier 2024 sur PC, PS5 et Xbox Series.