Call of Duty Vanguard : notre test et toutes les infos sur le nouvel opus de la série

Le test Fnac.com

On a testé pour vous Call Of Duty : Vanguard sur PC

Que de chemin parcouru depuis le premier Call Of Duty, sorti en 2003 ! De nombreuses éditions ont vu le jour depuis, principalement proposées par les studios Treyarch et Infinity Ward, à l’origine de la licence. Plus ou moins bien accueillis par les joueurs et les testeurs, ces opus ont en commun d’avoir contribué à faire de Call Of Duty une référence incontournable avec plus de 350 millions de copies vendues au total.

Challengé par la série des Medal of Honor pendant pas mal d’années, puis par la licence Battlefield, la série des Call Of Duty a su trouver les ressources pour tenir le haut du pavé et s’installer comme la référence des FPS sur PC, puis sur consoles. Signe de son succès, son acronyme est devenu un élément du langage courant, à tel point qu’on parle aujourd’hui de la sortie du prochain COD !

Autre point fort de la licence, elle a su prendre avec succès le virage du multijoueur. Symbole de cette réussite, le succès de son Call Of Duty Warzone avec plus de 85 millions de joueurs mensuels, succès largement facilité il est vrai par son statut de free-to-play.

Bonne ou mauvaise nouvelle selon votre appétence pour cette période, le nouveau Call Of Duty : Vanguard, développé par Sledgehammer Games, se déroule pendant la seconde guerre mondiale, plus précisément à la fin.

Hitler voit se rapprocher le spectre de la défaite et le 3ème Reich semble voué à l’échec. Mais les alliés ont vent d’un obscur projet Phoenix. Il s’agit d’un projet ayant pour but de créer un 4ème Reich, avec ou sans Hitler. A sa tête, Heinrich Freisinger, qui tient le rôle du méchant suprême de l’épisode.

Cette version de Call Of Duty promet une campagne solo palpitante, un mode multijoueur plus complet que jamais et un mode Zombie très apprécié des joueurs.

Une campagne qui tient toutes ses promesses

Depuis le temps, il devient de plus en plus difficile de surprendre les joueurs avec un Call Of Duty. La campagne solo de Vanguard, sans faire dans l’ultra originalité, choisit un éclairage nouveau et bienvenu. Pour une fois, en effet, l’accent est mis sur le parcours et la personnalité des protagonistes.

Le jeu débute avec la prise d’assaut d’un train allemand lancé à toute vitesse par une équipe hétéroclite composée de membres des forces alliées.

On y trouve notamment l’américain Wade Jackson, un pilote casse-cou dont on découvrira plus tard les faits d’armes dans le Pacifique, ou encore Polina Petrova, une jeune femme russe animée d’une haine tenace à l’égard des nazis responsables de la mort des siens. Héroïne de la bataille de Stalingrad, elle excelle au tir.

Autre personnage intéressant, Lucas Riggs est un spécialiste des explosifs. Richard Webb, lui, est issu d’une famille d’universitaires et fait figure de bras droit d’Arthur Kingsley, le chef britannique de cette escouade. Noir et originaire de Cambridge, Kinsley s’est forgé au combat une âme de chef qu’il met à profit pour prendre des décisions souvent difficiles.

Si les personnages sont plus travaillés que d’ordinaire, on n’échappe pas à certains lieux communs. Les nazis sont de vilains racistes qui s’étonnent que l’équipe soit dirigée par, je cite, « un nègre ». A l’inverse, les membres de l’équipe de héros affichent une ouverture d’esprit qui laisserait pas mal d’historiens sceptiques.

On rentre directement dans le vif du sujet et la prise du train est un pur moment de plaisir. Point important, les décors sont destructibles et se protéger derrière un pan de bois ne vous mettra pas à l’abri. On peut se débarrasser des camions chargés d’ennemis en tirant dans les pneus, ce qui s’avère très cool.

La campagne est variée, on passe de combats dans les ruines de Stalingrad à des joutes aériennes – qui ne sont pas sans évoquer un Battlefield- sans oublier des missions dans le désert et dans la jungle. Le tout reste à la fois accessible et très scripté, comme tout Call Of Duty qui se respecte. 

