Lorsque le chemin de Noémia, une étudiante de 19 ans croise celui de Tristan, jeune SDF guère plus âgé qu’elle, la jeune femme est bien loin d’imaginer que cette rencontre va bouleverser sa vie. Ce premier roman de Célia Samba est le lauréat du concours d’écriture « Nos futurs » organisé par Hachette Roman : 1€ est reversé à l’association La Cloche qui lutte contre l’exclusion des personnes sans abri par livre acheté.
Le roman
Mia, jeune étudiante, vit en colocation avec sa cousine et son cousin, dans un appartement vaste et confortable. Venue de province, la jeune femme a un passé compliqué : entre adoption puis harcèlement et agression dans le cadre de la vie scolaire, elle est fragile et hypersensible. Lorsque son parcours la conduit à rencontrer Tristan, jeune SDF, elle ne peut rester insensible à la situation du jeune homme… Ultime surprise, dans La Rue qui nous sépare, le lecteur a le choix de la fin qu’il souhaite donner à l’histoire de Mia et Tristan : Célia Samba offre la possibilité de choisir un dénouement tragique ou heureux à cette rencontre humaine. Un roman juste et touchant sur un sujet d’actualité qu’est la précarité : à cet effet, un euro est reversé par livre acheté à l’association La Cloche qui lutte contre l’exclusion des personnes sans domicile.
Paroles de l’auteur Célia Samba
« Des personnes sans abri, nous en croisons tous les jours. Quand j’étais adolescente, j’évitais leurs regards, je baissais les yeux à leur approche. Et puis, j’ai découvert la phrase de l’Abbé Pierre : « Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière » et j’ai décidé de l’intégrer à mon quotidien. Après tout, un bonjour, même sans rien donner, ne vaut-il pas mieux que l’indifférence ? C’est ainsi que, souvent, je reçois remerciements et sourires en retour du mien. Un soir, j’ai donné une crêpe à un monsieur SDF qui portait un bonnet Pikachu. De ce bref échange est né le désir d’écrire une histoire dont le personnage principal serait un sans-abri. Je souhaitais cependant mettre en lumière ce sujet, de la manière la plus réaliste possible. Pour cela, j’ai visionné des documentaires et lu des témoignages. Mais je me suis aussi inspirée de rencontres, contacts et discussions que j’ai pu avoir avec des personnes vivant dehors. J’ai bien conscience que, malgré mes efforts, il reste probablement des inexactitudes. Mais, si ce roman peut faire naître une réflexion, être à l’origine d’un changement positif – aussi petit soit-il – pour ceux qui souffrent de la précarité, il aura atteint son objectif »
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La Rue qui nous sépare, Célia Samba (Hachette romans) sur Fnac.com
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