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Fujifilm GFX 100S : le moyen format qui voit les choses en grand

05 février 2021
Par Maxime Noël
Fujifilm GFX 100S : le moyen format qui voit les choses en grand
©Fujifilm

Après un imposant GFX 100, Fujifilm réitère l’opération avec un appareil photo hybride doté d’un capteur moyen format de 102 mégapixels. Une cure d’amaigrissement qui rapproche le gabarit de ce GFX 100S d’un reflex traditionnel.

2 ans après la sortie de son mastodonte GFX 100, la marque nippone revient sur le devant de la scène avec un Hybride aux mensurations plus contenues en compagnie de 3 nouveaux objectifs et, à l’opposé, le plus petit Hybride de la marque, l’X-E4.

Design inchangé mais régime draconien

Ce nouveau GFX 100S reprend les codes esthétiques de la marque, avec une robe noire très sobre et des formes très anguleuses. Cependant, le gabarit de l’appareil a grandement évolué. Les dimensions et l’aspect général de l’appareil se rapprochent désormais plus de ceux d’un Reflex traditionnel. L’appareil affiche désormais fièrement 900 grammes sur la balance. Ne nous laissons pas tromper par la désignation « Hybride » puisque ce poids, bien que plus transportable que son ainé de 1,4 kg, reste important, et ses 10 centimètres de hauteur pour 15 centimètres de longueur le rendent délicat à ranger dans une poche ou un sac à main.

On retrouve un écran de 3,5 pouces, tactile et orientable sur 3 axes, ainsi qu’un grand viseur de 3,69 mégapixels afin d’assurer un bon confort lors des prises de vues. Cela reste toutefois moins impressionnant que son ainé, doté d’un viseur de 5,76 mpix. Un autre écran de contrôle, situé sur l’épaule droite de l’appareil, permet d’avoir un rapide contrôle sur les réglages de l’appareil.

La connectivité est complète, avec prise casque, prise micro, micro-HDMI, USB-C et prise synchro-flash, ce qui ravira les photographes de studio. Côté stockage, il faut compter sur deux ports de cartes SD aux normes UHS-II. Etrange de ne pas avoir choisi la norme CFExpress, plus rapide, surtout pour enregistrer des fichiers de 200 Mo en RAW.

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La photo, toujours à l’honneur

Pour de la photographie, le capteur CMOS de 102 mégapixels assure un impressionnant niveau de détail ainsi que des performances en basse lumière de la même trempe. En même temps, avec de telles dimensions, 43,8 x 32,9 mm, on ne peut que s’attendre au meilleur.

Le capteur intègre une stabilisation IBIS capable de faire gagner jusqu’à 6 stops d’exposition. En plus de sa formidable résolution, ce capteur est également capable d’enregistrer des RAW 16 Bits pour bénéficier d’une grande profondeur de couleurs.

Si l’autofocus n’a pas vraiment évolué, on profite toujours d’une détection de phase sur la quasi-totalité du cadre ainsi que la détection des visages et des yeux. La sensibilité ISO s’étend de 100 à 12 800 et peut aller jusqu’à 102 400 grâce aux valeurs étendues.

Plus que des données techniques, ce sont les capacités autorisées par la présence d’un si grand capteur qui rend cet appareil séduisant pour les photographes les plus exigeants. Avec un aussi grand capteur, il sera possible de profiter d’une profondeur de champ très courte pour les portraits et d’une précision hors du commun pour les amateurs de packshot.

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D’un autre côté, Fujifilm ne laisse pas en reste les amateurs de vidéo. Cet appareil est capable de filmer des scènes en 4K 30 Fps en passant par l’enregistrement en interne en F-Log 10 Bits 4:2:0. L’enregistrement en externe au moyen de la prise HDMI rend également possible la prise de séquences en 4:2:2 ProRes RAW.

La cure d’amaigrissement a du bon sur un appareil de cette trempe. Si l’ensemble se veut plus flatteur, la perte de poids aura également engendré une baisse de tarif significative. S’il fallait compter près de 11 000 euros pour s’offrir le GFX 100, ce tout nouveau GFX 100S ne demande « que » 5 999 euros. Un positionnement qui lui permet de cibler spécifiquement les professionnels.

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Article rédigé par
Maxime Noël
Maxime Noël
Conseiller fnac.com high tech, photo et jeux vidéo.