L’IA ne brille pas toujours par sa logique et on se prend à penser que certains ennemis arrivent sur le terrain de combat avec des velléités suicidaires. Mais dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé le mode solo de ce Call OF Duty : Vanguard, hélas trop court comme souvent, les meilleurs devraient la terminer en 6h environ.

Petit bémol tout de même, j’ai eu à subir 2 ou 3 déconnexions en pleine partie, pas très agréable.

Mode Zombie et multi, classiques mais efficaces

Sans révolutionner le genre, Call Of Duty : Vanguard offre un choix très large en mode multi. Proche de celui de COD Modern Walfare, il propose des modes classiques comme Domination et Match à mort par équipes et d’autres plus originaux comme champion de la colline et Patrouille. Le premier permet à des équipes de 2 de faire face à 4 vagues d’ennemis ; le second est proche du bien connu mode Point Stratégique (qui reste au programme d’ailleurs), à cette différence près qu’ici le point bouge durant toute la partie, rendant son emplacement moins prévisible.

On voit apparaitre deux personnages supplémentaires, Daniel Take qui fait office de sniper et Padvamati Balan, une infirmière indienne très combative et féroce.

Le mode multi de Vanguard propose une grande richesse puisque pas moins de 20 cartes sont disponibles au lancement du jeu, dont 16 permettent de jouer en 6V6. Outre les divers modes, on voit arriver des rythmes de combat différents en mode Partie Rapide, les bien-nommés Tactique (12 joueurs max), Assaut (14 à 36 joueurs) et Effréné (16 à 48 joueurs). Autant dire qu’entre la variété des modes et des rythmes et la richesse de l’arsenal proposé – plus d’une trentaine d’armes et plus de 200 accessoires uniques ! – vous aurez tout pour vous offrir une expérience multijoueur personnalisée.

Bonne nouvelle, le système anti-triche Ricochet est de la partie. De nouveaux outils analysent au niveau des serveurs les comportements suspects pour garantir une expérience ludique équitable à tous les joueurs. 

Dans le mode Zombie, développé par Treyarch Studios, l’Oberführer Wolfram Von List a entrepris de réveiller les morts avec en point de mire la victoire du 3^ème Reich.

On peut affronter des hordes de morts vivants en solo ou en coop à 4 joueurs. Ce dernier, très rythmé, se montre assez addictif et très fluide, on se laisse vitre prendre au jeu. Entre amélioration des compétences et objectifs à remplir, on a de quoi faire même si certains trouveront le mode trop répétitif au bout d’un moment. 

Un jeu bien optimisé

Deux configurations ont été mises à contribution pour les besoins de ce test. Pour commencer, il a été installé sur un PC de marque Len’s, le G310F, notamment basé sur un processeur Intel Core i3 10105F, 16 Go de mémoire vive, une carte graphique GeForce 1650 et un SSD de type NVMe L’autre configuration, bien plus puissante, profite d’un processeur Ryzen 7 3700, de 16 Go de mémoire vive, d’une carte graphique RTX 307 et d’un SSD NVMe gen 4.0.

Si, comme on pouvait le prévoir, la deuxième configuration offre une expérience graphique plus aboutie, des temps de chargement réduits et une fluidité sans faille, la première ne démérite nullement. Preuve s’il en est de la bonne optimisation du jeu, mais aussi du PC. Tout au plus déplore-t-on des bruits de ventilation plus importants sur certaines scènes, sans pour autant que cela en devienne gênant.

Pour rester dans les informations pratiques, le jeu occupe une cinquantaine de giga-octets sur votre ordinateur, ce qui reste très raisonnable. Et ceux qui pourraient craindre que cela se paie au niveau du graphisme peuvent être rassurés, COD : Vanguard est visuellement très réussi. On constate ça et là des disparités dans la qualité des décors et des visages, mais d’une manière générale le jeu est très réussi. On regrette que les expressions faciales, superbes dans les animations, paraissent encore parfois trop figées en jeu.  

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